« IMMENSE GUINGAMP »
« FABULEUX »
« LE TRIOMPHE DES GUINGAMPAIS »
« NOEL LE GRAET, UN DIEU VIVANT »
Trois unes d’affilée (j’ai inventé la quatrième) en très gros caractères et j’ai réussi à ne pas m’étrangler avec mes Chocapic. C’est que j’étais bien préparé. Le quotidien avec lequel j’ai appris à lire est à la solde du diabolique Le Graët depuis trop longtemps pour me prendre par surprise. Quoique le choix d’illustrer sa première page avec le Führer de l’Argoat brandissant la Coupe plutôt qu’avec un joueur m’aura causé une légère nausée, je l’avoue. C’est ce qui m’arrive à chaque fois que des journalistes abandonnent toute forme de dignité. Au « Télégramme » d’aller désormais au bout de ses idées et de se délocaliser dans le trou du cul de la Bretagne, au plus près de ses lecteurs, et de consacrer quatre à cinq pages quotidiennes à cette machine à faire rêver qu’est l’En Avant. Le Graët est parvenu à faire de Guingamp le club unique que tous les Bretons doivent supporter, nul doute qu’avec l’appui des médias il nous forcera un jour à tous parler breton, porter des sabots, et faire de lui notre Guide Suprême.
PS : je vous encourage à visiter letelegramme.com et à répondre « OUI » en masse à la question Internet du jour : « Guingamp peut-il gagner la Coupe d’Europe ? » Quand on est dirigé par Lucifer en personne, tout peut arriver. La preuve.
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