Je n’ai pas honte de l’admettre, j’ai passé beaucoup trop de temps à regarder du foot à la télé depuis 15 jours. Beaucoup trop.
Dès que j’ai réalisé cela, j’ai immédiatement appelé mon avocat pour lui demander d’entamer une action en justice contre Frédéric Thiriez et Canal+ afin d’exiger que les heures précieuses que j’avais perdues devant leur produit me soient rendues. « Laissez tomber » m’a-t-il répondu, « on ne peut pas gagner contre ces gens-là, ils sont trop puissants. » Espèce de lâche.
Quoiqu’il en soit, et en attendant de changer de représentant légal, voilà ce que j’ai retenu de ces trois premières journées :
- alors comme ça, Paris est mauvais ? Quelle surprise. Quel coup de tonnerre dans le paysage footballistique hexagonal. Certes, l’ogre lorientais est venu une nouvelle fois s’imposer au Parc au mois d’août (chances que le calendrier programme une 3ème fois d’affilée un Paris-Lorient en août prochain : une sur dix mille fois la hauteur de la Tour Eiffel), mais cela n’explique pas une telle nullité intrinsèque. Regardez cette défense, par exemple : Armand, Bourillon, Camara, Mendy (!), plus Clément et Digard (qui ça ?) en milieux défensifs. Ce qui reste d’attaquants dans notre championnat en salive d’avance.
- trois matches pour Marseille, zéro victoire (ricanements obligatoires), et trois maillots différents arborés : le blanc classique, le blanc à rayures bleues et l’immonde orange fluo. Les dirigeants espèrent sans doute que les supporters seront assez stupides pour acheter la collection complète. Je pense que c’est un bon calcul. Une bonne proportion de ces abrutis n’hésitera pas à investir dans au moins deux de ces maillots : un pour les jours de matches, un autre pour le reste de la semaine.
- une vaste conspiration, ourdie par la Ligue, la presse, les arbitres et Canal +, est à l’œuvre pour déstabiliser Lyon. Ce plan machiavélique a déjà coûté une défaite aux Lyonnais (c’est une preuve irréfutable, non ?) et s’attaque sans pitié aux ligaments croisés de leurs capitaines, l’un après l’autre (Coupet, puis Cris. Qui est le prochain sur la liste ?) Dans un dernier développement, « ils » ont interdit à Lyon de jouer ce mercredi, provoquant ainsi la chute au classement du club rhodanien à la 11ème place. Mais où s’arrêteront-ils ?
- attrapez le calendrier le plus proche et votre plus beau crayon fluo : 1er décembre 2007, 20h00, 16ème journée, Le Mans-Nancy, choc au sommet de notre championnat. Vous êtes prévenus.
- fatigués de la saga Wiltord ? Partira, partira pas, viendra à Rennes, ne viendra pas… Je le déclare solennellement, s’il vient à Rennes, c’est une énorme connerie. S’il va dans un autre club aussi, d’ailleurs. Pareil s’il reste à Lyon. Envoyons-le au Qatar. Il est plus que temps.
- Metz et Auxerre n’ont toujours pas de points et ont l’air vraiment, mais vraiment, catastrophiques cette saison. J’imagine que c’est le prix à payer quand on fait signer un contrat à un Maoulida, qui a déjà immortalisé sa saison à Auxerre en ratant ces 2 pénaltys contre Bordeaux. Enfin, les dirigeants sont stupides, tout le monde le sait… Tout ça pour vous dire de remettre une couche de fluo sur le 1er décembre : Metz-Auxerre, mes amis, Metz-Auxerre, vous avez bien lu, est programmé dans cette 16ème journée d’ores et déjà mythique qui verra peut-être la première victoire d’une de ces deux équipes. A moins que, qui sait, un 0-0…
- je le confesse, je frapperais avec plaisir Olivier Rouyer avec ma télécommande. Sur les 9 matches diffusés par Canal+ et Canal+ Sport depuis le début de saison, Rouyer a fait le « consultant » dans CINQ d’entre eux. Cinq. Dont quatre sur les six derniers. Est-ce parce qu’il est le grand copain de Platini ? Parce que Canal n’a plus d’argent ? Parce qu’ils veulent nous dégoûter du foot une bonne fois pour toutes ? Je ne comprends pas. A ce degré de surexposition, c’est de la torture pure et simple pour le téléspectateur. Sa voix, ses jugements hâtifs, ses ricanements de hyène, sa bêtise en général : cet homme vous derait presque tolérer Jean-Michel Larqué.
