31 août 2007

AFC East Preview

Dans la série « je ne comprendrai jamais rien à l’organisation des compétitions de football dans ce pays », épisode n°237 : 4 semaines depuis la reprise, et c’est déjà la 7ème journée. Et ne me dites pas qu’il y a une explication valable, parce que ça n’a absolument aucun sens.
Retour à une compétition gérée par des professionnels.

AFC East Preview

New England Patriots

Qui a envie d’être Tom Brady ? Sérieusement. Ce type a tout ce dont on peut rêver : le physique, le talent, l’argent, les titres… Oh, et j’allais oublier : Gisèle Bündchen. A choisir, si je ne pouvais avoir qu’un seul article dans la panoplie de Tom… Mais je digresse. Brady et les Pats n’ont qu’un objectif cette saison, retourner au Superbowl pour le gagner. Rendez-vous compte, cela fait deux ans que le titre leur échappe. Une éternité pour Belichick et ses troupes. En conséquence l’équipe a été renforcée à l’intersaison, d’abord en défense avec l’arrivée d’Adalius Thomas et le « non-départ » d’Asante Samuel. Mais c’est surtout sur le marché des receveurs que les Patriots ont eu le plus d’impact. Wes Welker. Donte Stallworth. Randy Moss. Certes, Moss reste un pari, à ce stade de sa carrière. Cependant les risques sont limités pour les Pats. S’il fait un bide, ils sont toujours favoris pour le titre. Mais s’il retrouve un minimum de sa superbe d’antan, qui pourra stopper New England ?

New York Jets

La première année d’Eric Mangini à la tête des Jets a dépassé toutes les espérances : 10 victoires, une participation en playoffs, une attaque en net progrès et pas de blessure pour Chad Pennington. Les fans n’en ont pas cru leurs yeux. Le souci, désormais, sera de rééditer pareille saison. Si l’arrivée de Thomas Jones en provenance des Bears ne peut que faire progresser le jeu de course, la tâche ne sera pas simple pour autant. Le calendrier s’annonce plus compliqué, et l’effet de surprise ne jouera plus. Paradoxalement, les Jets pourraient continuer à progresser, mais gagner moins de matches que l’an passé.

Buffalo Bills

N’ayant toujours pas connu les playoffs au 21ème siècle, les Bills semblent en perpétuelle reconstruction. Cette année la franchise a laissé partir Willis McGahee et plusieurs vétérans en défense et fait clairement le pari de la jeunesse. Cela risque de poser des problèmes en défense, où l’inexpérience peut coûter cher, mais Buffalo place beaucoup d’espoirs sur son attaque. Une ligne offensive renforcée devra permettre au rookie Marshawn Lynch d’exploiter son potentiel et à J.P. Losman de continuer à progresser. Si la fin de saison dernière est une bonne indication, son association avec le receveur Lee Evans devrait produire bon nombre de touchdowns longue distance. Quant à retrouver les playoffs, cela semble largement prématuré.

Miami Dolphins

Ne mentionnez jamais le nom de Nick Saban devant un fan des Dolphins. Non seulement il a poignardé l’équipe dans le dos en retournant dans le foot universitaire, mais c’est aussi l’homme qui a préféré Daunte Culpepper à Drew Brees sur le marché des quarterbacks, une des erreurs les plus dramatiques dans l’histoire de la franchise et sans doute même de toute la ligue. Et regardez maintenant l’état de cette équipe. Un nouveau coach (Cam Cameron), une fois de plus un nouveau quarterback (Trent Green, qui va devoir monter qu’il peut encore jouer à 37 ans), une draft terriblement discutable (Ted Ginn plutôt que Brady Quinn ?), et une ligne offensive souvent considérée comme la pire de la ligue. Heureusement qu’il reste la défense, autour de l’incroyable Jason Taylor, pour entretenir un minimum d’espoir dans le sud de la Floride. Enfin, il y a toujours les cheerleaders...

PS : ne laissez pas passer votre dernière chance de vivre un automne palpitant et inscrivez-vous dans ma fantasy footbal league ! Il ne reste que quelques places, et on drafte ce dimanche : vous n’avez plus le choix.

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30 août 2007

NFC North Preview

Cerise sur la gâteau après le sans-faute de mardi soir : la défaite de Marseille à domicile.
O que ces mots sonnent doux à mes oreilles…
Et voilà enfin une raison pour regarder PSG-Marseille dimanche soir. Comme le dit dans sa grande sagesse Alexandre Ruiz, c’est le « Clasico des Clasicos », tout de même. Ça serait dommage de le manquer.
En attendant, retour outre-Atlantique.

NFC North Preview

Chicago Bears

Règle n°1 quand vous perdez le Superbowl : ne pas paniquer. Il est vrai que l’histoire récente n’incite pas à l’optimisme. Aucun battu du SB n’a réussi à retourner dans le grand match la saison suivante depuis des années. Cependant, si une équipe peut vaincre la malédiction, ce sont bien les Bears 2007. Une défense de fer et une division plutôt faible semblent leur assurer au minimum un retour en playoffs. Mais pour prétendre au titre Chicago aura besoin que répondent présent deux jeunes joueurs sous pression. Cedric Benson, désormais running-back titulaire, peut-il élever son niveau de jeu dans une équipe qui adore courir avec le ballon ? Et que dire de Rex Grossman ? Sous le feu des critiques toute la saison passée en raison de son jeu inconsistant (c’est le moins que l’on puisse dire) et d’un Superbowl catastrophique, est-il vraiment le quarterback qui peut mener cette équipe à la victoire finale ? Il va falloir qu’il le prouve rapidement. Les fans sont prêts à réclamer sa tête.

Green Bay Packers

Brett Favre. Brett Favre. Brett Favre. Brett Favre. Brett Favre. Ok, j’arrête. Mais c’est que tout tourne autour de lui à Lambeau Field. La série de matches consécutifs disputés. Le record de touchdowns de Dan Marino. Les larmes en direct à la fin du dernier match de la saison. Mais surtout un départ à la retraite repoussé encore et encore. On peut comprendre que Favre, s’il a toujours l’amour du jeu, veuille poursuivre sa carrière, mais cela fait-il avancer les Packers ? La défense devrait être OK comme l’an passé, sans doute même en progrès avec une année de plus pour A.J Hawk. Mais quid des armes à la disposition de Favre en attaque ? Son meilleur receveur, Donald Driver, est incertain pour l’ouverture de la saison, et c’est le rookie Brandon Jackson qui va devoir assumer d’emblée le jeu de course. Espérons que Brett ne regrettera pas d’être resté un an de trop.

Minnesota Vikings

Stopper la course et bien courir avec le ballon est la formule censée assurer le succès en football américain. Mais demandez aux Vikings si cela leur a réussi l’an passé. Je doute fort qu’ils soient affirmatifs à ce sujet. Le problème dans le Minnesota c’est qu’au-delà de fondations solides (défense contre la course, ligne offensive), l’équipe manque cruellement de playmakers. Adrian Peterson comble une partie de ce vide, mais pourra à elle seule résoudre l’équation quarterback inexpérimenté (Tarvaris Jackson) + zéro receveurs de qualité égale attaque anémique. Le jeu de passe des Vikings n’est tout simplement pas assez consistant pour en faire une menace dans cette division.

Detroit Lions

L’antithèse des Vikings. Pas de défense, un jeu de course inexistant (ça ne risque pas de changer avec Tatum Bell), et un coordinateur offensif qui rêve de jouer la passe sur chaque action, peu importe à quel point son quarterback est médiocre. Oui, les Lions sont spectaculaires et l’on est assuré de voir beaucoup de points marqués à chaque fois qu’ils jouent. Mais ça ne veut pas dire qu’ils gagnent des matches. Super rookie Calvin Johnson ou pas, Detroit a encore du chemin à faire.

