23 janvier 2009

Tu fais quoi ce week-end? (2)

Une fois de plus, rien de très excitant au progamme. Le bon côté des choses, c'est que ça ne dure que deux jours.

Profiter d'un repos bien mérité (blague) sans avoir à redouter une nouvelle défaite du Stade Brestois. Ils ne jouent pas ce week-end.
Résumé des derniers exploits de ce club exceptionnel: match nul sauvé in extremis contre les bouseux à domicile sur un pénalty plus que généreux ; recrutement d'un joueur pas au niveau (Traoré) sous prétexte que notre entraîneur de niveau mondial (Baticle) l'a eu sous ses ordres chez les jeunes dans un club prestigieux (Auxerre) ; annulation de la victoire à Reims plus tôt cette saison en raison d'une querelle administrative à dormir debout impliquant l'arbitrage ; ces 3 points en moins nous plongent droit dans la zone de relégation ; enfin élimination de la Coupe en prolongations (0-2) à Guingamp ce mardi après une prestation universellement qualifiée de « pitoyable ». Donnez-moi une bonne raison de continuer à supporter ces nases.

Progresser vers un niveau supérieur à Gears Of War 2 et faire gicler le sang de ces saloperies de locustes.
Les lois qui régissent notre société m'interdisent de me promener tronçonneuse à la main, que ce soit dans la rue, un grand magasin ou sur mon lieu de travail. C'est regrettable, car un bon petit massacre d'innocents à la Husqvarna de temps en temps ferait le plus grand bien à ma santé mentale.
Heureusement, il existe des dérivatifs.



Appeler des potes pour aller boire des coups, parler foot et lever des gonzesses dans les bars de la région.
Tant pis pour vous si vous n'appréciez pas le comique de répétition, mais si cette rubrique « week-end » est appelée à devenir récurrente, cette blague le deviendra aussi.

Achever le visionnage de la dernière saison d' « Arrested Development » et me demander comment une série aussi incroyablement fantastique a pu être arrêtée après seulement 53 épisodes.
C'était déjà suffisamment génial comme ça, et puis Charlize Theron apparaît en guest star dans le rôle d'une simple d'esprit dont Michael tombe amoureux? Comme si la série avait besoin d'une actrice aussi phénoménale (je ne parle pas que de ses talents de comédienne). Quoiqu'il en soit, dès que j'arrive au bout des épisodes, je me repasse la totalité du truc. Et pour vous, une sorte de bêtisier pas drôle.




Ne pas regarder la NFL cedimanche puisque pour la première fois depuis 20 semaines, il n'y a plus de matches.
Et c'est bien triste. Le Superbowl XLIII a lieu dimanche prochain, bien trop tard dans la nuit pour que je reste assister à la victoire des Steelers. Pour me consoler, je vais regarder en boucle ce formidable clip, raison n°257 pour laquelle la NFL est la meilleure ligue au monde.

Secouer la tête de haut en bas au son du dernier single de Slipknot.
La tentation de retirer les masques a été forte, mais Slipknot a décidé de revenir aux bases et de tourner des clips « qui font peur ». Un choix commercial discutable, mais les fans purs et durs sont contents. A part ça, le nouvel album n'est pas terrible, mais « Psychosocial » est une putain de chanson. D'abord, quoique cela puisse bien vouloir dire, c'est un titre qui correspond assez bien à ma personnalité. Et puis le refrain est irrésistible: « And the rain will kill us all/ We throw ourselves against the wall/ But no one else can see/ The preservation of the martyr in me »

20 janvier 2009

Keep On Loving You

Depuis que j’ai fait l’effort – minimal – d’apprendre comment intégrer à volonté des vidéos sur ce blog via Youtube, je cherchais une excuse pour proposer une orgie de clips outrageusement ridicules et rire aux dépens de musiciens mal conseillés (ou n’ayant honte de rien).
Il me manquait simplement un prétexte, un angle d’attaque.
Une fois de plus, c’est de Chuck Klosterman, le pape américain de la pop culture pour trentenaires désabusés qui ont trop écouté Mötley Crüe, que m’est venue l’inspiration (un terme largement excessif, mais mon vocabulaire est limité).
Dans son recueil d’articles, « Chuck Klosterman IV », figure en effet la description plus ou moins détaillée d’une croisière d’un nouveau genre, à savoir 7 jours à travers les Caraïbes avec en prime la montée à bord de 3 mastodontes du classic-rock pour autant de concerts exclusifs: Styx, REO Speedwagon et Journey.

