Désolé de vous annoncer la nouvelle de façon aussi abrupte, mais je crois que le temps est venu d’accepter la vérité, aussi terrible soit-elle : la vie, ça craint un max.
La plupart du temps, les gens sont simplement trop stupides ou trop occupés pour s’en rendre compte. Ils progressent à travers l’existence en acceptant leur sort tant bien que mal.
Ou bien ils gobent des pilules. (si vous trouvez que ça devient glauque, attendez un peu. Vous n’avez encore rien vu.)
L’avantage que j’ai dans ce domaine c’est que, n’étant ni stupide (quoique certaines personnes vous diraient qu’il y a débat), ni occupé (pas de débat, là), j’ai depuis longtemps intégré le côté craignos de l’existence. C’est sans aucun doute ce qui m’a permis d’enchaîner sans sourciller les années sans jamais connaître de raison particulière de me réjouir ou de me sentir fier. Cela paraît peut-être improbable, mais c’est ce que l’on est capable de subir dès lors que l’on a compris quelle était la seule ligne de conduite valable dans la vie : rester digne tout en attendant la mort. (je vous avais prévenu)
Malheureusement, tout homme a ses moments de faiblesse. A force de ne rien voir venir de positif et de s’en prendre continuellement plein la gueule sans comprendre où ça le mène, n’importe quel connard a parfois envie de dire : ça suffit. Même moi.
QUOIQU’IL EN SOIT, je vous ai déjà expliqué que je n’avais que peu de règles dans la vie. L’une d’entre elles est : « Pas d’embrouilles avec les forces de l’ordre, les pompiers ou les militaires. Ces types sont peut-être des gros cons, mais un jour tu seras bien content de les voir arriver pour qu’ils te sauvent la peau. »
Une autre, utile pour savoir comment se comporter en soirée (comme si j’y connaissais quelque chose) : « Si tu es suffisamment sobre pour conduire, tu n’es pas en état de danser. Loin de là. »
Et enfin celle qui nous intéresse aujourd’hui : « A chaque fois que tu as envie d’aller te balancer sous un train en marche, fais une liste de tout ce qui est tellement super génial dans ta vie. »
C’est parti.
1. un métier captivant dans lequel je peux m’investir à fond. OK, qu’est-ce que je raconte, là… On avait dit qu’on jouait cartes sur table. Je corrige donc : un métier pourri qui me laisse le temps de me lamenter sur mon sort non-stop dans un blog.
2. ce blog, justement, et ses nombreux lecteurs qui attendent avec impatience chaque nouvel article ! Je ressens une telle pression chaque semaine pour ne pas les décevoir… Bon. Encore un mauvais exemple. Si seulement vous pouviez voir les toiles d’araignée sur mon compteur de visites.
3. peut-être pas tant que ça d’amis virtuels, certes, mais dans la vraie vie, bon sang, ces week-ends sauvages qu’on passe entre potes ! C’est toujours l’aventure. Bordel, quand est-ce que je vais arrêter de raconter n’importe quoi ?
4. il est temps d’accepter l’évidence, je ne suis qu’un foutu nerd. Mais contrairement à la croyance populaire, rester scotché devant un PC dans sa cave (je n’ai pas de cave, mais vous saisissez le concept) a aussi des bons côtés. Au mois d’août, par exemple, au lieu de prendre des vacances à Ibiza histoire de troncher des pouffiasses, j’ai préféré consacrer toute mon énergie à la préparation de la saison de fantasy football. Stats, prévisions, tableaux comparatifs, j’étais paré pour capturer la gloire virtuelle cet automne. Bilan de victoires des 2 premières semaines : 7 sur 24. J’aurais définitivement dû opter pour la débauche.
5. contrepartie plaisante à mon intérêt pour la fantasy, le podcast de Matthew Berry et Nate Ravitz sur espn.com. Ces deux blaireaux réussissent parfois l’exploit de m’arracher un ricanement. On se divertit comme on peut. A propos, il faut aller à Espn Podcenter pour les télécharger. J’écoute aussi régulièrement Jeremy Green, Around the Horn et bien sûr PTI. Ça va peut être vous choquer, mais je pense que ces mecs sont vraiment bons. Et puis vous savez quoi ? Je comprends ce qu’ils racontent. Quel petit génie je fais.
6. restons dans le sport avec cette chose qui me fait toujours aimer la vie un peu plus : les défaites de Marseille. Qu’ont-ils fait hier soir, au fait ? Gagné ? Décidément, c’est pas ma semaine…
7. haut les cœurs, j’ai mon billet pour le match du Stade Brestois vendredi soir ! Une affiche de rêve face à Gueugnon, brillant 20ème de D2. A bien y réfléchir, assister à ce match pourrait bien me saper le moral au-delà de tout et pulvériser les derniers vestiges d’amour-propre qu’il me reste. Pas grave. Je prends le risque.
8. au pire, je pourrais toujours remettre ma photo dans la machine à Simpsoniser et créer un double qui serait pote avec Homer. Je vous conseille d'essayer.
9. et pourquoi pas se repasser en boucle ce clip euphorisant des meilleurs actions de Shawn Kemp ? Quelque part, cette férocité me met du baume au cœur.
10. je ferai finalement appel à la nostalgie pour conclure cette liste pathétique. Je me revois très bien à 15 ans en train d’écouter toute la journée les Guns N’Roses chanter « Paradise City» (where the grass is green and the girls are pretty). A l’époque, une partie de moi y croyait sans doute un peu. Bref. Sinon, sympa la veste, Axl.
