27 août 2007

Un football plutôt que l'autre

Je suis fatigué. Courbaturé de m’être trop fait marcher dessus depuis trois jours. Inutile de le dire, mais il ne faudrait pas que ce genre de week-end se reproduise trop souvent. Ça pourrait me ruiner la santé. Mais jugez plutôt.
Vendredi soir, j’ai écouté mon équipe favorite (correction : la seule équipe que je supporte) se faire démolir 3-0 par Nantes, qui figure en bonne place dans mon Top 5 de la haine. Pas bon pour la digestion. En prime, Guingamp a arraché la victoire dans les dernières minutes. Encore un coup à l’estomac.
Samedi après-midi, j’ai assisté avec horreur à la première victoire marseillaise de la saison. Je sais bien qu’il fallait que ça arrive un jour, mais quand même. J’avais oublié à quel point ça faisait mal aux dents.
Samedi soir, j’ai entendu Lorient égaliser en toute fin de match à Bordeaux. Franchement, ils commencent à m’échauffer la bile, ces « Merlus »…
Et enfin dimanche après-midi, alors que je savourais en silence une nouvelle défaite du PSG à domicile, j’ai vu Pierre-Alain Frau (!) égaliser à 3 minutes de la fin. Et dire que Pauleta avait raté un pénalty…
Non, vraiment, rien ne m’aura été épargné. Même cette petite douceur finale pour faire passer la pilule des autres résultats m’aura été enlevée de la bouche.

C’est pourquoi, histoire de penser à autre chose, je remets ça avec le foot américain. Ne criez pas ! Je sais que vous vous en foutez, mais sachez-le : vous n’êtes pas obligés de me lire.

NFC West Preview

Seattle Seahawks

L’an passé tous les éléments étaient réunis pour une dégringolade à Seattle. Après s’être faits voler au Superbowl XL et avoir mis Shaun Alexander sur la couverture de Madden, les Seahawks étaient clairement en position délicate. Comme prévu, non seulement Alexander s’est cassé le pied, évidemment, mais Hasselbeck a lui aussi été écarté des terrains un moment. Pour quel résultat ? Contre toute attente, les Seahawks ont relevé le défi pour gagner leur division et pousser les Bears à la prolongation en playoffs : pas mal pour une équipe que tout le monde était prêt à enterrer. Cette saison, l’attaque semble de nouveau en bonne santé et les points devraient s’accumuler, mais c’est principalement la défense qui, autour d’un excellent trio de linebackers, paraît en progrès. Pour toutes ces raisons, et parce qu’ils ont l’expérience de la victoire, les Seahawks seront de nouveau l’équipe à battre dans la NFC West.

St Louis Rams

A l’attaque ! Voilà clairement le mot d’ordre de l’armada des Rams. Battre l’adversaire en affolant les tableaux d’affichages. Cela sera-t-il suffisant pour renouveler les succès du « Greatest Show on Turf » des années Kurt Warner/Marshall Faulk ? Pas sûr, mais l’addition de McMicheal, de Bennett et du rookie Leonard au terrible quatuor Bulger/Jackson/Holt/Bruce propulse obligatoirement les Rams dans le top 3 des attaques les plus explosives de la NFL. Reste à savoir si la défense pourra arrêter qui que ce soit. Il en auront tout de même parfois besoin s’il veulent atteindre les playoffs.

San Francisco Forty-Niners

Bonne surprise, les Niners sont de retour ! D’accord, le retour des jours de gloire des années 80 et du début des années 90 n’est pas pour demain, mais San Francisco a des raisons d’espérer. Frank Gore s’est révélé comme un running-back de tout premier plan et le quarterback Alex Smith continue sa progression dans une équipe qui a surtout étonné l’an passé par sa capacité à bien défendre, spécialement en fin de saison. Le coach Mike Nolan espère que Nate Clements, le cornerback payé au prix (très) fort sur le marché des transferts, aidera la défense à gagner en constance. Suffisamment pour accrocher les playoffs ? Si l’arme secrète Vernon Davis explose au plus haut niveau, les 49ers peuvent rêver.

Arizona Cardinals

Est-ce enfin leur année ? Il serait temps, parce que c’était censé être l’année dernière, mais comme d’habitude, ces éternels losers que sont les Cards ont encore échoué. Lamentablement (5 victoires). Dans une division aussi ouverte, sans doute la plus ouverte de la ligue, Arizona a pourtant une carte à jouer. Car cette saison, si les Cardinals ont toujours un oiseau sur leur casque, ils ont aussi un nouveau coach, Ken Whisenhunt, venu de Pittsburgh avec un nouveau schéma en attaque. Avec Edgerrin James, le duo de receveurs Fitzgerald/Boldin, et une ligne offensive enfin en progrès, il a les armes pour réussir. Du moment que Matt Leinart ne se disperse pas trop du côté d’Hollywood…

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