Injustement (?) méconnus dans nos contrées, même par moi (sauf Journey), mais très populaires (surtout Journey) dans leur pays au cours de la décennie 75-85, ces groupes (ou ce qu’il en reste) survivent aujourd’hui en jouant virtuellement n’importe où pour des fans nostalgiques qui ne se lassent pas d’entendre le répertoire qui servait de base à toutes les mix-tapes confectionnées à l’époque pour leurs futures épouses ou amours déçus (vous allez comprendre).
Bien sûr, pour les puristes et les branchés, Journey & co. représentent ce qu’il y a de pire dans la rock music.
Je ne sais pas si je suis d’accord. D’après mes recherches, ils représentent surtout ce qu’il y a de pire en matière de mode capillaire.

Styx

Pour autant que je sache, les morceaux de Styx suivent tous un schéma identique : le chanteur se met au piano et se prend pour Elton John (voire Freddie Mercury) pendant 2 minutes avant de laisser des guitaristes blonds envoyer la sauce et reprendre en chœur le refrain. Tout comme le tube « Lady », que vous connaissez sans le savoir, « Come Sail Away » est un parfait exemple de cette formule.
NB : le chanteur est torse nu sous son gilet, vous vous en rendrez compte quand il en aura fini avec son piano. Je tenais à vous prévenir, ça peut faire un choc.


Honneur ultime, le morceau est suffisamment célèbre pour avoir inspiré les créateurs et fans scatophiles de South Park.



REO Speedwagon

Les clips qui suivent défient toute tentative d'explication, alors je vous laisse savourer. Sachez simplement que « Keep On Loving You » (1981) et « Can't Fight This Feeling » (1984) ont chacune atteint le sommet des ventes de singles.






Journey

Le moins pire des trois, auteur de l'immortel « Any Way You Want It ». Ce morceau est si bon qu'il sert de bande-son dans deux épisodes des Simpson. Fugitivement dans l'épisode où Homer emmène Flanders à Las Vegas: Flanders est en voiture avec sa famille (Maude, Rod et Tod) et se fait doubler par une décapotable où s'agitent au son de Journey trois créatures de rêve avec grand-père Simpson au volant (en réalité pris en otage, ne me demandez pas pourquoi). Le meilleur moment de l'épisode restant Homer se mettant à genoux pour implorer son épouse d'une nuit: « Mais chérie, je peux encore changer! ». Passons. « Any Way You Want It » est aussi la chanson qui retentit à la fin de l'épisode dans lequel Homer organise un « faux kidnapping » avec le fils indigne de M. Burns pour regagner l'affection de celui-ci et que tout se termine par une fête endiablée dans la rue (Lisa: « Mais d'ou vient cette musique? Et tout cet alcool qui coule à flots? ») Puisqu'on y est, écoutez le récit que Larry Burns, la quarantaine, fait de sa vie à son père qui l'a abandonné et qui cherche à rattraper le temps perdu : « Ben, j'ai été à l'orphelinat jusqu'à mes 18 ans, et puis j'ai trouvé ce boulot à la boutique de souvenirs... Oh, et puis une fois j'ai vu un dirigeable! » Je pourrais parler des Simpson toute la journée mais je conclus en disant qu'on devrait tous connaître « Any Way You Want It » par coeur. D'ailleurs il le faudra bien pour pouvoir assurer à Rock Band:



Mais j'avais promis un clip « outrageusement ridicule ». Une visite rapide sur Youtube vous prouvera que Journey en a produit son quota. Des types avec un peu trop de temps libre ont même jugé bon de tourner un remake de « Separate Ways ». Une réussite totale, notamment grâce à un louable souci du détail, jusque dans le débardeur de Steve Perry. Et je le répète, ceci est un remake, pas une parodie. Faites-vous plaisir après ça et allez trouver l'original.

