20 avril 2007

N°1: Reggie Miller dans l'Histoire

Le contexte : demi-finales de conférence Est, match 1, Indiana à New York, les Knicks mènent de 6 points 105-99,18 secondes à jouer.

Le pour : vous avez vu le clip et vous avez encore besoin d’arguments pour ? Je ne sais pas ce qu’il vous faut… Quoiqu’il en soit, voici ce qui se passe après le deuxième tir à trois points égalisateur de Reggie : ballon aux Knicks, faute sur John Starks, qui rate ses deux lancers francs, Miller récupère le rebond, faute sur lui, deux lancers réussis, game over. Faites le compte : ça fait 8 points en moins de 20 secondes pour gagner le match. Ajoutez à cela la grosse rivalité entre Pacers et Knicks et le souvenir des 25 points de Reggie dans le dernier quart-temps d’un match de playoffs l’année précédente, et vous avez une action qui rentre dans l’histoire.

Le contre : sans vouloir jouer les rabat-joies, Indiana sera éliminé par Orlando dans les finales de l’Est, et Reggie Miller devra patienter encore 5 ans avant de jouer ses seules et uniques finales NBA.

N°2: Kiss of death

Le contexte : Demi-finales de conférence Ouest 95, match 7 à Phoenix, qui mène 114-112 ; 10 secondes à jouer.

Le pour : Mario Elie sort quasiment de nulle part. Gagner un match 7 à l’extérieur avec un tir à 3 point au buzzer. Les Rockets perdaient 1-3 dans la série avant de gagner à Phoenix après prolongation puis d’égaliser à 3-3 à Houston. Ce tir est le plus mémorable parmi tous les exploits qui conduiront les Rockets à un second titre consécutif après des playoffs historiques. Et bien sûr, le baiser d’Elie après la mise à mort.

Le contre : ce n’était pas la finale de conférence. Le clip est vraiment minable. Dommage.

NBA Playoffs 2007

Nous approchons de la fin de compte à rebours et de l’annonce des deux meilleurs shoots des playoffs NBA des quinze dernières années (vous n’en pouvez plus d’attendre, avouez-le, vous tous mes trois lecteurs et demi).
Cependant, avant ce bouquet final, et à présent que les affiches du premier tour sont connues, laissez-moi éclairer votre lanterne avec la deuxième édition des NBA Playoffs Preview !

NB : l’année dernière j’avais commencé par prédire un parfait 8/8 au premier tour. Juste pour vous rappeler que vous n’avez pas affaire à un imbécile.

Conférence Est

Detroit Pistons (1) vs Orlando Magic (8)

Les forces en présence : Orlando n’a pas les armes pour rivaliser. Ni les joueurs, ni l’expérience, rien du tout. Si Detroit ne les prend pas de haut (c’est leur péché mignon), ce devrait être un massacre.
Le duel : le pauvre Dwight Howard tout seul contre les Pistons. Bienvenue dans les playoffs.
La question : allons-nous assister aux derniers matches dans la carrière de Grant Hill ?
Le pronostic : Detroit, 4-0.

Miami Heat (4) vs Chicago Bulls (5)

Les forces en présence : ces deux équipes auraient préféré s’éviter, mais en perdant cet ultime rencontre à New Jersey, les Bulls ont ruiné les efforts des 81 matches précédents. On ne va pas s’en plaindre, ils nous offrent une des meilleures affiches de ce premier tour. Quant à Miami, il est temps de se montrer enfin digne de leur titre de champion. Je parie qu’ils le seront.
Le duel : Ben Wallace contre Shaq. Si les Bulls ont offert 60M$ à Big Ben, c’est bien pour gagner ce duel.
La question : l’épaule de D-Wade tiendra-t-elle le coup ? Si la réponse est non, alors Miami est mal. Très mal.
Le pronostic : Miami, 4-2.