29 août 2007

Une soirée merveilleuse

Les dieux du football ne sont pas seulement tout-puissants, ils sont aussi versatiles et capricieux.
Un jour ils peuvent vous assommer à coups de résultats plus détestables les uns que les autres.
Le lendemain vous remplir de joie en punissant les méchants et en récompensant les gentils.
Nouvel exemple ce mardi quand, après un week-end abominable, les dieux ont accédé à tous mes vœux dans la soirée : victoire de Brest au tirs aux buts (à Sète dans de la Coupe de la Ligue. C’est la fête), défaite de Guingamp dans la même compétition également aux t.a.b, première défaite de Lorient en championnat et enfin humiliation de Toulouse par Liverpool 4-0 en tour préliminaire de la LDC (« ...les grandes équipes, The Champions ! » Ha ha ha).
Au total, une excellente soirée, donc. J’en aurai presque oublié le foot américain. Mais hélas pour vous, une fois de plus, vous n’y échapperez pas.

AFC North Preview

Baltimore Ravens

Question : comment marquer des points face à une telle défense ? Réponse : je ne sais pas moi, il faut demander aux autres coordinateurs offensifs de la ligue. Ils ont peut-être une petite idée. Quoique. Autre question : Steve McNair est-il trop vieux. Réponse : oui, et c’est bien là le problème. Ce fut criant contre les Colts en playoffs l’an passé, quand les Ravens avaient besoin d’une étincelle part leur quarterback, qui n’est jamais venue. En attendant que Troy Smith, meilleur joueur universitaire avec Ohio State, prouve qu’il peut jouer QB chez les pros, les Ravens devront continuer à dominer leurs adversaires avec leur défense. Ray Lewis y veillera.

Pittsburgh Steelers

Après 15 saisons passées à crier sur la touche, Bill Cowher, emportant avec lui sa mâchoire proéminente et son titre de champion, a fini par quitter le club, laissant à Mike Tomlin la lourde tâche de lui succéder. Celui-ci devrait pouvoir compter pour cela sur un Ben Roethlisberger qui, après une intersaison sans pépins, pourrait bien retrouver le niveau de ces 2 premières saisons dans la ligue. Dans une division aussi relevée et avec une attaque qui va désormais s’appuyer plus régulièrement sur le jeu de passe, Big Ben sera la clé du succès des Steelers cette saison.

Cincinnati Bengals

L’intersaison des « Cinmates » aura été relativement calme sur le plan judiciaire. C’est déjà un progrès. Certes, Chris Henry est suspendu pour la première moitié de la saison régulière, mais ça ne devrait pas poser de véritable problème. Avec Carson Palmer, Rudi Johnson, T.J Housh’ et Ocho Cinco, les Bengals sont largement pourvus en attaque. Ils savent comment marquer des points. Malheureusement, marquer des points contre les Bengals semble aussi être une formalité, en témoigne cette défense gruyère l’an passé. Peut-elle s’améliorer ? Le coach Marvin Lewis a beau être un spécialiste de la défense, la seule addition du cornerback débutant Leon Hall ne laisse que peu d’espoir dans ce domaine. Retrouver les playoffs ne sera pas simple, malgré tout le talent offensif de cette équipe.

Cleveland Browns

Est-ce la fin du tunnel dans l’Ohio ? Les fans aimeraient au moins croire que c’est le début d’une nouvelle ère. Victorieuse, cette fois. Ce qui provoque ce nouvel espoir à Cleveland, c’est bien entendu la récente draft et l’arrivée du left tackle Joe Thomas, certes, mais surtout de Brady Quinn. Cette franchise tient-elle enfin le quarterback dont elle rêve depuis sa renaissance en 1999. La réponse ne sera sans doute pas connue cette saison, car Quinn a peu de chance de démarrer comme titulaire, barré qu’il est par les pourtant peu efficaces Charlie Frye et Derek Anderson. Et les Browns vont certainement devoir patienter avant de connaître le succès. Ils n’ont pas encore les armes pour triompher dans une AFC aussi compétitive.

27 août 2007

Un football plutôt que l'autre

Je suis fatigué. Courbaturé de m’être trop fait marcher dessus depuis trois jours. Inutile de le dire, mais il ne faudrait pas que ce genre de week-end se reproduise trop souvent. Ça pourrait me ruiner la santé. Mais jugez plutôt.
Vendredi soir, j’ai écouté mon équipe favorite (correction : la seule équipe que je supporte) se faire démolir 3-0 par Nantes, qui figure en bonne place dans mon Top 5 de la haine. Pas bon pour la digestion. En prime, Guingamp a arraché la victoire dans les dernières minutes. Encore un coup à l’estomac.
Samedi après-midi, j’ai assisté avec horreur à la première victoire marseillaise de la saison. Je sais bien qu’il fallait que ça arrive un jour, mais quand même. J’avais oublié à quel point ça faisait mal aux dents.
Samedi soir, j’ai entendu Lorient égaliser en toute fin de match à Bordeaux. Franchement, ils commencent à m’échauffer la bile, ces « Merlus »…
Et enfin dimanche après-midi, alors que je savourais en silence une nouvelle défaite du PSG à domicile, j’ai vu Pierre-Alain Frau (!) égaliser à 3 minutes de la fin. Et dire que Pauleta avait raté un pénalty…
Non, vraiment, rien ne m’aura été épargné. Même cette petite douceur finale pour faire passer la pilule des autres résultats m’aura été enlevée de la bouche.

C’est pourquoi, histoire de penser à autre chose, je remets ça avec le foot américain. Ne criez pas ! Je sais que vous vous en foutez, mais sachez-le : vous n’êtes pas obligés de me lire.

NFC West Preview

Seattle Seahawks

L’an passé tous les éléments étaient réunis pour une dégringolade à Seattle. Après s’être faits voler au Superbowl XL et avoir mis Shaun Alexander sur la couverture de Madden, les Seahawks étaient clairement en position délicate. Comme prévu, non seulement Alexander s’est cassé le pied, évidemment, mais Hasselbeck a lui aussi été écarté des terrains un moment. Pour quel résultat ? Contre toute attente, les Seahawks ont relevé le défi pour gagner leur division et pousser les Bears à la prolongation en playoffs : pas mal pour une équipe que tout le monde était prêt à enterrer. Cette saison, l’attaque semble de nouveau en bonne santé et les points devraient s’accumuler, mais c’est principalement la défense qui, autour d’un excellent trio de linebackers, paraît en progrès. Pour toutes ces raisons, et parce qu’ils ont l’expérience de la victoire, les Seahawks seront de nouveau l’équipe à battre dans la NFC West.

St Louis Rams

A l’attaque ! Voilà clairement le mot d’ordre de l’armada des Rams. Battre l’adversaire en affolant les tableaux d’affichages. Cela sera-t-il suffisant pour renouveler les succès du « Greatest Show on Turf » des années Kurt Warner/Marshall Faulk ? Pas sûr, mais l’addition de McMicheal, de Bennett et du rookie Leonard au terrible quatuor Bulger/Jackson/Holt/Bruce propulse obligatoirement les Rams dans le top 3 des attaques les plus explosives de la NFL. Reste à savoir si la défense pourra arrêter qui que ce soit. Il en auront tout de même parfois besoin s’il veulent atteindre les playoffs.

San Francisco Forty-Niners

Bonne surprise, les Niners sont de retour ! D’accord, le retour des jours de gloire des années 80 et du début des années 90 n’est pas pour demain, mais San Francisco a des raisons d’espérer. Frank Gore s’est révélé comme un running-back de tout premier plan et le quarterback Alex Smith continue sa progression dans une équipe qui a surtout étonné l’an passé par sa capacité à bien défendre, spécialement en fin de saison. Le coach Mike Nolan espère que Nate Clements, le cornerback payé au prix (très) fort sur le marché des transferts, aidera la défense à gagner en constance. Suffisamment pour accrocher les playoffs ? Si l’arme secrète Vernon Davis explose au plus haut niveau, les 49ers peuvent rêver.

