15 septembre 2007

La semaine des Bleurks

Catastrophes en chaîne pour le sport français depuis une semaine. Les choses vont si mal, c’en est au point que même la victoire d’un judoka tricolore prénommé « Teddy » dans un quelconque tournoi de types en pyjama qui essaient de se faire tomber par terre ne peut suffire pas à remonter le moral de la nation.
D’un autre côté, ces déboires nationaux vont me permettre de remplir ce blog avec autre chose que des vidéos de rockers dégénérés vieilles de 35 ans. J’imagine que vous êtes soulagés.

- France 0, Ecosse 1. Jamais il ne cessera de m’étonner à quel point ces défaites françaises me procurent joie, apaisement, et ravissement de pouvoir crier à ma télé : « Bien fait pour vos gueules, bande de [blip] ! » Une sensation à nulle autre pareille. Le fait que cela arrive à Domenech, l’homme le plus détestable que la Terre ait jamais porté, ne peut qu’ajouter à mon plaisir. Et puis, vous avez vu ce but ? Il me donnerait presque envie de rajouter un « Mac » devant mon nom de famille.

- Je n’oserais pas mettre ça sur le compte de son mariage extravagant avec Eva cet été, mais Tony Parker a manqué jeudi soir un lancer-franc capital dans les dernières secondes du quart de finale de l’Euro, précipitant ainsi la défaite de la France face à la Russie. Comment ? Il y a un Euro de basket qui se joue en ce moment ? Et la France joue ? Oui, je sais, c’est une révélation inattendue. Mais rassurez-vous, l’auriez-vous su que cela n’aurait rien changé : pas une seule image, pas une, sur aucune chaîne. Pourquoi ? Probablement parce que, comme le dit la pub, « On est tous rugby »…


- Justement donc, cette vaste blague connue sous le nom de « Coupe du Monde de Rugby » (ajoutez tous les guillemets que vous voudrez) se poursuit tant bien que mal après la prestation lamentable du XV de France en ouverture. Je ne fais bien entendu que rapporter ce que les journalistes en ont dit, étant donné qu’il aurait fallu me payer pour regarder. Un résultat, un seul, suffit à se rendre compte de l’étendue de la plaisanterie : Australie 91, Japon 3. Les Japonais, sachant très bien qu’ils allaient se faire massacrer avaient décidé de faire jouer l’équipe B. Relisez cette phrase. L’équipe B pour le premier match d’une « Coupe du Monde ». Quand le Japon a joué le Brésil pendant la dernière Coupe du Monde de foot, l’idée ne leur a jamais traversé l’esprit. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient une chance de gagner. En rugby ? Même pas la peine de se déplacer. Faites donc un mondial à 8.

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