Toronto Raptors (3) vs New Jersey Nets (6)

Les forces en présence : la grosse surprise de la saison face aux ultra-décevants Nets. A priori rien de folichon mais le retour du « traître » Vince Carter à Toronto donne à cette série un goût de revanche plutôt épicé. Des deux côtés de la frontière.
Le duel : Vince Carter contre la totalité de la population de Toronto. Les billets s’arrachent à prix d’or pour le privilège de huer l’ailier félon.
La question : aucune expérience des playoffs chez les Raptors. Supporteront-ils la pression ?
Le pronostic : Toronto, 4-3.

Cleveland Cavaliers (2) vs Washington Wizards (7)

Les forces en présence : les Cavs n’en reviennent pas d’avoir récupéré in extremis cette tête de série n°2, soit un ticket virtuel pour les finales de l’Est. Les malheureux Wizards, en chute libre, décimés par les blessures, tenteront de faire de leur mieux. C’est-à-dire pas grand-chose.
Le duel : LeBron James contre Gilbert Arenas, pour un remake de leur formidable mano a mano des playoffs 2006. J’en salive d’avance… Attendez une minute : quoi, Gilbert est blessé ? Il ne rejouera plus de la saison ? C’est une blague ?
La question : Caron Butler sera-t-il prêt à jouer ? Avec son plâtre au poignet ?
Le pronostic : Cleveland, 4-1.

Conférence Ouest

Dallas Mavericks (1) vs Golden State Warriors (8)

Les forces en présence : la meilleure équipe de la saison régulière (67 victoires) contre sa bête noire (5 victoires d’affilée pour les Warriors). Et comme si ça ne suffisait pas à rendre la série intéressante, c’est aussi la première apparition de Golden State en playoffs depuis 1994 et l’année de rookie de Chris Webber. C’est vous dire si ça remonte.
Le duel : Stephen Jackson contre la police texane. Numéro 2 sur la liste des joueurs les plus cinglés de la ligue, Jax est actuellement dans la forme de sa vie. Pourvu qu’il se tienne à carreau en dehors des parquets…
La question : les Warriors vont-ils seulement essayer de défendre ? Pas sûr que cela vaille le coup.
Le pronostic : Dallas, 4-2.

Utah Jazz (4) vs Houston Rockets (5)

Les forces en présence : deux demi-surprises face à face pour une confrontation a priori équilibrée. Mais les Jazz sont en perte de vitesse, et Houston est en pleine bourre, alors…
Le duel : Jerry Sloan contre Jeff Van Gundy, deux candidats au titre de « coach de l’année », obsédés par la défense et par l’implication de leurs joueurs. Pas très sexy, mais essentiels au succès de leurs équipes.
La question : qui à Utah va défendre sur Yao Ming et sur T-Mac ?
Le pronostic : Houston, 4-2.

San Antonio Spurs (3) vs Denver Nuggets (6)

Les forces en présence : des Nuggets chauds comme la braise depuis un mois face à des Spurs qui ont caché leur jeu toute la saison. Ils étaient mon choix pour le titre de champion en octobre, je ne vais pas changer d’avis maintenant. Préparez-vous à de fortes doses de Tony P. dans les semaines à venir.
Le duel : Carmelo Anthony contre Bruce Bowen. Depuis le temps qu’on nous bassine avec « le meilleur défenseur de la ligue », je ne supporte plus le vieux Bowen et son jeu crispant. Puisse Melo le ridiculiser en un-contre-un.
La question : Tony P. se pointera-t-il à la salle au bras d’Eva ?
Le pronostic : San Antonio, 4-1.

Phoenix Suns (2) vs Los Angeles Lakers (7)

Les forces en présence : la revanche de l’incroyable série de l’an passé. Mais cette fois les Suns sont encore meilleurs, et les Lakers sont à l’agonie. Dommage, mais on n’aura pas la quart de la moitié du suspense de 2006.
Le duel : Steve Nash contre les meneurs des Lakers (Smush Parker et Farmar). Même pas drôle.
La question : quelle moyenne de points pour Kobe ? 40 ? 45 ? 50 ?
Le pronostic : Phoenix, 4-1.

