Listen to too many stupid espn podcasts and then cursing myself for thinking in english all the time.
By the way, when do you know that you’ve really gone too far ? I say it’s when you’re trying to write a new entry for your oh-so-clever blog and that the only shit you can come up with is some sentences in english that are full of idiomatic expressions such as « no brainer » or « worst player ever ». In the immortal words of Troy Aikman, I think I’m doing a GREAT JOB of screwing up my french syntax.
Rester au chaud à la maison et suivre l’évolution du derby sur internet.
Traitez moi de dégonflé ou de supporter du dimanche, mais il y a tant de bonnes raisons de ne pas se rendre à Francis-Le-Blé ce soir. D’abord, je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais il fait froid. 2 heures dans un stade pourri (on va y revenir), ouvert à tous les vents et seulement de la Tourtel glacée comme remontant : non merci. Ensuite, non seulement le Stade Brestois va présenter un spectacle lamentable sur le terrain, mais surtout il va perdre. L’équipe ne vaut pas un clou. Je n’ai jamais eu le malheur d’assister en personne à une défaite face aux bouseux, il est hors de question que ça m’arrive un jour. Enfin, je commence à penser que notre président, Guyot le ferrailleur, est le pire de tout le foot pro, au point que je songe sérieusement, la prochaine fois que je doublerai un camion-benne vert rempli de métal rouillé sur la voie-express, à lui faire une queue de poisson pour l’envoyer dans le fossé. Voyez plutôt son bilan de la semaine. Contre les intérêts de son club et de ses supporters, Guyot a accepté de bon cœur de décaler le choc des 16èmes de finale de la Coupe de France à Guingamp (encore eux), se couchant ainsi devant Concarneau (qui ça ?) et Le Graët (alias le fossoyeur du Brest Armorique et rien de moins que l’être le plus maléfique de l’histoire des Côtes-du-Porc). Ce simple fait le discrédite pour toujours à mes yeux, mais le coup de grâce aura vraiment été son annonce, lors des vœux pour la nouvelle année, de la construction d’une nouvelle tribune de 5000 places à l’horizon 2010-2011 dans le vieux et croulant Francis-Le-Blé. Vraiment ? Voilà l’ambition du club ? Où est passé le projet du futur « Grand Stade » moderne avec un vrai parking, des vraies tribunes, des vrais sièges, des vraies buvettes et plus de préfabriqués derrière un but ? Disparu, visiblement, comme mes espoirs de gloire pour mon équipe. Ce rafistolage, cette tribune bâtarde pour cacher la misère et parer au plus pressé, c’est tout simplement l’aveu que le club se sent bien en D2 et se prépare à y rester le plus longtemps possible. Brest, ou le nouveau Laval du football français.
Regarder les playoffs NFL en direct son mon ordi et prier pour que mon putain de modem arrête de se déconnecter toutes les 3 minutes.
Baltimore Ravens à Tennessee Titans, samedi 22h30 (heure française)
Les experts l’ont suffisamment répété dans la semaine, ce match sera « très physique » avec beaucoup de « contacts très durs ». Par opposition à quoi ? Aux autres matches du weekend qui s’apparenteront plus à des collégiennes qui jouent au volley ? Bref. Ces 2 équipes se ressemblent comme deux gouttes d’eau, avec un excellent jeu de course (léger avantage Titans), une défense terrifiante (avantage Ravens), un quarterback à qui on demande surtout de ne pas perdre la balle et avec un bras puissant pour lancer une passe longue de temps en temps (avantage Collins le vétéran sur Flacco le rookie) et un coach qui ne fait pas d’erreur flagrante (avantage Fisher le vétéran sur Harbaugh le rookie). Trois avantages pour Tennessee, en plus de jouer à domicile : Titans 20, Ravens 17.
Arizona Cardinals à Carolina Panthers, dimanche 2h00
Je le regarderai en différé, merci de poser la question. Et puis l’équation est assez simple : Arizona ne sait pas gagner à l’extérieur, Carolina est invaincu à la maison cette saison. TDs pour DeAngelo Williams et Steve Smith dès le premier quart-temps, Panthers 34, Cardinals 21.
Philadelphia Eagles à New York Giants, dimanche 19h00
Le choc médiatique de ce tour entre deux rivaux qui se détestent. Mais si Philadelphie a de la chance d’être là (concours de circonstance improbable pour se qualifier en playoffs, puis victoire contre les Vikings dimanche : battre Tarvaris Jackson coaché par Brad Childress n’est pas franchement un exploit), aucune équipe ne m’a plus impressionné que New York cette année. Les champions en titre continuent leur route, Giants 23, Eagles 14.
San Diego Chargers à Pittsburgh Steelers, dimanche 22h30
En parlant de chance, la présence des Chargers à ce stade de la compétition tient littéralement du miracle. Mais Tomlinson est blessé, la défense de Pittsburgh est étouffante et la série doit bien prendre fin, non ? Steelers 17, Chargers 10.
PS : c'est sans doute une bonne chose que ce match ait lieu dans la froidure de Pittsburgh (pas de cheerleaders) plutôt que dans la douceur californienne. J'ai frôlé la crise cardiaque l'autre jour quand NBC a enchaîné une pause publicitaire avec ça:
Appeler des potes pour aller boire des coups, parler foot et lever des gonzesses dans les bars de la région.
Ha. Ha. Ha. C'était juste pour voir si vous suiviez.
Ecouter le dernier album de Nine Inch Nails sur mon iPod
Je n'ai découvert l'existence de « The Slip », sorti au printemps 2008, qu'il n'y a quelques semaines. Sans doute parce que je me fais vieux, que l'industrie du disque est en lambeaux et que le précédent NIN, « Year Zero » était extrêmement décevant. Non que ce nouvel album atteigne les sommets de « Broken » et « The Downward Spiral », mais on peut au moins l'écouter en entier sans zapper en permanence. Et Trent Reznor s'est coupé les cheveux.
Travailler l'agilité des doigts de ma main gauche et le timing de la droite pour enfin exceller à Guitar Hero.
Bon, je ne me fais pas d'illusion, jamais je n'aurai le niveau pour maîtriser le mode « expert » et jouer « The Kill » en me prenant pour un des branleurs de 30 Seconds To Mars.
Je me console comme je peux en regardant le clip librement inspiré par « Shining » de Kubrick (un film que je n'ai pas besoin d'avoir vu étant donné toutes les parodies et hommages qu'on a pu lui rendre). Et j'aime bien me moquer des poses de Jared Leto (le chanteur beau gosse qui faisait l'acteur avant de se lancer dans l'emo-rock pour ados et trentenaires aux goûts de chiotte: j'adore cette chanson).
1 commentaire:
Un certain nombre d'heures passées à s'entraîner j'imagine pour ce sans faute à Guitar Hero... incroyable
Enregistrer un commentaire