09 janvier 2009

Tu fais quoi ce week-end?

On est vendredi et, de façon à limiter le nombre de fois où je me dirai « Putain, qu’est-ce que je vais bien pouvoir foutre ce weekend, vivement lundi » en dessous de 50 cette année, j’ai décidé en 2009 de faire des projets pour chaque samedi et dimanche. Je démarrerai par des objectifs raisonnables afin de ne pas trop décevoir mes attentes et me forcer à revenir dès la semaine prochaine à l'ancien système qui consiste à attendre que ça se passe tout en maudissant le jour de ma naissance. Voici donc la liste des « trucs que j’ai prévu de faire (ou pas) ce weekend »

Listen to too many stupid espn podcasts and then cursing myself for thinking in english all the time.
By the way, when do you know that you’ve really gone too far ? I say it’s when you’re trying to write a new entry for your oh-so-clever blog and that the only shit you can come up with is some sentences in english that are full of idiomatic expressions such as « no brainer » or « worst player ever ». In the immortal words of Troy Aikman, I think I’m doing a GREAT JOB of screwing up my french syntax.

Rester au chaud à la maison et suivre l’évolution du derby sur internet.
Traitez moi de dégonflé ou de supporter du dimanche, mais il y a tant de bonnes raisons de ne pas se rendre à Francis-Le-Blé ce soir. D’abord, je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais il fait froid. 2 heures dans un stade pourri (on va y revenir), ouvert à tous les vents et seulement de la Tourtel glacée comme remontant : non merci. Ensuite, non seulement le Stade Brestois va présenter un spectacle lamentable sur le terrain, mais surtout il va perdre. L’équipe ne vaut pas un clou. Je n’ai jamais eu le malheur d’assister en personne à une défaite face aux bouseux, il est hors de question que ça m’arrive un jour. Enfin, je commence à penser que notre président, Guyot le ferrailleur, est le pire de tout le foot pro, au point que je songe sérieusement, la prochaine fois que je doublerai un camion-benne vert rempli de métal rouillé sur la voie-express, à lui faire une queue de poisson pour l’envoyer dans le fossé. Voyez plutôt son bilan de la semaine. Contre les intérêts de son club et de ses supporters, Guyot a accepté de bon cœur de décaler le choc des 16èmes de finale de la Coupe de France à Guingamp (encore eux), se couchant ainsi devant Concarneau (qui ça ?) et Le Graët (alias le fossoyeur du Brest Armorique et rien de moins que l’être le plus maléfique de l’histoire des Côtes-du-Porc). Ce simple fait le discrédite pour toujours à mes yeux, mais le coup de grâce aura vraiment été son annonce, lors des vœux pour la nouvelle année, de la construction d’une nouvelle tribune de 5000 places à l’horizon 2010-2011 dans le vieux et croulant Francis-Le-Blé. Vraiment ? Voilà l’ambition du club ? Où est passé le projet du futur « Grand Stade » moderne avec un vrai parking, des vraies tribunes, des vrais sièges, des vraies buvettes et plus de préfabriqués derrière un but ? Disparu, visiblement, comme mes espoirs de gloire pour mon équipe. Ce rafistolage, cette tribune bâtarde pour cacher la misère et parer au plus pressé, c’est tout simplement l’aveu que le club se sent bien en D2 et se prépare à y rester le plus longtemps possible. Brest, ou le nouveau Laval du football français.


Regarder les playoffs NFL en direct son mon ordi et prier pour que mon putain de modem arrête de se déconnecter toutes les 3 minutes.