19 avril 2007

N°3: Quatre dixièmes de seconde

Le contexte : demi-finales de conférence Ouest, série à égalité 2-2, match 5 à San Antonio, qui mène 73-72 avec 4 dixièmes de seconde à jouer.

Le pour : Quatre putains de dixièmes de seconde pour rentrer le tir décisif ??? Et juste après le shoot impossible de Duncan pour donner l’avantage aux Spurs ? Derek Fisher n’est même pas un bon joueur… Les Lakers gagneront la série lors du match suivant, puis se qualifieront pour la finale.

Le contre : Quatre dixièmes : ces horloges NBA sont-elles vraiment précises ? Je ne suis pas sûr qu’il soit physiquement possible d’attraper la balle, de pivoter sur soi-même et de lancer le ballon vers le cercle en 0,4 secondes. Les Lakers perdront la finale contre les Pistons.

N°4: Big Shot Rob

Le contexte : Finales de conférence Ouest 2002, match 4 à Los Angeles, Sacramento mène la série 2-1 et le match 99-97.

Le pour : Les Lakers ne pouvaient pas se permettre de perdre une deuxième fois d’affilée à domicile. Ils gagneront la série 4-3, puis un troisième titre consécutif face aux Nets. Le plus emblématique de tous les shoots décisifs de Robert Horry.

Le contre : les Lakers voulaient 2 points pour égaliser, c’est un miracle si la balle atterrit dans les mains de Horry. Je n’ai jamais autant détesté les Lakers qu’après ce shoot.

N°5: Stockton envoie Utah en finale

Le contexte : finales de conférence Ouest 97, match 6 à Houston, Utah mène la série 3-2, égalité au score 100 partout, 2,8 secondes à jouer.

Le pour : Stockton est absolument déchaîné, comme vous pouvez le voir dans ces 2 dernières minutes de match. Enfin les finales pour Utah et le duo Stockton/Malone. Houston joue avec 3 superstars. Vieillissantes, mais tout de même : Olajuwon, Barkley, Drexler.

Le contre : je n’ai jamais pu blairer Stockton et Malone. Utah va perdre la finale face aux Bulls. Greg Ostertag a marqué 16 points dans ce match ?! Il doit y avoir une erreur. Vous avez vu ces maillots ? Deux horreurs historiques.

PS : le clip est long, mais loin d’être ennuyeux. Pour ceux qui sont pressés, le moment décisif est à 5’25.

N°6: Miami poignardé

Le contexte : premier tour des playoffs 99, match 5 décisif à Miami qui mène 77-76, 4,5 secondes à jouer, les Knicks ont la balle.

Le pour : l’énorme rivalité entre les deux franchises pendant toute la deuxième partie des années 90. Une tête de série n°8 (NY) élimine une n°1 (Miami). Les Knicks iront jusqu’à la finale. Le shoot d’Allan Houston est très laid. Ce qui peut aussi être un argument contre.

Le contre : confirmation, le shoot était vraiment laid. Et surtout, ce sont les playoffs 99* (voir le shoot de Larry Johnson en n°11.

17 avril 2007

N°7: Double ration de Kobe

Le contexte : Premier tour des playoffs 2006, match 4, les Lakers mènent la série 2-1, Phoenix mène 90-88 avec le ballon dans les mains et moins de 8 secondes à jouer.

Le pour : Deux paniers décisifs pour Kobe dans le même match. Explication suffisante.

Le contre : Faute sur Nash au moment de l’interception ? Décision suspecte de l’arbitre d’accorder l’entre-deux qui donnera le ballon, puis la victoire aux Lakers en prolongation. Phoenix remportera les trois matches suivants, gagnant ainsi une série incroyable 4-3. Je n’aime ni Kobe, ni les Lakers.