Arizona Cardinals

Est-ce enfin leur année ? Il serait temps, parce que c’était censé être l’année dernière, mais comme d’habitude, ces éternels losers que sont les Cards ont encore échoué. Lamentablement (5 victoires). Dans une division aussi ouverte, sans doute la plus ouverte de la ligue, Arizona a pourtant une carte à jouer. Car cette saison, si les Cardinals ont toujours un oiseau sur leur casque, ils ont aussi un nouveau coach, Ken Whisenhunt, venu de Pittsburgh avec un nouveau schéma en attaque. Avec Edgerrin James, le duo de receveurs Fitzgerald/Boldin, et une ligne offensive enfin en progrès, il a les armes pour réussir. Du moment que Matt Leinart ne se disperse pas trop du côté d’Hollywood…

24 août 2007

N'oublions pas le soccer

Il n’y a pas de mots pour décrire à quel point c’est génial de jouer dans des fantasy leagues.
Je sais que je prêche dans le désert, mais croyez-moi, ce jeu peut rendre vos petites vies minables tellement plus excitantes. Hier soir par exemple, j’ai choisi au 4ème tour d’une de mes drafts Donald Driver, des Packers de Green Bay, en tant que receveur numéro 1 pour mon équipe. Pas de quoi être trop excité, mais un joueur solide, productif, sur qui je devais pouvoir compter pendant toute la saison.
Mais en me connectant ce matin sur espn.com, voilà ce que j’ai découvert avec horreur : « Packers’ Driver injures right foot ». Nooon !
Le choc initial passé, j’ai pu lire la dépêche complète et comprendre que la blessure à la cheville n’était peut-être pas trop sérieuse et qu’on en saurait plus après des examens approfondis. Quand même, le mal était fait. Vous pensez que je vais surfer toute la journée sur les sites bien informés afin d’en savoir plus ? Vous me connaissez trop bien. Vous vous dites que je suis déjà en train d’imaginer le pire, comme une fracture qui me priverait de mon receveur n°1 pour toute la saison ? Encore vrai. Si les résultats sont mauvais, ce truc pourrait réellement me pourrir le week-end. Je veux dire, je drafte ce type, et trois heures après il sort du terrain sur une civière dans un stupide match de pré-saison ? Je ne sais pas ce qui me retient de lâcher un chapelet de gros mots.
Enfin, espérons que tout ira bien pour Donald. Et si jamais ce n’était pas le cas, vous savez quoi ? Tant pis. Car voilà bien l’essence de la fantasy : vivre dangereusement. Prendre des risques. Et toujours s’attendre au pire.

Bien. Ce n’est pas parce que je suis plongé jusqu’au cou dans les problèmes de santé des joueurs de la NFL que je n’ai pas de temps à consacrer aux sports mineurs comme le soccer. Du moins, suffisamment pour en penser ça :

- vous savez comment j’aime ma Ligue 1 Orange® : ennuyeuse, ridicule, et prévisible. C’est pourquoi j’ai un problème avec ce début de championnat. 2 défaites d’affilée pour Lyon ? Lorient, Le Mans et Nancy dans le trio de tête ? Rennes qui gagne un match au mois d’août ? Mais qu’arrive-t-il à cette bonne vieille D1 ? Je ne la reconnais plus ! Je suis un vieux garçon, je ne supporte pas que l’on bouscule mes habitudes. Heureusement qu’il reste le PSG : ils trouvent toujours le moyen d’être minables.

- Je ne vous cacherai pas que voir Lorient en tête du championnat me rend légèrement nauséeux. Certes, Lorient n’est pas Guingamp, et je sais que leur série ne va pas durer, mais quand même. Une victoire à Bordeaux ce week-end, et je pourrais devenir malade pour de bon.

- Wiltord à Rennes. Je vais le répéter encore une fois : c’est n’importe quoi. Un des transferts les plus stupides de ces dernières années, plus stupide encore que Dhorasoo au PSG et dans la lignée de tous ces clubs qui ont signé Stéphane Dalmat. Mais avec un peu de chance, il ne coulera pas le club. Ce qui rend ce transfert tout de même cent fois plus intelligent que l’arrivée de Barthez à Nantes la saison dernière.

- Nantes, justement, où le Stade Brestois est prêt à l’exploit ce soir. Saviez-vous que ces équipes se sont rencontrées pour la dernière fois en championnat lors de la saison 90/91 ? C’était la dernière saison de Brest en D1. Ah, ces souvenirs de matches… Je sens que je vais verser ma petite larme. (Message aux joueurs brestois : humiliez ces pourris chez eux. Merci d’avance.)

- Alors comme ça, les Bleurks ont battu la Slovaquie 1-0 en match amical ce mercredi ? Et alors ? On ne soulignera jamais assez le degré d’ineptie de ce genre de match. Si vous l’avez regardé dans son intégralité, cela ne peut signifier qu’une seule chose : que votre vie est encore plus misérable que la mienne. Ou bien que vous vous appelez Thierry Gilardi.

- Un mot de baseball pour terminer. Mercredi soir, Texas a battu Baltimore 30 à 3. Je ne suis pas un spécialiste, mais tout de même, ça fait beaucoup. Tellement que la dernière fois qu’une équipe a inscrit 30 runs dans un match, c’était en 1897 ! Wow. Et Texas est une équipe minable, en plus. Dieu sait que le baseball ne ressemble à aucun autre sport, et surtout pas à notre football, mais disons que si samedi soir Nice bat Toulouse 12 à 1, ce pourrait faire un bon équivalent.

PS
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AFC West Preview

Pourquoi s'arrêter en si bon chemin?
Une division de plus au compteur: l'AFC West

San Diego Chargers

L’an passé, ils étaient la meilleure équipe de la ligue, alignant 14 victoires pour seulement 2 défaites (pour un field goal d’écart à chaque fois) dans le sillage d’une attaque virtuellement innarrêtable emmenée par un fabuleux LaDainian Tomlinson. Et puis il y a eu cette défaite en playoffs contre les Patriots (encore de 3 points, décidément), suivie dans la foulée du limogeage de Marty Schottenheimer. Le message des dirigeants est clair : les Chargers, taillés pour gagner le titre avec 11 (!) ProBowlers dans l’effectif, ne peuvent plus se permettre ces éliminations prématurées. Le nouveau coach Norv Turner n’a pas d’autre alternative que de conduire cette Rolls au Superbowl, parions que pour y parvenir il a une idée derrière la tête : donner le ballon à LT. Encore et encore.

Denver Broncos

Retrouver les playoffs après une baisse de régime fatale en fin de saison dernière est la priorité dans le Colorado. Jay Cutler, prometteur mais pas décisif après son intronisation en tant que titulaire, doit maintenant prouver qu’il est le quarterback capable de mener sa franchise à la victoire. Il comptera pour cela sur un jeu de course toujours efficace, renforcé par l’arrivée de Travis Henry, et sur une défense qui devra se reprendre après avoir craqué l’an dernier dans les matches couperets. Mike Shanahan ne laissera pas une telle chose se reproduire. Les fans, eux, n’apprécieraient pas franchement que leurs Broncos gaspillent 2 années de suite le plus formidable avantage du terrain dans toute la NFL : l’altitude du Mile High Stadium.