La plupart du temps, les gens sont simplement trop stupides ou trop occupés pour s’en rendre compte. Ils progressent à travers l’existence en acceptant leur sort tant bien que mal.
Ou bien ils gobent des pilules. (si vous trouvez que ça devient glauque, attendez un peu. Vous n’avez encore rien vu.)
L’avantage que j’ai dans ce domaine c’est que, n’étant ni stupide (quoique certaines personnes vous diraient qu’il y a débat), ni occupé (pas de débat, là), j’ai depuis longtemps intégré le côté craignos de l’existence. C’est sans aucun doute ce qui m’a permis d’enchaîner sans sourciller les années sans jamais connaître de raison particulière de me réjouir ou de me sentir fier. Cela paraît peut-être improbable, mais c’est ce que l’on est capable de subir dès lors que l’on a compris quelle était la seule ligne de conduite valable dans la vie : rester digne tout en attendant la mort. (je vous avais prévenu)
Malheureusement, tout homme a ses moments de faiblesse. A force de ne rien voir venir de positif et de s’en prendre continuellement plein la gueule sans comprendre où ça le mène, n’importe quel connard a parfois envie de dire : ça suffit. Même moi.
QUOIQU’IL EN SOIT, je vous ai déjà expliqué que je n’avais que peu de règles dans la vie. L’une d’entre elles est : « Pas d’embrouilles avec les forces de l’ordre, les pompiers ou les militaires. Ces types sont peut-être des gros cons, mais un jour tu seras bien content de les voir arriver pour qu’ils te sauvent la peau. »
Une autre, utile pour savoir comment se comporter en soirée (comme si j’y connaissais quelque chose) : « Si tu es suffisamment sobre pour conduire, tu n’es pas en état de danser. Loin de là. »
Et enfin celle qui nous intéresse aujourd’hui : « A chaque fois que tu as envie d’aller te balancer sous un train en marche, fais une liste de tout ce qui est tellement super génial dans ta vie. »
C’est parti.
1. un métier captivant dans lequel je peux m’investir à fond. OK, qu’est-ce que je raconte, là… On avait dit qu’on jouait cartes sur table. Je corrige donc : un métier pourri qui me laisse le temps de me lamenter sur mon sort non-stop dans un blog.
2. ce blog, justement, et ses nombreux lecteurs qui attendent avec impatience chaque nouvel article ! Je ressens une telle pression chaque semaine pour ne pas les décevoir… Bon. Encore un mauvais exemple. Si seulement vous pouviez voir les toiles d’araignée sur mon compteur de visites.
3. peut-être pas tant que ça d’amis virtuels, certes, mais dans la vraie vie, bon sang, ces week-ends sauvages qu’on passe entre potes ! C’est toujours l’aventure. Bordel, quand est-ce que je vais arrêter de raconter n’importe quoi ?
4. il est temps d’accepter l’évidence, je ne suis qu’un foutu nerd. Mais contrairement à la croyance populaire, rester scotché devant un PC dans sa cave (je n’ai pas de cave, mais vous saisissez le concept) a aussi des bons côtés. Au mois d’août, par exemple, au lieu de prendre des vacances à Ibiza histoire de troncher des pouffiasses, j’ai préféré consacrer toute mon énergie à la préparation de la saison de fantasy football. Stats, prévisions, tableaux comparatifs, j’étais paré pour capturer la gloire virtuelle cet automne. Bilan de victoires des 2 premières semaines : 7 sur 24. J’aurais définitivement dû opter pour la débauche.
5. contrepartie plaisante à mon intérêt pour la fantasy, le podcast de Matthew Berry et Nate Ravitz sur espn.com. Ces deux blaireaux réussissent parfois l’exploit de m’arracher un ricanement. On se divertit comme on peut. A propos, il faut aller à Espn Podcenter pour les télécharger. J’écoute aussi régulièrement Jeremy Green, Around the Horn et bien sûr PTI. Ça va peut être vous choquer, mais je pense que ces mecs sont vraiment bons. Et puis vous savez quoi ? Je comprends ce qu’ils racontent. Quel petit génie je fais.
6. restons dans le sport avec cette chose qui me fait toujours aimer la vie un peu plus : les défaites de Marseille. Qu’ont-ils fait hier soir, au fait ? Gagné ? Décidément, c’est pas ma semaine…
7. haut les cœurs, j’ai mon billet pour le match du Stade Brestois vendredi soir ! Une affiche de rêve face à Gueugnon, brillant 20ème de D2. A bien y réfléchir, assister à ce match pourrait bien me saper le moral au-delà de tout et pulvériser les derniers vestiges d’amour-propre qu’il me reste. Pas grave. Je prends le risque.
8. au pire, je pourrais toujours remettre ma photo dans la machine à Simpsoniser et créer un double qui serait pote avec Homer. Je vous conseille d'essayer.
9. et pourquoi pas se repasser en boucle ce clip euphorisant des meilleurs actions de Shawn Kemp ? Quelque part, cette férocité me met du baume au cœur.
10. je ferai finalement appel à la nostalgie pour conclure cette liste pathétique. Je me revois très bien à 15 ans en train d’écouter toute la journée les Guns N’Roses chanter « Paradise City» (where the grass is green and the girls are pretty). A l’époque, une partie de moi y croyait sans doute un peu. Bref. Sinon, sympa la veste, Axl.
1 commentaire:
"... ne rien voir venir de positif et s'en prendre continuellement plein la gueule"...: ah ben mince alors! faut-il que j'achète ton billet???
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