N°8: Dirk sauve les Mavs

Le contexte : Demi-finales de conférence Est 2006, match 7 décisif (pléonasme), Dallas à San Antonio, les Spurs viennent de prendre leur premier avantage du match 104-101, 30 secondes à jouer.

Le pour : match 7 d’une des meilleures séries de l’histoire récente. La rivalité texane. Le fait que les Spurs aient remonté 19 points pour finalement prendre l’avantage sur un 3 point de Ginobili dans une ambiance de feu. Nowitzki est défendu par Bowen, alias le défenseur le plus collant de la ligue. Il faut réussit le lancer-franc pour égaliser. Le clip est plutôt bien fichu.

Le contre : Pourquoi Ginobili fait-il cette faute stupide qui donne la possibilité d’égaliser à Dirk ? Action décisive ou pas, il fallait encore gagner la prolongation. Les Mavs sont allés jusqu’en finale, ils n’avaient qu’à se baisser pour récupérer le titre, et puis ils ont craqué… Le clip est un peu long, désolé.

PS : Arcade Fire n’est pas vraiment ma tasse de thé, mais la chanson passe relativement bien. Vous pouvez toujours couper le son.

16 avril 2007

N°9: Reggie balance Michael

Le contexte : Finales de conférence Est 98, match 4 à Indiana, les Bulls mènent la série 2-1 et le match 94-93, moins de trois secondes à jouer.

Le pour : Reggie Miller est le meilleur shooteur à trois points de l’histoire. Les Pacers n’ont jamais été aussi forts que cette année-là. Une des finales de conférence les plus féroces de la décennie. Reggie Miller qui tourne sur lui-même comme un fou en revenant vers son camp. La vision furtive et inestimable d’un Rik Smits avec le crâne rasé. La poussée sur Jordan juste avant la mise en jeu.

Le contre : Ce n’était que le match 4. Les Pacers ont perdu la série 4-3 après un match 7 épique à Chicago. Il y avait faute sur Jordan, non ?

N°10: Rex Chapman égalise

Le contexte : Premier tour des playoffs 97, match 4 à Phoenix, qui mène 2-1 dans la série. Seattle mène de 3 points avec moins de 2 secondes à jouer.

Le pour : shoot en déséquilibre total, virtuellement impossible. Chapman arrache la prolongation et redonne une chance aux Suns de créer la surprise et d’éliminer les Sonics ce soir-là.

Le contre : Seattle a gagné le match en prolongation… (le coach des Sonics George Karl déclara ensuite : « Dans 10 ans, tout le monde se souviendra du shoot de Chapman, mais on aura oublié que c’est nous qui avons gagné la match ». Je n’ai pas oublié, George), et éliminé les Suns dans le match 5. La qualité du clip, vraiment pourrie. On voit à peine l’action. Essayez donc d’imaginer ce qui se passe.

15 avril 2007

N°11: 4 points pour Larry Johnson

Le contexte : Finale de conférence Est 99, match 3. Indiana mène 91-88. 12 secondes à jouer. Les Knicks tentent de poursuivre leur parcours improbable en playoffs en prenant l’avantage 2-1 dans la série face aux Pacers.

Le pour : une action à 4 points pour gagner un match de playoffs ? Larry « Grand Mama » Johnson n’était pas spécialement connu pour son adresse extérieure. La rivalité entre New York et Indiana. Les Knicks finiront par gagner la série 4-2 avant de perdre en finale contre les Spurs.

Le contre : la défense atroce du Pacer (Antonio Davis, si je ne me trompe pas). La saison 99 n’a pas réellement eu lieu (Lock-out, saison régulière raccourcie à 50 matches). Le titre des Spurs et chaque action des playoffs sont donc à compléter d’un astérisque.

Top 12 Playoffs Shots. N°12: "The Shot"

Enfin, les playoffs NBA démarrent dans moins d’une semaine ! L’occasion de détourner les yeux du spectacle navrant de la Ligue 1 Orange® et de se remémorer quelques shoots d’anthologie qui ont fait l’histoire de ces 15 dernières années.
Merci YouTube.

