Ça vous ennuie ?
Rien à foutre, voici un petit tour d’horizon des 30 équipes de la NBA, à environ une douzaine de matches de la fin de saison régulière.
Conférence Ouest
1. Dallas Mavericks (59V-11D) : en route pour une des meilleures saisons régulières de l’histoire, seul le titre est envisageable pour Dirk et compagnie. Mais ils l’ont déjà laissé filé l’année dernière… (c’est le moment de signaler qu’à l’époque où j’ai commencé à suivre la NBA, soit il y a 15 ans, les Mavs avaient cumulé 25 victoires sur DEUX saisons ! ! Une série qui m’a marqué au point que j’ai toujours du mal aujourd’hui à les prendre au sérieux. Mais s’ils gagnent le titre, je serai prêt à reconsidérer ma position.
2. Phoenix Suns (53-17) : la version NBA des Colts. Inarrêtables en attaque et emmenés par une superstar qui n’a jamais rien gagné (Steve Nash). Mais Manning et les Colts viennent de gagner le Superbowl, alors pourquoi ne pas croire aux Suns au mois de juin ?
3. San Antonio Spurs (50-20) : ils étaient mes favoris au mois d’octobre, et je ne vois aucune, mais alors aucune raison de changer d’avis. Les chevilles de Ginobili vont bien, Duncan est toujours aussi dominateur, et Tony P. n’a jamais été aussi confiant. Il faut juste que j’évite de regarder à nouveau le clip de « Balance-toi ».
4. Utah Jazz (46-24) : plus que tous les Kevin Martin, David Lee ou Tyson Chandler de la ligue, Deron Williams mérite le titre de « Most Improved Player » cette année. Le problème à Salt Lake City, c’est qu’ils n’auront personne pour défendre sur les stars de Houston en playoffs…
5. Houston Rockets (45-26) : le coach de l’année, la meilleure défense de la ligue, Yao et T-Mac en forme et ensemble sur le parquet : les Jazz peuvent trembler, le reste de l’ouest se méfier.
6. Los Angeles Lakers (38-33) : il y a quinze jours ils étaient si mauvais que Phil Jackson déclarait que « même Jesus-Christ ne pourrait rien pour nous ». Depuis, Kobe Bryant a marqué 65, 50, 60, 50 puis 43 points dans une série de 5 victoires. Ça ressemble pourtant bien à une intervention divine, non ?
7. Denver Nuggets (35-34) : ils viennent de battre Phoenix et de gagner à Cleveland, et sans le shoot venu d’ailleurs de Rasheed Wallace ils auraient aussi gagné à Detroit. Des promesses pour l’avenir, donc, car même avec le duo sans équivalent Melo/Iverson en attaque, l’ouest est trop fort cette année pour dépasser le premier tour.
7. Denver Nuggets (35-34) : ils viennent de battre Phoenix et de gagner à Cleveland, et sans le shoot venu d’ailleurs de Rasheed Wallace ils auraient aussi gagné à Detroit. Des promesses pour l’avenir, donc, car même avec le duo sans équivalent Melo/Iverson en attaque, l’ouest est trop fort cette année pour dépasser le premier tour.
8. Los Angeles Clippers (34-36) : enfin ! Il aura fallu attendre qu’ils se retrouvent sans meneur de jeu (vous vous souvenez du genou de Shaun Livingston ?) pour que l’équipe la plus décevante de la ligue (je les voyais à 50 victoires minimum) se décide à jouer collectif. Mais uniquement pour le droit de se faire laminer par les Mavs au premier tour des playoffs.
9. Golden State Warriors (33-39) : pas de playoffs depuis 94… Peu importe si Don Nelson a fait des Warriors la meilleure équipe pour les Fantasy leagues (avec Davis, Richardson, Ellis, Harrington, Biedrins, Jackson, et même Barnes et Piétrus), ils vont encore échouer. Cela dit, au bout de 13 ans, ils ne sont plus à une année près.
10. New Orleans/Oklahoma City Hornets (32-39) : bientôt débarrassés de leur nom à rallonge avec leur retour à plein temps en Louisiane, les NO/OKC Hornets voudraient sans doute fêter ça avec un retour en playoffs. Le retour de Stojakovic pour le sprint final leur permet d’espérer, mais quoiqu’il arrive de meilleures années sont à prévoir avec Paul, West et Chandler dans l’effectif.
10. New Orleans/Oklahoma City Hornets (32-39) : bientôt débarrassés de leur nom à rallonge avec leur retour à plein temps en Louisiane, les NO/OKC Hornets voudraient sans doute fêter ça avec un retour en playoffs. Le retour de Stojakovic pour le sprint final leur permet d’espérer, mais quoiqu’il arrive de meilleures années sont à prévoir avec Paul, West et Chandler dans l’effectif.
11. Minnesota Timberwolves (30-40) : le dernier exploit des Wolves ? Transformer en défaite à domicile (contre les Sonics, rien de moins) une avance de 25 points dans le troisième quart-temps. Ce nouveau désastre devrait inciter l’Onu à voter une résolution obligeant Kevin McHale à trader Kevin Garnett cet été.
12. Sacramento Kings (30-40) : voulez-vous de Ron Artest dans votre équipe préférée ? Les fans des Kings ont déjà leur avis sur la question. Un tribunal californien donnera bientôt le sien. A part ça, Kevin Martin est peut-être un nouveau Reggie Miller (mais en moins clutch), et les frères Maloof sont toujours propriétaires d’un casino à Las Vegas.
13. Portland Trail Blazers (29-42) : personne ne les voyait aussi « haut », mais avec Roy et Aldridge les Blazers ont réussi un formidable coup double à la dernière draft. Pour poursuivre la reconstruction de la franchise il faudrait à présent réussir à obtenir quelque chose en échange de Zach Randolph, alias Mister I don’t give a f*** !