Kansas City Chiefs

Alleluia, Larry Johnson a signé ! Son nouveau contrat bien juteux en poche après un interminable bras de fer avec les dirigeants de la franchise, LJ va pouvoir reprendre le travail et porter de nouveau sur ses épaules toute l’attaque des Chiefs. Interrogation de taille, cependant, après ses 416 portés de balle l’an passé : combien de temps pourra-t-il tenir à ce rythme insensé avant que son corps ne se brise en petits morceaux ? En attendant, les Chiefs n’ont pas vraiment le choix. Entre leur faiblesse en receveurs et l’incertitude au poste de quarterback (Brodie Croyle ou Damon Huard ?), seul le tight-end Tony Gonzalez est susceptible de soulager LJ. Dans une division aussi forte et une AFC toujours plus compétitive, cela semble un peu juste pour rééditer l’exploit de 2006 et atteindre les playoffs.

Oakland Raiders

Les Raiders ont gagné deux matches l’an passé. 2 matches. Coupable toute désignée, leur attaque, plombée par un mauvais coaching, d’horribles quarterbacks et une ligne offensive pire que tout, fut particulièrement atroce. Voilà pourquoi les Raiders ont choisi ce printemps JaMarcus Russell, le quarterback de LSU, avec le premier choix de la draft. Mais devinez quoi : Russell n’a toujours pas signé son contrat ! Officiellement il s’agit d’un désaccord financier, mais la réalité est que Russell ne veut pas jouer pour les Raiders. Il ne veut pas se faire massacrer par les défenses adverses tous les dimanches parce que personne n’est là pour le protéger ! Prévoyant, Oakland a tout de même réussi à signer Daunte Culpepper, dont personne ne voulait plus, pour éventuellement en faire le nouveau titulaire. Si Culpepper peut redevenir la moitié du quarterback qu’il était en 2004 avec les Vikings, ce serait un progrès énorme pour cette équipe. Encore faut-il que les genoux tiennent. Deux autres signes d’espoir pour la saison qui vient : la qualité de la défense, plutôt sous-estimée car pas vraiment aidée par l’escouade offensive, mais surtout ce simple fait, évident : en aucun cas ils ne peuvent être aussi mauvais que la saison dernière.

23 août 2007

NFC South Preview

Enorme succès pour la première preview hier! Je n'en reviens pas. En plus, ça tombe vraiment bien, parce que j'en ai encore plein en stock. Comme cette division plutôt agitée, la NFC South.

New Orleans Saints

Ils ont bousculé la hiérarchie de la ligue l’an passé avec une saison inespérée (11-5), la meilleure de l’histoire de la franchise (défaite à Chicago en finale de la NFC). Difficile de ne pas croire de nouveau en eux. Drew Brees est sans problème dans le top 5 des quarterbacks NFL, Reggie Bush est déjà une superstar, Marques Colston devrait poursuivre sur la lancée de sa fantastique saison de rookie, sans oublier que Deuce McAllister est toujours là… Si la défense tient et continue à être épargnée par les blessures, on voit mal ce qui pourrait empêcher les Saints de conserver leur titre dans cette division. Il sera temps alors de rêver de Superbowl.

Carolina Panthers

Déception majeure en 2006, les Panthers n’avaient jamais réussi à trouver leur rythme en attaque, coinçant désespérément sur les troisièmes tentatives et incapables d’exploiter pleinement les talents du receveur star Steve Smith. Les choses peuvent-elles changer cette saison ? Une chose est sûre, si Jake Delhomme peine à retrouver son meilleur niveau, le coach John Fox, avec son poste en jeu, n’hésitera pas à le reléguer sur le banc au profit du nouveau venu David Carr. L’autre clé pour les Panthers sera encore et toujours le jeu de course. Si au moins DeShaun Foster et DeAngelo Williams pouvaient tenir une saison complète sans se blesser.

Atlanta Falcons

C’est officiel, Michael Vick a décidé de plaider coupable devant la cour fédérale de l’Etat de Virginie dans le scandale des combats de pit-bulls. Ce qui signifie qu’il sera prochainement condamné à une peine allant de 1 à 5 années de prison. Ce qui veut dire aussi qu’il ne jouera plus jamais un match avec les Falcons. Et qu’il existe désormais une réelle possibilité que sa carrière dans la NFL soit terminée. A 27 ans. Je ne voudrais pas avoir l’air trop emphatique, mais ceci est bien l’un des exemples les plus tragiques de talent gaspillé dans l’histoire du sport (Len Bias mourant d’une overdose de cocaïne au lendemain de la draft en 1986 est définitivement hors concours). A la recherche d’une comparaison valable pour que ceux d’entre vous qui n’êtes pas familiers avec le football américain puissiez comprendre la portée de cette nouvelle, voici ce que j’ai pu trouver de plus approchant : imaginez que Ronaldinho (spectaculaire, extrêmement talentueux, pas forcément décisif dans les grands matches, mais un joueur qui vous fait retenir votre souffle à chaque fois qu’il touche la balle, quelqu’un que vous paieriez volontiers pour voir jouer, exactement comme Vick) soit envoyé en prison pour avoir, disons, entretenu un réseau de call-girls. Et que nous ne sachions pas s’il rejouera un jour. Dommage, non ? Et bien, c’est ce qui arrive avec Mike Vick. Sauf que c’est encore pire pour son équipe. Le Barça sans Ronaldinho resterait une grand équipe. Les Falcons ? Ils sont cuits. Coincés avec Joey Harrington comme quarterback. Inutile de le dire, ils ne vont pas gagner beaucoup de matches cette saison.

Tampa Bay Buccaneers

Accumuler les quarterbacks est-il la solution pour rebondir après une atroce campagne 2006 (4 victoires, 0/6 dans la division) ? Vu qu’on ne peut en faire jouer qu’un seul à la fois, rien n’est moins sûr. L’important, c’est d’en trouver un qui soit à peu près décent. Jeff Garcia a de bonnes chances de l’être, il l’a prouvé l’an passé avec les Eagles. Cela dit, à 36 ans, Garcia n’est pas le futur de cette franchise. Et le poste de quarterback n’est pas le seul à poser problème à Tampa. Running back, par exemple : « Cadillac » Williams, explosif en tant que rookie, est devenu « 4L » l’an passé, principalement en raison de blessures à répétition. Il ferait bien de se remettre, car les Bucs ne sont pas franchement équipés en attaque, spécialement en receveurs : Joey Galloway, et qui d’autre ? Côté défense, l’escouade naguère dominante n’est plus que l’ombre d’elle même. On verra si le rookie defensive end Gaines Adams peut aider les vétérans Derrick Brooks et Ronde Barber à redresser le cap. Si c’est le cas, Tampa a de bonnes chances de jouer un rôle dans cette division et, pourquoi pas, lutter pour une wild-card.

22 août 2007

AFC South Preview

Je ne vais pas vous mentir, je suis excité par la saison NFL qui démarre dans un peu plus de 15 jours. Vraiment excité. Et s’il n’y avait encore que ce qui va se passer sur le terrain… Mais la fantasy est en train de me transformer en nerd absolu ! Si je vous disais le temps que je passe chaque jour à préparer mes futures équipes, vous ne me croiriez pas. En même temps, c’est ça ou regarder la pluie tomber dehors, alors…
Enfin. Je suis à fond dans la NFL, je ne suis pas sûr que quelqu’un lise encore ce blog, pourquoi me gêner ? Pourquoi ne pas se lancer dans une preview détaillée ? Qu’est-ce que ça peut faire ? J’ai du temps à perdre, autant le perdre à ça :

NFL Preview 2007

Pour les novices, la NFL (National Football League) est composée de 32 équipes partagées entre la NFC (National Football Conference) et l’AFC (American Football Conference), elles-mêmes formées de 4 divisions chacune, soit en tout 8 divisions de 4 équipes.
A tout seigneur, tout honneur, démarrons avec la division des champions en titre, l’AFC South.