NB : ce Top 12 ne reprend que des shoots décisifs des playoffs, pas des finales. Et cette sélection ne court que sur la période 93-2006, soit depuis que je m’intéresse à la chose. Même si je commence par une exception…

N°12 : « The Shot ».

Le contexte : Premier tour des playoffs 89, match 5 décisif à Cleveland, 100-99 Cavs, 3 secondes à jouer, temps-mort Bulls.

Le pour : shoot au buzzer pour gagner une série de playoffs à l’extérieur. La célébration mythique de Jordan. Ehlo qui s’effondre sur la ligne de touche à l’arrière-plan.

Le contre : ce n’était que le premier tour, les Bulls ne seront champions que deux ans plus tard. J’ai dû tricher avec la chronologie pour l’inclure dans la liste. Pas de son sur le clip, désolé.

11 avril 2007

Shawn Kemp était le meilleur

Quelque peu dégoûté de ne pas avoir pu suivre en direct l’annihilation de la Roma par Manchester hier soir (merci TF1 : au moins on aura échappé par miracle à la prolongation à Valence), et coupé dans mon élan par l’apparente résurrection du PSG (de peur de faire tout foirer, plus un mot sur Nantes jusqu’à ce que la descente soit officielle), je me remonte le moral avec deux petites videos :

- d’abord cette pub Nike d’il y a quelques années : des gosses rejouant à la perfection quelques unes des attitudes et des actions cultes de la carrière de MJ. Le changement de main irréel contre les Lakers, « The Shot » contre les Cavs en playoffs avec Jordan célébrant comme un dingue (ils ont même trouvé un petit blond pour tomber à genoux comme Craig Ehlo), le tir au buzzer contre Bryon Russel qui glisse pour gagner le sixième titre, et enfin le cultissime haussement d’épaules après le sixième tir à trois points dans la première mi-temps des finales contre les Blazers en 92 (premier match NBA de ma vie : et on se demande pourquoi je suis devenu accro). Magnifique. Et regardez bien le gosse qui mâche du chewing-gum à la 14ème seconde : on dirait vraiment Michael !

- et puis cette compilation des 10 meilleurs dunks de Shawn Kemp avec Seattle : simplement de quoi se sentir heureux d’être en vie. Je veux dire, oubliez Kobe, Vince Carter, et même Dominique Wilkins et MJ : Shawn Kemp est le meilleur dunkeur de tous les temps ! Cette férocité, cette volonté de tout détruire sur son passage en montant vers le cercle… Aucun joueur, passé ou présent, n’en a la moitié du quart. Quelques remarques sur ce fantastique clip, en dehors du fait que les Warriors ont vraiment souffert face au "Rain Man": 1) je pourrais regarder ce truc en boucle des heures et des heures sans jamais me lasser. 2) les spectateurs présents dans la salle ont sans doute perdu le contrôle de leurs sphincters au moment de ce alley-hoop invraisemblable (n°8) au-dessus de Chris Gatling. 3) si vous n'avez pas la chair de poule en regardant les deux coast-to-coast (n°7 et n°4), c'est que vous êtes un cyborg. 4) je n'arrive toujours pas à croire au dunk n°1. La détente. La balle collée contre son corps. Le bras qui se déploie. Le coup de marteau. L'aterrissage jambes écartées. Les doigts pointés vers le pauvre type qui vient de se faire littéralement écraser. Le putain de dunk le plus incroyable de tous les temps.

06 avril 2007

Non, Gilbert, noooooon!


