30 août 2007

NFC North Preview

Cerise sur la gâteau après le sans-faute de mardi soir : la défaite de Marseille à domicile.
O que ces mots sonnent doux à mes oreilles…
Et voilà enfin une raison pour regarder PSG-Marseille dimanche soir. Comme le dit dans sa grande sagesse Alexandre Ruiz, c’est le « Clasico des Clasicos », tout de même. Ça serait dommage de le manquer.
En attendant, retour outre-Atlantique.

NFC North Preview

Chicago Bears

Règle n°1 quand vous perdez le Superbowl : ne pas paniquer. Il est vrai que l’histoire récente n’incite pas à l’optimisme. Aucun battu du SB n’a réussi à retourner dans le grand match la saison suivante depuis des années. Cependant, si une équipe peut vaincre la malédiction, ce sont bien les Bears 2007. Une défense de fer et une division plutôt faible semblent leur assurer au minimum un retour en playoffs. Mais pour prétendre au titre Chicago aura besoin que répondent présent deux jeunes joueurs sous pression. Cedric Benson, désormais running-back titulaire, peut-il élever son niveau de jeu dans une équipe qui adore courir avec le ballon ? Et que dire de Rex Grossman ? Sous le feu des critiques toute la saison passée en raison de son jeu inconsistant (c’est le moins que l’on puisse dire) et d’un Superbowl catastrophique, est-il vraiment le quarterback qui peut mener cette équipe à la victoire finale ? Il va falloir qu’il le prouve rapidement. Les fans sont prêts à réclamer sa tête.

Green Bay Packers

Brett Favre. Brett Favre. Brett Favre. Brett Favre. Brett Favre. Ok, j’arrête. Mais c’est que tout tourne autour de lui à Lambeau Field. La série de matches consécutifs disputés. Le record de touchdowns de Dan Marino. Les larmes en direct à la fin du dernier match de la saison. Mais surtout un départ à la retraite repoussé encore et encore. On peut comprendre que Favre, s’il a toujours l’amour du jeu, veuille poursuivre sa carrière, mais cela fait-il avancer les Packers ? La défense devrait être OK comme l’an passé, sans doute même en progrès avec une année de plus pour A.J Hawk. Mais quid des armes à la disposition de Favre en attaque ? Son meilleur receveur, Donald Driver, est incertain pour l’ouverture de la saison, et c’est le rookie Brandon Jackson qui va devoir assumer d’emblée le jeu de course. Espérons que Brett ne regrettera pas d’être resté un an de trop.

Minnesota Vikings

Stopper la course et bien courir avec le ballon est la formule censée assurer le succès en football américain. Mais demandez aux Vikings si cela leur a réussi l’an passé. Je doute fort qu’ils soient affirmatifs à ce sujet. Le problème dans le Minnesota c’est qu’au-delà de fondations solides (défense contre la course, ligne offensive), l’équipe manque cruellement de playmakers. Adrian Peterson comble une partie de ce vide, mais pourra à elle seule résoudre l’équation quarterback inexpérimenté (Tarvaris Jackson) + zéro receveurs de qualité égale attaque anémique. Le jeu de passe des Vikings n’est tout simplement pas assez consistant pour en faire une menace dans cette division.

Detroit Lions

L’antithèse des Vikings. Pas de défense, un jeu de course inexistant (ça ne risque pas de changer avec Tatum Bell), et un coordinateur offensif qui rêve de jouer la passe sur chaque action, peu importe à quel point son quarterback est médiocre. Oui, les Lions sont spectaculaires et l’on est assuré de voir beaucoup de points marqués à chaque fois qu’ils jouent. Mais ça ne veut pas dire qu’ils gagnent des matches. Super rookie Calvin Johnson ou pas, Detroit a encore du chemin à faire.

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