Dès que j’ai réalisé cela, j’ai immédiatement appelé mon avocat pour lui demander d’entamer une action en justice contre Frédéric Thiriez et Canal+ afin d’exiger que les heures précieuses que j’avais perdues devant leur produit me soient rendues. « Laissez tomber » m’a-t-il répondu, « on ne peut pas gagner contre ces gens-là, ils sont trop puissants. » Espèce de lâche.
Quoiqu’il en soit, et en attendant de changer de représentant légal, voilà ce que j’ai retenu de ces trois premières journées :
- alors comme ça, Paris est mauvais ? Quelle surprise. Quel coup de tonnerre dans le paysage footballistique hexagonal. Certes, l’ogre lorientais est venu une nouvelle fois s’imposer au Parc au mois d’août (chances que le calendrier programme une 3ème fois d’affilée un Paris-Lorient en août prochain : une sur dix mille fois la hauteur de la Tour Eiffel), mais cela n’explique pas une telle nullité intrinsèque. Regardez cette défense, par exemple : Armand, Bourillon, Camara, Mendy (!), plus Clément et Digard (qui ça ?) en milieux défensifs. Ce qui reste d’attaquants dans notre championnat en salive d’avance.
- trois matches pour Marseille, zéro victoire (ricanements obligatoires), et trois maillots différents arborés : le blanc classique, le blanc à rayures bleues et l’immonde orange fluo. Les dirigeants espèrent sans doute que les supporters seront assez stupides pour acheter la collection complète. Je pense que c’est un bon calcul. Une bonne proportion de ces abrutis n’hésitera pas à investir dans au moins deux de ces maillots : un pour les jours de matches, un autre pour le reste de la semaine.
- une vaste conspiration, ourdie par la Ligue, la presse, les arbitres et Canal +, est à l’œuvre pour déstabiliser Lyon. Ce plan machiavélique a déjà coûté une défaite aux Lyonnais (c’est une preuve irréfutable, non ?) et s’attaque sans pitié aux ligaments croisés de leurs capitaines, l’un après l’autre (Coupet, puis Cris. Qui est le prochain sur la liste ?) Dans un dernier développement, « ils » ont interdit à Lyon de jouer ce mercredi, provoquant ainsi la chute au classement du club rhodanien à la 11ème place. Mais où s’arrêteront-ils ?
- attrapez le calendrier le plus proche et votre plus beau crayon fluo : 1er décembre 2007, 20h00, 16ème journée, Le Mans-Nancy, choc au sommet de notre championnat. Vous êtes prévenus.
- fatigués de la saga Wiltord ? Partira, partira pas, viendra à Rennes, ne viendra pas… Je le déclare solennellement, s’il vient à Rennes, c’est une énorme connerie. S’il va dans un autre club aussi, d’ailleurs. Pareil s’il reste à Lyon. Envoyons-le au Qatar. Il est plus que temps.
- Metz et Auxerre n’ont toujours pas de points et ont l’air vraiment, mais vraiment, catastrophiques cette saison. J’imagine que c’est le prix à payer quand on fait signer un contrat à un Maoulida, qui a déjà immortalisé sa saison à Auxerre en ratant ces 2 pénaltys contre Bordeaux. Enfin, les dirigeants sont stupides, tout le monde le sait… Tout ça pour vous dire de remettre une couche de fluo sur le 1er décembre : Metz-Auxerre, mes amis, Metz-Auxerre, vous avez bien lu, est programmé dans cette 16ème journée d’ores et déjà mythique qui verra peut-être la première victoire d’une de ces deux équipes. A moins que, qui sait, un 0-0…
- je le confesse, je frapperais avec plaisir Olivier Rouyer avec ma télécommande. Sur les 9 matches diffusés par Canal+ et Canal+ Sport depuis le début de saison, Rouyer a fait le « consultant » dans CINQ d’entre eux. Cinq. Dont quatre sur les six derniers. Est-ce parce qu’il est le grand copain de Platini ? Parce que Canal n’a plus d’argent ? Parce qu’ils veulent nous dégoûter du foot une bonne fois pour toutes ? Je ne comprends pas. A ce degré de surexposition, c’est de la torture pure et simple pour le téléspectateur. Sa voix, ses jugements hâtifs, ses ricanements de hyène, sa bêtise en général : cet homme vous derait presque tolérer Jean-Michel Larqué.
- quelle dose d'Olivier Rouyer ce week-end? Entre Sochaux-Monaco, Nice-Rennes et Marseille-Nancy, je ne doute pas qu'il saura trouver une place. Il est probablement temps que je trouve quelque chose à faire d'ici à demain.
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