Triple coup de massue sur la tête avec la blessure de Gilbert Arenas jeudi soir :


- d’abord pour les Wizards, qui doivent se demander ce qu’ils ont fait au ciel pour mériter : 1) le shoot assassin/venu de nulle part de Morris Peterson. 2) la fracture de la main de Caron Butler, juste le 2ème meilleur joueur de l’équipe. 3) deux à trois mois d’absence pour leur superstar. Le tout en l’espace d’une semaine, et à moins de 20 jours des playoffs. A la case « Bilan 2007 » ils peuvent d’ores et déjà inscrire « Eliminés au premier tour ».


- ensuite pour n’importe quel fan de base de la NBA. Les playoffs sans Gilbert ? Pas la moitié aussi marrants.


- enfin et surtout pour mes espoirs de titre en fantasy basketball. Une de mes équipes (je ne vous dirai pas combien j’en ai, c’est un secret légèrement honteux) bataille actuellement pour une place en finale malgré une cascade de blessés. La blessure d’Arenas est sans doute le coup de grâce. Je suis totalement et absolument dégoûté. Si je ne gagne pas au moins UNE de mes ligues, je vais avoir besoin de Prozac. Par camions entiers.

D1: encore un petit effort

Si vous avez regardé à la fois la finale de la Coupe de la Ligue samedi dernier et la LDC cette semaine, vous vous êtes certainement fait la remarque que le sport pratiqué sur votre écran n’était pas le même en Europe et en France.
C’est normal. En Europe on joue au football, et en France on joue à, disons, autre chose…
C’est donc dans cet univers parallèle que se poursuit l’agonie de la Ligue 1 Orange®. Courage, plus qu’un mois et demi à tenir.

Power Rankings (afin de maintenir la tradition, et dans le même temps protester contre la médiocrité étouffante du championnat, j’expérimente ce mois-ci une formule abrégée. Ces équipes ne méritent pas qu’on parle d’elles dans le détail)

1. Lyon (65 points) : proposition de playlist à écouter dans les vestiaires en guise de thérapie de groupe : « Heroes » de David Bowie ; « Trans-Europ Express » de Kraftwerk ; « Same Old Scene » de Roxy Music ; « Lonely At The Top » de Randy Newman. A éviter : « We are the Champions ».
2. Sochaux (46 pts)/Toulouse (46 pts)/Bordeaux (44pts) : vous ne m’aviez pas cru quand j’avais parlé de Bordeaux comme de « l’équipe la plus ennuyeuse » ? J’aurais dû rajouter « mais qui gagne quand même à la fin ». Quant aux deux autres, j’ai renoncé depuis longtemps à essayer de comprendre ce qu’ils font là.
3. Lens (49 pts)/Lille (43 pts)/St Etienne (42 pts) : une belle brochette de losers. Ne riez pas, un des trois finira sans doute en LDC.
4. Marseille (42 pts) : quelle déception ! J’aurais ADORE la présidence Kachkar… Tant pis, je me console avec leurs défaites. Déjà douze, série en cours.
5. Le Mans (42 pts)/Auxerre (42 pts)/Rennes (40 pts) : les premières victimes d’une éventuelle liposuccion du championnat. Hélas non programmée.
6. Lorient (40 pts)/Monaco (39 pts) : la LDC est à portée de main !
7. Nancy (36 pts)/Valenciennes (36 pts) : réveillez-moi le jour de VA-OM…
8. Sedan (30 pts) : ont mérité un classement individuel après leur but exceptionnel à Nantes. A chaque fois que j’ai eu besoin de rire cette semaine, j’ai repensé à Barthez.
9. Nice (32 pts)/Paris (31 pts) : pour les besoins de la comédie dans le football, une de ces deux équipes doit absolument se maintenir. Et si on ne peut en garder qu’une seule, alors je choisis Antonetti.
10. Troyes (30 pts)/Nantes (29 pts) : NANTES EN D2 ! NANTES EN D2 ! NANTES EN D2 ! J’en ai assez dit.

