D1 : ça sent le sapin

Après avoir passé deux journées loin du pays, j’ai eu plaisir ce week-end à retrouver notre championnat comme je l’avais laissé : dans un sale état. Et peut-être même pire.
A trois journées de la fin d’un calvaire footballistique de 10 mois ( ! ? ! ?), retrouvez donc les 20 équipes de la Ligue 1 Orange® dans d’ultimes Power Rankings. Vite expédiés.

1. Lyon : comment ne pas « fausser le championnat » (la bonne blague) quand on a 19 points d’avance ? En ne perdant pas à Paris, déjà. Et puis en comptant sur l’appât du gain pour les joueurs. Les contrats se renégocient en ce moment, non ?
2. Marseille : tout doucement, le cauchemar de la prochaine saison se dessine. Marseille en LDC, 3 fois par semaine à la télé. Même la descente de Nantes ne fera pas passer la pilule.
3. Lens/Bordeaux : les premiers luttent pour enfin réaliser leur potentiel et qu’on arrête de les prendre pour des losers, les seconds pour le droit de faire de nouveau honte au football français l’an prochain en LDC. Mon choix est fait : celui du moindre mal.
4. Rennes/Toulouse : la saison des Rennais est tout sauf une surprise, c’est la copie conforme des deux précédentes, soit un départ calamiteux, un final en trombe, et un échec aux portes de l’Europe. Du grand classique. La saison de Toulouse ? Juste incompréhensible. Et je ne dis pas ça uniquement parce que je les voyais dans la charrette au mois d’août.
5. Sochaux/St Etienne : effectifs comparables, styles de jeu proches, classement quasi-identique, deux villes où l’on n’aimerait pas avoir à passer le week-end… Je vous présente les frères jumeaux de la D1. De retour sur vos écrans dès le mois d’août.
6. Lille : le trou noir depuis Manchester. Avec le départ programmé des « stars » et de Puel, ils n’auront peut-être pas besoin d’un nouveau stade, finalement. La saison prochaine, en route vers la D2 !
7. Auxerre/Le Mans/Lorient/Monaco/Nancy : 5 équipes, 5 boulets de trop pour ce championnat. Hormis le fan hardcore, qui gardera le moindre souvenir de leurs saisons ?
8. Paris : même si l’arithmétique ne les sauve pas encore, le maintien semble acquis. Ce qui est une bonne chose, honnêtement, car on aura besoin d’eux, au mois de novembre, pour égayer l’automne avec une bonne vieille crise.
9. Valenciennes/Nice : toujours le sursis pour les deux stades les plus pourris de la Ligue (et ça veut dire quelque chose). Je milite ardemment pour le maintien d’Antonetti, vous le savez, alors je serai derrière les Niçois ce mercredi face à Paris, à la fois pour se sauver et pour planter le dernier clou dans le cercueil nantais. Ce pourrait être une bonne soirée.
10. Troyes/Sedan : tous les espoirs sont permis. Mais ils ont aussi le droit de commencer à penser à Châteauroux, à Gueugnon, à Guingamp…

Non classé, Nantes : cette pathétique égalisation dans les arrêts de jeu ne changera rien à l’histoire, Nantes va descendre. Merci donc pour cette saison historique que l’on n’oubliera pas. Merci surtout à Fabien Barthez. Les quatre mois du crétin chauve à Nantes resteront à jamais comme un grand moment de comédie.