Indianapolis Colts

Enfin débarrassé de l’image de loser qui lui collait à la peau après tant d’échecs dans les matches décisifs, Peyton Manning peut porter fièrement sa bague de champion. Son obsession, à présent : retourner au Superbowl. Offensivement, pas de problème, les Colts devraient continuer à enchaîner les touchdowns, et ce malgré la retraite de l’énorme left tackle Tarik Glenn. Avec Manning aux commandes, la paire de receveurs Marvin Harrison/Reggie Wayne toujours sans équivalent dans la NFL et Joseph Addai qui a prouvé dans les playoffs l’an passé qu’il était le futur au poste de running back, l’attaque d’Indy semble une nouvelle fois inarrêtable. Toutefois, de l’autre côté du terrain, la défense du titre s’annonce autrement difficile. Historiquement mauvaise contre la course la saison dernière (je n’ai plus les chiffres en tête, mais les Colts se sont littéralement fait marcher dessus en 2006), la défense s’était miraculeusement reprise en playoffs pour faire mentir les statistiques et aller jusqu’au bout. Seul souci, elle s’est encore appauvrie à l’intersaison. Certes, la star des defensive ends Dwight Freeney a signé un nouveau et juteux contrat, mais cela ne compensera pas de nombreux départs, ni la blessure du tackle « Booger »McFarland. Les Colts, malgré tout, sont encore largement favoris pour remporter au minimum leur division. Ensuite ? S’il peuvent encore se remettre à stopper la course…

Jacksonville Jaguars

Après avoir alterné en 2006 le meilleur (des victoires convaincantes face au champion en titre Pittsburgh et face au futur champion Indy) et le pire (deux défaites contre Houston) pour finalement manquer les playoffs, les Jaguars sont à la recherche de constance. Le coach Jack Del Rio sait qu’il n’a plus le choix. S’il veut sauver sa tête, il va devoir enfin concrétiser le potentiel son équipe et répondre au plus vite à la question suivante : Byron Leftwich est-il le quarterback qui fera gagner cette franchise ? Si seulement il était aidé par ses receveurs Matt Jones, Reggie Williams ou Ernest Wilford : qui veut la balle ? Au moins les Jags ont-ils décroché le gros lot avec la boule de bowling Maurice Jones-Drew, 15 touchdowns comme rookie la saison dernière, virtuellement impossible à plaquer, une chance de gros gain à chaque fois qu’il touche la balle. Et puis Jacksonville peut toujours s’appuyer sur sa défense, l’une des plus physiques de la NFL. Ce sera grâce à elle que les Jaguars parviendront peut-être à menacer les Colts dans cette division.

Tennessee Titans

L’amour immodéré de Pacman Jones pour les clubs de strip-tease lui ayant coûté un an de suspension (en attendant la suite ?), la seule et unique star des Titans sera bel et bien Vince Young, le quarterback phénomène à qui l’on va demander de porter la franchise sur ses jeunes (j’allais dire « frêles », mais à la réflexion…) épaules. 8 victoires et 5 défaites comme titulaire dans son année de rookie, c’est peu de dire que Young a impressionné par ses courses et son leadership. Probablement éblouis par tant de talent, les dirigeants des Titans ont laissé partir Travis Henry et Drew Bennett à l’intersaison, laissant l’effectif dans l’incertitude au poste de running-back et dangereusement faible en receveurs. Le message pour Young est clair : débrouille-toi tout seul pour nous faire gagner. Cela risque d’être un peu juste. Et surtout, Vince, please, tâche de ne pas devenir une nouvelle victime de la « Madden curse ».

Houston Texans

Houston va peut-être s’en vouloir pour toujours d’avoir choisi le defensive end Mario Williams plutôt que Reggie Bush ou Vince Young dans la draft 2006. en fait, c’est déjà le cas, même si Williams a de bonnes chances de devenir un bon joueur. A l’entame de leur sixième saison dans la ligue, les Texans semblent de nouveau en reconstruction. David Carr, sacké jusqu’à la nausée derrière une ligne offensive indigne, est parti, remplacé par Matt Schaub, prometteur mais terriblement inexpérimenté. Le vrai souci des Texans reste qu’ils ne font peur à personne. Andre Johnson est toujours la seule option viable comme receveur et Ahman Green, en provenance de Green Bay, est sur le déclin. Ajoutez à cela une ligne offensive éternellement en chantier et une défense toujours vulnérable, et ce pourrait bien être une nouvelle saison longue, très longue dans le Texas.
PS: encore 7 places dans la Ligue 1 Orange Yahoo! Fantasy Football League. Un mystérieux inconnu s'est inscrit (merci), il ne vous reste qu'à suivre son exemple. Cliquez ici, puis sur "Join Custom", entrer le numéro de la ligue (278204), le mot de passe (edd) et vous n'avez plus qu'à choisir le nom de votre équipe parmi la liste proposé par mes soins. Promis, c'est génial.

17 août 2007

Un peu trop de matches

Je n’ai pas honte de l’admettre, j’ai passé beaucoup trop de temps à regarder du foot à la télé depuis 15 jours. Beaucoup trop.
Dès que j’ai réalisé cela, j’ai immédiatement appelé mon avocat pour lui demander d’entamer une action en justice contre Frédéric Thiriez et Canal+ afin d’exiger que les heures précieuses que j’avais perdues devant leur produit me soient rendues. « Laissez tomber » m’a-t-il répondu, « on ne peut pas gagner contre ces gens-là, ils sont trop puissants. » Espèce de lâche.
Quoiqu’il en soit, et en attendant de changer de représentant légal, voilà ce que j’ai retenu de ces trois premières journées :

- alors comme ça, Paris est mauvais ? Quelle surprise. Quel coup de tonnerre dans le paysage footballistique hexagonal. Certes, l’ogre lorientais est venu une nouvelle fois s’imposer au Parc au mois d’août (chances que le calendrier programme une 3ème fois d’affilée un Paris-Lorient en août prochain : une sur dix mille fois la hauteur de la Tour Eiffel), mais cela n’explique pas une telle nullité intrinsèque. Regardez cette défense, par exemple : Armand, Bourillon, Camara, Mendy (!), plus Clément et Digard (qui ça ?) en milieux défensifs. Ce qui reste d’attaquants dans notre championnat en salive d’avance.

- trois matches pour Marseille, zéro victoire (ricanements obligatoires), et trois maillots différents arborés : le blanc classique, le blanc à rayures bleues et l’immonde orange fluo. Les dirigeants espèrent sans doute que les supporters seront assez stupides pour acheter la collection complète. Je pense que c’est un bon calcul. Une bonne proportion de ces abrutis n’hésitera pas à investir dans au moins deux de ces maillots : un pour les jours de matches, un autre pour le reste de la semaine.

- une vaste conspiration, ourdie par la Ligue, la presse, les arbitres et Canal +, est à l’œuvre pour déstabiliser Lyon. Ce plan machiavélique a déjà coûté une défaite aux Lyonnais (c’est une preuve irréfutable, non ?) et s’attaque sans pitié aux ligaments croisés de leurs capitaines, l’un après l’autre (Coupet, puis Cris. Qui est le prochain sur la liste ?) Dans un dernier développement, « ils » ont interdit à Lyon de jouer ce mercredi, provoquant ainsi la chute au classement du club rhodanien à la 11ème place. Mais où s’arrêteront-ils ?

- attrapez le calendrier le plus proche et votre plus beau crayon fluo : 1er décembre 2007, 20h00, 16ème journée, Le Mans-Nancy, choc au sommet de notre championnat. Vous êtes prévenus.

- fatigués de la saga Wiltord ? Partira, partira pas, viendra à Rennes, ne viendra pas… Je le déclare solennellement, s’il vient à Rennes, c’est une énorme connerie. S’il va dans un autre club aussi, d’ailleurs. Pareil s’il reste à Lyon. Envoyons-le au Qatar. Il est plus que temps.