31ème journée

Valenciennes-Lyon 0-2, Rennes-Lens 1-1, Sochaux-Nice 2-1, Auxerre-Bordeaux 0-0, St Etienne-Nantes 3-0, Paris-Le Mans 1-1, Nancy-Lorient 1-0, Monaco-Troyes 2-1, Sedan-Toulouse 1-1, Marseille-Lille 1-0

Dernière journée : 0/8 (gloups) Saison: 130/298

04 avril 2007

We're gonna do it big!

Les 3 principales questions que les Américains se posent à propos de Joakim Noah:

1)est-ce qu'il sera drafté dans le top 5 de la prochaine draft? (probablement pas, plutôt entre la 5ème et la 10ème place. Même si on ne peut jamais rien exclure avec ces types qui dirigent les franchises et qui draftent n'importe comment: voir Olowokandi, Michael; Brown, Kwame; Milicic, Darko)

2)comment le fils d'une ancienne Miss Suède peut-il être aussi moche? (penser à regarder du côté du père...)

3) mais qu'est-ce qu'il est en train de raconter, là? (aucune idée)

02 avril 2007

Le PSG ruine la soirée

Sentiments mitigés au lendemain de ce qui aurait pu être un dimanche de football inoubliable mais qui n’aura finalement été que plaisant.
La merveilleuse victoire de Sedan à Nantes avait idéalement lancé l’après-midi, laissant présager un classement historique (Nantes 19ème, Paris 20ème) à l’issue de la journée.
Las, Lens s’est une nouvelle fois écroulé, offrant à Paris une victoire inespérée et ruinant les gros titres déjà tout prêts dans les journaux : une déception légitime pour tous les amateurs de catastrophes en direct. Il ne reste plus qu’à espérer que la logique sportive soit rétablie d’ici 3 semaines pour le match de l’année au Parc des Princes : PSG-Nantes. Pariez tout ce que vous avez sur un 0-0.

Quelques liens pour égayer votre journée :

- la finale de la Coupe de la Ligue résumée en 30 secondes : le premier et unique tir cadré des Bordelais à la 89ème. Pour en arriver là il aura fallu subir une multitude de fautes, quelques coups de coudes, des commentaires pathétiques et même les interventions de l’arbitre à cause d’un micro stupidement placé : « ça va Monsieur Mavuba ? Calmez-vous Monsieur Jurietti. » Une purge, du début à la fin. Il doit y avoir une meilleure façon de passer ses samedis soirs.

- alors comme ça, Fabien Barthez était blessé ? C’est donc pour cette raison qu’il a encaissé ce but qui plombe les chances de maintien de Nantes, c’est aussi pour cela qu’il a dû être remplacé cinq minutes plus tard et qu’il a été forcé de quitter précipitamment le stade sans attendre la fin du match. Heureusement qu’on sait tous que le crétin chauve est un coéquipier modèle, sinon on aurait des doutes.

- vérifiez sur le classement si vous ne me croyez pas : Marseille a pris 6 points en 8 journées, et la LDC leur tend encore les bras. Championnat de m…

- pour la énième fois, un match de basket n’est jamais fini. Surtout si votre équipe mène de trois points à deux secondes de la fin et qu’un de vos joueurs jette la balle en l’air sans aucune raison valable et que celle-ci atterrit dans les mains d’un adversaire. Sans surprise, Toronto a gagné le match en prolongations.

- ma quête des influences musicales de Tony P. se poursuit. Aux dernières nouvelles, il pourrait bien s’inscrire dans la grande tradition du rap belge (Tony est né à Bruxelles). Riez tant que vous voudrez, mais je préfère encore 100 fois ça à Diam's (alias la grosse truie).

- le marathon (162 matches en 6 mois) de la saison régulière de baseball vient de démarrer. L’occasion de mentionner que, même si je n’y connais rien, je me suis inscrit dans des ligues de fantasy, vous savez, histoire de tuer le temps au bureau. Promis, c’est la dernière fois que j’en parle. Aussi étrange que cela puisse paraître, ce sport peut rendre fou : exemple avec ce clip pris sur le vif pendant les playoffs 2004.