13. Portland Trail Blazers (29-42) : personne ne les voyait aussi « haut », mais avec Roy et Aldridge les Blazers ont réussi un formidable coup double à la dernière draft. Pour poursuivre la reconstruction de la franchise il faudrait à présent réussir à obtenir quelque chose en échange de Zach Randolph, alias Mister I don’t give a f*** !
14. Seattle Supersonics (28-42) : j’étais un grand fan à l’époque où Seattle signifiait Kurt Cobain, Layne Staley, Shawn Kemp et Gary Payton. Manque de bol, il y avait trois junkies dans le tas. Deux en sont morts et le troisième a pris 40 kilos. Depuis, la franchise est incapable de sortir de la médiocrité, draftant n’importe comment (série en cours : Swift, Petro, Sene) et perdant régulièrement ses meilleurs joueurs (Rashard Lewis est le prochain). Vous comprendrez pourquoi on parle de plus en plus d’un déménagement.
15. Memphis Grizzlies (18-54) : gagner chez les Lakers hier soir avec Gasol et une bande de rookies sortis de nulle part n’était pas franchement prévu au programme. La plus mauvaise équipe de toute la NBA est censée perdre ses matches pour augmenter ses chances de gagner à la loterie !
Conférence Est
1. Detroit Pistons (45-25) : vous avez bien lu. Une première place à l’Est vaut une cinquième à l’Ouest. Et ces Pistons hautement vulnérables auront besoin d’un Fab Five (Billups, Hamilton, Prince, Webber, Wallace) tournant à plein régime pour atteindre les finales.
2. Cleveland Cavaliers (43-28) : si LeBron voulait bien se bouger les fesses tous les soirs, les Cavs auraient peut-être déjà la division en poche. Mais King James est trop occupé à devenir une « Icône Globale » et à s’acheter une nouvelle maison...
2. Cleveland Cavaliers (43-28) : si LeBron voulait bien se bouger les fesses tous les soirs, les Cavs auraient peut-être déjà la division en poche. Mais King James est trop occupé à devenir une « Icône Globale » et à s’acheter une nouvelle maison...
3. Miami Heat (38-32) : quand Dwyane Wade va-t-il revenir ? Rien d’autre n’a d’importance pour les champions en titre, car malgré Antoine Walker, les blessures et l’âge de Shaq, si D-Wade est de retour à temps, le Heat va tout droit en finale. Croyez-moi.
4. Toronto Raptors (38-32) : de loin la plus grosse surprise de la saison, mais l’armada internationale des Canadiens vient d’en prendre un sérieux coup avec l’appendicite de Bargnani et la cheville cassée de Garbajosa. Un tour en playoffs et puis s’en vont.
5. Chicago Bulls (42-30) : à l’intersaison, les Bulls ont choisi de piquer Ben Wallace (33 ans) aux Pistons, de le surpayer (60 millions) et de laisser partir Tyson Chandler (26 ans). Résultat, les stats d’un Chandler en plein développement sont meilleures que celles d’un Big Ben qui vieillit. Cependant, dans une conférence Est aussi pourrie cette année, rien ne dit que Wallace ne peut pas les conduire jusqu’à la finale. Une question, tout de même : quand le shoot de Ben Gordon sera aux abonnés absents, qui va marquer des points en playoffs ?
6. Washington Wizards (37-32) : on ne s’ennuie jamais avec Gilbert Arenas, ses shoots au buzzer, ses paris idiots, sa fête d’anniversaire à 1 million de dollars, son blog, etc. Mais si Caron Butler ne revient pas à temps, « Agent Zero » et les Wizards risquent de disparaître prématurément.
7. Orlando Magic (33-38) : le règlement NBA est formel. 8 équipes par conférence en playoffs. Ce qui signifie qu’Orlando pourrait bien y aller. Après tout, grâce à Dwight Howard, le Magic est aujourd’hui la mieux classée des 4 équipes de m… qui postulent aux deux dernières places.
8. New Jersey Nets (32-38) : ah, si seulement ils avaient quelqu’un pour prendre des rebonds, si seulement ils n’avaient pas tant de blessés, si seulement Vince Carter jouait à fond tous les soirs… Désillusion de l’année avec les Clippers, mais dans une division tellement plus faible !
9. Indiana Pacers (31-39) : en parlant de saison ratée… Le méga-trade de l’hiver avec les Warriors n’aura finalement profité à personne et simplement apporté deux joueurs ennuyeux (Dunleavy et Murphy) au club le plus ennuyeux de la ligue. Indiana, le Rennes de la NBA : zzzzzzzzz…….
10. New York Knicks (30-40) : autre comparaison pourrie, avec le PSG de la NBA. Non, soyons sérieux. Mais avec une telle masse salariale, rater les playoffs une fois de plus, même après les « progrès significatifs » de cette saison, n’est tout simplement acceptable. Les fans se consolent avec un frontline plein de promesses (Curry, Lee, Frye).
11. Philadelphia 76ers (28-42) : comment Andre Iguodala et cette bande de losers ont-ils pu gagner plus de matches après le départ d’Iverson qu’avant ? Réponse : la conférence Est est vraiment catastrophique.
12. Atlanta Hawks (27-45) : d’accord, ils ne gagnent pas beaucoup de matches, mais ils ont Josh Smith ! Personnellement, ça me suffit.
13. Charlotte Bobcats (26-45) : il est temps de dépenser du pognon en Caroline du Nord.
14. Milwaukee Bucks (25-44) : le cinq majeur (Williams, Redd, Simmons, Villanueva, Bogut) a cumulé 180 matches ratés pour blessure. Dans ces conditions, mieux vaut viser une bonne place dans la prochaine loterie.
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