- Metz et Auxerre n’ont toujours pas de points et ont l’air vraiment, mais vraiment, catastrophiques cette saison. J’imagine que c’est le prix à payer quand on fait signer un contrat à un Maoulida, qui a déjà immortalisé sa saison à Auxerre en ratant ces 2 pénaltys contre Bordeaux. Enfin, les dirigeants sont stupides, tout le monde le sait… Tout ça pour vous dire de remettre une couche de fluo sur le 1er décembre : Metz-Auxerre, mes amis, Metz-Auxerre, vous avez bien lu, est programmé dans cette 16ème journée d’ores et déjà mythique qui verra peut-être la première victoire d’une de ces deux équipes. A moins que, qui sait, un 0-0…

- je le confesse, je frapperais avec plaisir Olivier Rouyer avec ma télécommande. Sur les 9 matches diffusés par Canal+ et Canal+ Sport depuis le début de saison, Rouyer a fait le « consultant » dans CINQ d’entre eux. Cinq. Dont quatre sur les six derniers. Est-ce parce qu’il est le grand copain de Platini ? Parce que Canal n’a plus d’argent ? Parce qu’ils veulent nous dégoûter du foot une bonne fois pour toutes ? Je ne comprends pas. A ce degré de surexposition, c’est de la torture pure et simple pour le téléspectateur. Sa voix, ses jugements hâtifs, ses ricanements de hyène, sa bêtise en général : cet homme vous derait presque tolérer Jean-Michel Larqué.

- quelle dose d'Olivier Rouyer ce week-end? Entre Sochaux-Monaco, Nice-Rennes et Marseille-Nancy, je ne doute pas qu'il saura trouver une place. Il est probablement temps que je trouve quelque chose à faire d'ici à demain.

10 août 2007

Humeur massacrante

Un de mes collègues de boulot m’a fait remarqué hier que j’étais de mauvaise humeur (Qu’y a-t-il de plus improbable dans cette phrase ? Que j’aie encore un travail ? Que j’aie réellement un « collègue » ? Ou bien que je sois resté maussade toute la semaine ? A vous de me le dire). « Ouais, c’est vrai », lui ai-je répondu (il aurait été inutile de nier). Puis, comme s’il se sentait réellement concerné par mes états d’âme, ce même collègue m’a simplement demandé : « Pourquoi ? » Et je n’ai pas su quoi répondre.
Il fallait que je réfléchisse. Qu’est-ce qui pouvait bien causer chez moi cette disposition d’esprit franchement irritable ?
Etait-ce le boulot ? Certainement pas. Il n’était pas plus ennuyeux que d’habitude, autant que je puisse en juger. Et puis de toute façon, n’est-ce pas ce que tout boulot est censé être ? Mortellement ennuyeux ?
Etait-ce quelque chose de désagréable que quelqu’un m’aurait dit ? Aucun souvenir de ce côté-là. Et j’ai pour habitude de ne rien prendre personnellement, alors…
Ma vie sociale inexistante, peut-être ? Mais pourquoi dans ce cas s’en inquiéter tout d’un coup ? Ce n’est pas comme si elle était soudain devenue plus inexistante que durant les 5 dernières années. Il fallait aller chercher des raisons ailleurs.

Je suis donc allé sur Internet, là où aucune question ne reste en suspens. Et la réponse, je l’avais sous les yeux : le Grand Cirque du Sport Mondial, une fois de plus, était en train de me pourrir la vie.
Telle les grands fleuves formés de multiples ruisseaux, mon humeur pourrie résultait des petits agacements accumulés à la lecture des nouvelles : il ne pouvait y avoir d’autre explication.

Laissez-moi à présent détailler, dans l’ordre croissant, le top 5 des choses qui m’ont le plus énervé cette semaine :

- si seulement j’avais pu être Dario Franchitti. Jamais entendu parler de lui ? OK, voilà ce que vous avez besoin de savoir : il a 34 ans, il est écossais (oui, je sais, le nom…), il est pilote d’IndyCar, et c’est aussi l’homme le plus chanceux de la planète. Ce type est en effet sorti indemne de cet accident ultra-spectaculaire le week-end dernier. Incroyable. Je ne croyais pas que je le dirais de si tôt, mais ce crash était presque aussi terrifiant que celui de Kubica en juin au GP du Canada. D’accord, me direz-vous, mais ça ne suffit pour vouloir être à sa place. C’est entendu. Mais si je rajoute que le garçon a aussi gagné les 500 Miles d’Indianapolis cette année, grâce à une interruption due à la pluie, vous commencez à devenir légèrement jaloux, non ? Et maintenant, le coup de grâce : Dario est accessoirement marié à Ashley Judd. Autant de chance gaspillée sur un seul individu ? C’est vraiment dégueulasse.

- vous êtes des lecteurs réguliers, donc Barry Bonds et le record des home-runs n’ont aucun secret pour vous. Je vous ai même montré le n°755 en début de semaine. Depuis, Bonds a battu le record (c’était mardi soir) avec le n°756, et plusieurs médias français ont décidé d’évoquer l’exploit. Pourquoi, je me le demande, étant donné que 97% de la population de ce pays n’a pas la moindre idée de ce qu’est un « home-run »… Toutefois, j’aurais pu louer cet effort d’ouverture sur les States, si seulement nos amis journalistes avaient pris la peine de faire leur travail correctement : télés ou journaux, personne n’a été capable de dire que Bonds avait frappé son home-run contre les Washington Nationals, au contraire répétant en chœur que le match avait eu lieu face aux San Diego Padres (l’équipe contre laquelle Bonds avait égalé le record 3 jours plus tôt). J’ai même lu que Bonds était un joueur des « San Francisco Padres »… Ce ne sont que des détails, évidemment, mais tout de même. Aucun de ces « journalistes » n’avait le temps de se connecter sur espn.com pour vérifier l’info ? Personne dans ces « rédactions » ne maîtrise suffisamment l’anglais ? Je me répète, mais pourquoi parler de Barry Bonds (au moins il n’est pas devenu « Gary Bond », ou quelque chose dans le genre, dans l’affaire) quand on ne sait rien de rien sur lui et que de toute façon on n’a pas envie de chercher ? Foutus journalistes. Sans doute qu’ils sont trop occupés à écrire un énième article à propos de Laure Manaudou (j’y viens très vite). Je les méprise. BONUS : 2 vidéos amateurs du home-run n°756. Une première à peu près visible, et une autre quasi insoutenable qui tourne au chaos absolu à partir du moment où la balle atterrit dans les tribunes (regardez-la arriver !) Avec un son distordu et des hurlement effrayants, ce clip pourrait bien entrer dans l’histoire sous le nom de « The Barry Bonds Project »

- encore 37 journées de Ligue 1 Orange® avant la fin du championnat. Je ne tiendrai probablement pas jusqu’au bout si un téléspectateur désespéré ne se décide pas à envoyer un colis piégé à Laurent Paganelli. Vous savez, histoire de le faire taire un moment et de lui cramer sa tignasse blonde. Quoiqu’il en soit, je constate que de plus en plus de voix se font entendre pour critiquer le spectacle lamentable proposé sur les terrains français. Même « L’Equipe » s’y met, c’est dire si ça va mal. En quoi est-ce que ça m’agace ? J’imagine que c’est parce que cela fait des années que je le dis, bien avant la naissance de ce blog en réalité (et pourtant vous avez dû remarquer que c’était un thème récurrent ici…) Je me sens un peu comme Galilée dans cette affaire, incompris parce qu’en avance sur mon temps (la leçon, comme toujours : ne jamais avoir raison avant les autres). Cela dit, j’attends avec impatience le Metz-Lille, dimanche à 18h sur Canal+ Sport. Il semblerait en effet que Canal ait décidé d’adopter une tactique légèrement vicieuse dans l’optique des renégociations des droits télé avec la Ligue : diffuser l’affiche potentiellement la plus minable tous les dimanche après-midi pour pouvoir dire à Thiriez et compagnie dans quelques mois : « Mais qu’est-ce que c’est que ces matches pourris qu’on achète à prix d’or ! ». Il se pourrait même que Canal donne carte blanche aux commentateurs pour descendre en flamme les deux équipes (on en a eu un avant-goût lors de Le Mans-Metz l’autre jour). J’attends de voir où cela va nous mener, mais voilà qui pourrait relever quelque peu l’intérêt de la compétition. Et si jamais Canal remplaçait prochainement Alexandre Ruiz par un animateur effectivement doté d’un cerveau en état de marche, alors tout deviendrait possible.