Baltimore Ravens à Tennessee Titans, samedi 22h30 (heure française)
Les experts l’ont suffisamment répété dans la semaine, ce match sera « très physique » avec beaucoup de « contacts très durs ». Par opposition à quoi ? Aux autres matches du weekend qui s’apparenteront plus à des collégiennes qui jouent au volley ? Bref. Ces 2 équipes se ressemblent comme deux gouttes d’eau, avec un excellent jeu de course (léger avantage Titans), une défense terrifiante (avantage Ravens), un quarterback à qui on demande surtout de ne pas perdre la balle et avec un bras puissant pour lancer une passe longue de temps en temps (avantage Collins le vétéran sur Flacco le rookie) et un coach qui ne fait pas d’erreur flagrante (avantage Fisher le vétéran sur Harbaugh le rookie). Trois avantages pour Tennessee, en plus de jouer à domicile : Titans 20, Ravens 17.

Arizona Cardinals à Carolina Panthers, dimanche 2h00
Je le regarderai en différé, merci de poser la question. Et puis l’équation est assez simple : Arizona ne sait pas gagner à l’extérieur, Carolina est invaincu à la maison cette saison. TDs pour DeAngelo Williams et Steve Smith dès le premier quart-temps, Panthers 34, Cardinals 21.

Philadelphia Eagles à New York Giants, dimanche 19h00
Le choc médiatique de ce tour entre deux rivaux qui se détestent. Mais si Philadelphie a de la chance d’être là (concours de circonstance improbable pour se qualifier en playoffs, puis victoire contre les Vikings dimanche : battre Tarvaris Jackson coaché par Brad Childress n’est pas franchement un exploit), aucune équipe ne m’a plus impressionné que New York cette année. Les champions en titre continuent leur route, Giants 23, Eagles 14.

San Diego Chargers à Pittsburgh Steelers, dimanche 22h30
En parlant de chance, la présence des Chargers à ce stade de la compétition tient littéralement du miracle. Mais Tomlinson est blessé, la défense de Pittsburgh est étouffante et la série doit bien prendre fin, non ? Steelers 17, Chargers 10.
PS : c'est sans doute une bonne chose que ce match ait lieu dans la froidure de Pittsburgh (pas de cheerleaders) plutôt que dans la douceur californienne. J'ai frôlé la crise cardiaque l'autre jour quand NBC a enchaîné une pause publicitaire avec ça:


Appeler des potes pour aller boire des coups, parler foot et lever des gonzesses dans les bars de la région.
Ha. Ha. Ha. C'était juste pour voir si vous suiviez.

Ecouter le dernier album de Nine Inch Nails sur mon iPod
Je n'ai découvert l'existence de « The Slip », sorti au printemps 2008, qu'il n'y a quelques semaines. Sans doute parce que je me fais vieux, que l'industrie du disque est en lambeaux et que le précédent NIN, « Year Zero » était extrêmement décevant. Non que ce nouvel album atteigne les sommets de « Broken » et « The Downward Spiral », mais on peut au moins l'écouter en entier sans zapper en permanence. Et Trent Reznor s'est coupé les cheveux.







Travailler l'agilité des doigts de ma main gauche et le timing de la droite pour enfin exceller à Guitar Hero.
Bon, je ne me fais pas d'illusion, jamais je n'aurai le niveau pour maîtriser le mode « expert » et jouer « The Kill » en me prenant pour un des branleurs de 30 Seconds To Mars.





Je me console comme je peux en regardant le clip librement inspiré par « Shining » de Kubrick (un film que je n'ai pas besoin d'avoir vu étant donné toutes les parodies et hommages qu'on a pu lui rendre). Et j'aime bien me moquer des poses de Jared Leto (le chanteur beau gosse qui faisait l'acteur avant de se lancer dans l'emo-rock pour ados et trentenaires aux goûts de chiotte: j'adore cette chanson).