My name is George

Ah, « Seinfeld »...
J'ai toujours pensé que « The Contest », dans lequel les personnages prennent part à un « concours » d'un genre particulier, était le meilleur épisode de la série. Best. Episode. Ever. C'était ce que je croyais. Jusqu'à ce week-end.
Parce qu'après avoir visionné 3 fois de suite « The Opposite » samedi soir (quelques extraits plus hauts), je ne suis plus très sûr.
Car c'est en regardant « The Opposite » que j'ai enfin compris que je ne pourrais faire prendre à mon existence un tournant décisif vers la réussite qu'en changeant radicalement ma façon d'être. Comme George, je vais désormais me comporter exactement à l'inverse de ce que me dictent mon instinct et ma raison. Ainsi les choses ne pourront naturellement que s'arranger.
Comme George, je pouvais hier encore affirmer sans risque d'être détrompé que: « It became very clear to me sitting out there today, that every decision I've ever made, in my entire life, has been wrong. My life is the complete opposite of everything I want it to be. Every instinct I have, in every aspect of life, be it something to wear, something to eat ... It's all been wrong. »
Mais ce temps est révolu. La prochaine fois qu'une jolie blonde me dévisage dans une cafétéria, j'irai de ce pas l'aborder avec ces mots: « My name is George. I'm unemployed and I live with my parents. »