- Plus un mot sur Laure Manaudou. Pitié. Je vous en supplie. Je ne veux plus en entendre parler. Elle pourrait encore changer dix fois d’entraîneur et finir par opter pour Flipper le dauphin, choisir d’aller habiter en Ouzbekistan, signer un contrat chez Marc Dorcel ou entrer dans les Ordres que je ne voudrais pas le savoir. Je veux dire, QUI cela intéresse-t-il ? Qui à part les journalistes ? Manaudou n’est qu’une Schwimmerin, bon sang, tout le monde se fout de la natation ! Regardez moi dans les yeux et osez me dire sans ciller que vous êtes un passionné du 400 mètres nage libre (la spécialité de notre championne). Cette folie médiatique n’a absolument aucun sens. En fait je suis même prêt à croire que c’est un complot ourdi dans le seul but de me rendre dingue. Et vous savez ce qu’il y a de pire là-dedans ? Manaudou n’est même pas jolie.

- Mais ce qui m’a finalement le plus affecté cette semaine, c’est le fait que ma ligue de fantasy football n’intéresse visiblement personne. Bientôt 15 jours d’existence, et une seule équipe m’a rejoint (et encore, il a fallu que je menace physiquement un membre de ma famille proche). Que dois-je faire ? Supplier ? Ecrire un autre magnifique article pour convaincre les gens de jouer ? Pas question. C’est juste que vous allez rater quelque chose si vous ne vous inscrivez pas… Si vous voulez bien m’excusez, j’ai des pre-rankings de draft à revoir.

06 août 2007

C'est arrivé ce week-end

En ce lundi, j’avais prévu de vous faire partager mes impressions sur la reprise de cette bonne vieille Ligue 1 Orange®. Ce blog ayant été initialement créé dans ce but, j’étais à vrai dire raisonnablement motivé. Non, je vous jure. Mais, car il y a un mais, c’était avant de voir les matches.
Entre le nombre ridiculement bas de buts marqués (13 : ils ont supprimé le « Challenge de l’Offensive », ou quoi ?), l’inefficacité du PSG, l’implosion de Toulouse, les horribles nouveaux maillots (la palme au maillot orange fluo façon DDE des Marseillais : comme si j’avais besoin d’une raison supplémentaire de leur cracher dessus), la coupe de cheveux d’Alexandre Ruiz, la succession de matches pourris (Le Mans-Metz, sur Canal+Sport, était un chef d’œuvre du genre : même les commentateurs n’ont pu cacher leur dépit), la défaite de Rennes et la domination lyonnaise, tout était tellement prévisible… J’aurais pu écrire le scénario de cette journée moi-même. En fait, je l’ai déjà écrit des dizaines de fois. Je voudrais donc éviter de me répéter. Le jour où quelque chose de surprenant arrivera, croyez-moi, je tâcherai de réagir.

En attendant, je suis bien obligé de me tourner une fois de plus vers les States, où le sport ne s’arrête jamais, et les nouvelles, que ce soit un scandale de matches truqués, un gros transfert ou un nouveau record battu, s’enchaînent à toute vitesse. Samedi soir, quelques heures après qu’A-Rod soit devenu le plus jeune joueur de l’histoire à frapper 500 home-runs (je suis sûr que vous êtes heureux de l’apprendre), c’est Barry Bonds qui est entré dans l’histoire, égalant enfin le vieux record d’Hank Aaron établi en 1976 en frappant son 755ème home-run en carrière.
Bon, je sais ce que vous êtes en train de vous dire : « Qu’est-ce que j’en ai à foutre ? » Honnêtement, je ne vous en veux pas. C’est vrai, contrairement à moi, vous n’avez probablement pas Bonds dans une équipe de fantasy qui lutte en ce moment pour la première place d’une de vos ligues, et donc pas d’intérêt personnel dans les performances d’un Américain au gros cul qui tape dans une balle avec un bâton. Je comprends parfaitement ce point de vue.
Maintenant, rendez-vous compte que le bonhomme, hautement controversé (c’est un euphémisme) depuis que son nom est étroitement lié au grand scandale de dopage aux stéroïdes qui a frappé le baseball au début des années 2000, à peine soutenu par la MLB et son patron Bud Selig (le vieux monsieur qui a l’air tellement enthousiaste dans les tribunes) et largement méprisé en dehors de sa ville de San Francisco (l’exploit a été réalisé à San Diego, devant une foule partagée entre huées et acclamations), vient d’égaler ce que les médias américains appellent, avec leur sobriété habituelle, « the most hallowed record in sports ».
Vous avez bien lu : le record le plus sacré (tous sports confondus, cela va de soi).
On a le droit de ne pas être d’accord (personnellement, je pensais que c’était celui du lancer du marteau féminin, 78,61m), mais on a aussi le droit de jeter un œil.

04 août 2007

Le championnat en revue

Tous les ans c’est la même chose.
Le championnat est sur le point de reprendre (précision utile : demain) et personne n’est prêt. Absolument personne.
Une fois de plus, la Ligue 1 Orange® va prendre la France entière par surprise.

Le public ? Demandez autour de vous : à part votre petit cousin qui fait partie d’un kop (s’il a plus de 18 ans, il est temps de s’inquiéter pour son avenir), qui est au courant de la reprise de la compétition ? Exactement. Personne.

La presse ? C’est le métier des journalistes d’être au courant de ce qui se passe. C’est même pour ça qu’on les paye. On pourrait donc présumer que les dossiers sont ficelés, les éditions bouclées et que les journaux pleins d’informations utiles sur les équipes sont dans les kiosques. Que je suis naïf : « bible » auto-proclamée, le pontifiant « France Football » sort son « Guide de la saison 2007-08 » mardi. Je répète : mardi. Après la première journée de championnat. A ce stade, il n’y plus de mots. Comment cela est-il concevable ? Que font les journalistes depuis deux mois ? Ils bossent sur le « Guide de la Coupe du Monde 2006 » ?

La télé ? Si vous avez regardé ne serait-ce que 2 minutes le tout nouveau « France 2 Foot » sur France 2 (ils payent réellement des gens pour trouver les titres des émissions. Si, si) dimanche dernier, vous vous êtes déjà rendu compte qu’ils n’étaient pas prêts. Ne me dites pas qu’ils ont dépensé tout cet argent pour nous servir ce mélange indigeste de Stade 2 et de Jour de Foot à l’heure du repas. Je sais que Balbir demande très cher et que son budget gomina plombe les comptes du service public, mais tout de même. S’ils ne peuvent pas nous offrir mieux que des résumés mal filmés et des débats avec Patrick Montel (Robert Chapatte n’était pas disponible ?), il va falloir une fois de plus se tourner vers Canal+. Et là, au secours : Alexandre Ruiz est reconduit à la présentation de Jour de Foot. Heureux soient les sourds.

Les clubs ? Comment voulez-vous connaître leur niveau de préparation ou leur degré de forme ? Le « Guide France Football de la Saison 2007-08 » ne sort que mardi ! Peu importe, je n’ai qu’à suivre mon instinct pour vous offrir, en exclusivité mondiale, cette présentation des équipes de la Ligue 1 Orange® :

L’équipe que tout le monde veut battre : Lyon
Et pas uniquement les 19 autres clubs. Canal + et la Ligue sont terrorisés à l’idée d’une nouvelle domination écrasante des Lyonnais qui plomberait encore un peu plus les audiences, et donc le montant des futurs droits télé. Ne soyons donc pas surpris si des choses étranges arrivent, comme des coups de sifflets intempestifs contre Lyon, ou des accidents improbables causant 4 mois d’indisponibilité à Coupet. Amis conspirationnistes, vous avez du pain sur la planche.
Pronostic : champion

L’équipe-surprise : Monaco.
Il en faut bien une, non ? Et puis, j’ai regardé leur effectif, c’est l’un des seuls qui a l’air de tenir la route.
Pronostic : 2ème

L’équipe qui fait peur, mais pas trop quand même : Marseille
Ils sont censés offrir une résistance farouche aux Lyonnais, peut-être même les faire chuter ? C’est ce qu’on entend ici ou là. J’aurais pu paniquer, faire mes bagages et quitter le pays en catastrophe. Vous savez, étant donné que chaque parcelle de mon être espère leur défaite tous les week-ends. Mais j’ai pris le temps de réfléchir, et croyez-moi, je ne suis plus du tout inquiet. D’abord parce que voici leurs recrues phares de l’été : Givet, Cheyrou, Ziani, Zenden. Effectivement, c’est terrifiant. La seule chose qui me fasse peur, cependant : que Fiorèse retrouve son meilleur niveau
Pronostic : entre 3ème et 6ème

L’équipe qui va mal démarrer mais finir fort : Rennes
C’est tous les ans la même chose, je ne prends pas de risques.
Pronostic : entre 3ème et 6ème

L’équipe qui va sauver sa saison en gagnant la Coupe de France : Lens
Ils ne retiendront jamais la leçon, avec encore deux joueurs africains de plus (Akale et Kalou) pendant une année de Coupe d’Afrique. J’entends déjà Guy Roux se plaindre après une série de trois défaites au mois de janvier : « Beaucoup de joueurs nous ont quitté pour rejoindre leur sélection… » Affligeant.
Pronostic : entre 4ème et 7ème

Les équipes qui vont emmerder tout le monde, et pas seulement leurs adversaires : Bordeaux, Lille
Rien que d’y penser, je ne peux réprimer un bâillement.
Pronostic : entre 7ème et 10ème

L’équipe qui va sauver sa saison en gagnant la Coupe de la Ligue : Paris.
Et encore, c’est parce que je suis charitable.
Pronostic : entre 7ème et 10ème

L’équipe qui va regarder la Ligue des Champions à la télé : Toulouse
Ils nous auront fait rire aux larmes lors de la dernière journée en diffusant l’hymne de la LDC après leur 3ème place acquise dans les conditions que l’on sait. Et aujourd’hui c’est Liverpool qui rigole.
Pronostic : entre 8ème et 12ème

Les équipes qui ne savent pas où elles en sont : Auxerre, St Etienne, Sochaux
Et je n’ai pas non plus envie de le savoir.
Pronostic : ventre mou, très mou

Les équipes qui donnent envie de rendre l’Alsace-Lorraine à l’Allemagne : Strasbourg, Nancy, Metz
Rien de personnel là-dedans, mais je n’ai jamais mis les pieds dans cette région et, sauf drame familial (je croise les doigts), ne le ferai probablement jamais. Pourquoi ces équipes n’organiseraient-elles pas un championnat entre elles ? Leurs stades feraient le plein et le reste du pays serait tranquille. Vraiment que des aspects positifs.
Pronostic : entre 13ème et 15ème

L’équipe de trop : Le Mans
Ça tombe bien : l’équipe la plus insipide du championnat dans le ville la plus insignifiante de l’Histoire de France.
Pronostic : 16ème

L’équipe qui va encore se maintenir par miracle : Nice
Deux raisons d’espérer : ils ont gardé Antonetti, et le niveau du championnat a encore baissé. Ça devrait suffire.
Pronostic : 17ème

Les futurs cadors de Ligue 2 : Lorient, Valenciennes, Caen
Pas spécialement pires que les autres équipes, mais il en faut bien trois qui descendent. Pourquoi pas un promu et deux clubs presque surpris de s’être maintenus la saison passée ? En plus, personne ne pleurera sur leur sort.
Pronostic : dans la charrette

01 août 2007

Blockbuster trade

La dernière fois que j’ai parlé de la NBA (nous étions encore en juillet, mois putride entre tous : bon débarras) je me trouvais légitimement ébranlé par l’affaire des matches arrangés par un arbitre véreux, et par conséquent inquiet pour le futur de la ligue, au point de me demander si je n’allais pas devoir me mettre à suivre la Coupe du Monde de rugby à la place. Enfin, peut-être pas quand même, mais c’était pour vous donner une idée : j’étais vraiment troublé.
Aujourd’hui ? J’ai retrouvé ma sérénité. Tim Donaghy (on attend toujours son arrestation) semble bien avoir été le seul coupable dans l’affaire, et David Stern trouvera bien quelque chose pour prévenir ce genre de dérives d’ici le début de la prochaine saison. Je ne suis pas inquiet du tout. Et puis, passé le choc initial, j’ai réalisé que tant que nba.com proposera des clips de highlights et tant que je pourrai continuer à perdre mon temps dans de multiples fantasy leagues, la NBA m’irait encore très bien pendant un moment, merci.
Bien entendu, tout ça c’était avant que ne tombe la confirmation du transfert de Kevin Garnett. Car maintenant je peux à nouveau m’exciter.
Parfaitement. M’exciter.

Ce n’est pas tous les jours qu’une superstar comme KG est transférée, encore moins une super-mégastar. (OK, c’est le moment d’une petite parenthèse : vous avez besoin qu’on vous rafraîchisse la mémoire à propos de Garnett. Allons-y : 31 ans, 2,11m, 115 kg, drafté en 95 par les Minnesota Timberwolves à la sortie du lycée ; athlète littéralement incroyable, il s’impose rapidement comme le pilier de l’équipe et signe en 98 un contrat révolutionnaire de 126 millions de dollars sur 6 ans qui sera plus ou moins à l’origine du tristement célèbre lock-out qui amputera la moitié de la saison suivante. Accumulant les honneurs individuels (MVP, 10 fois All-Star), Garnett devient l’archétype du « grand joueur dans une petite équipe » après 7 éliminations consécutives au premier tour des playoffs et une seule apparition en finale de conférence en 2004. Frustré depuis par l’incapacité des Wolves à l’entourer de partenaires à sa mesure, les rumeurs de transferts se feront de plus en plus insistantes avant d’aboutir à son départ pour les Celtics) Honnêtement, qui est au-dessus de lui dans la hiérarchie des vedettes NBA à l’heure actuelle ? Kobe et LeBron, point final. Shaq ? Il est en pré-retraite. Nowitzki ? Un peu de décence, s’il vous plaît…

Ce n’est pas tous les jours non plus tous les jours qu’un échange implique SEPT joueurs (dans l’ordre d’importance : Al Jefferson, Gerald Green, Ryan Gomes, Sebastian Telfair, Theo Ratliff et 2 futurs chois de draft) contre un seul en retour. En fait, ça n’était jamais arrivé. J’imagine que c’est le prix à payer pour obtenir un des 25 meilleurs joueurs de tous les temps (ce n’est pas moi qui le dit) pendant qu’il est encore au sommet de son art.

Et enfin ce n’est pas tous les jours que la franchise la plus titrée de la ligue, Boston, au fond du trou après la draft lottery, ressuscite subitement et se pose tout à coup en candidat sérieux au titre de champion de la conférence Est. Si LeBron l’a fait tout seul, KG peut bien y arriver avec Pierce et Allen, non ?

Depuis hier, Minnesota repart donc de zéro, Boston rêve d’un 17ème titre, et les fans peuvent penser à autre chose qu’à un arbitre corrompu : tout le monde est content.