28 janvier 2008

Superbowl Week: lundi

Autant dissiper d’entrée tout risque de malentendu: non, je ne suis pas envoyé spécial à Glendale, Arizona pour couvrir en direct tous les développements de la « Superbowl Week ». Croyez-moi, ça me désole autant que vous.
Il me reste néanmoins une ambition pour la semaine: un post par jour pour faire monter la pression avant le Superbowl XLII (pour les neuneus, ça veut dire 42). Et aussi pour tenter d’oublier que c’est le dernier match de football américain avant septembre. Misère… Les soirées du dimanche seront désormais insupportablement vides. Hier soir j’ai cru que j’allais mourir d’ennui.

- Tom Brady va jouer. Evidemment. Il faudrait l’amputer des 2 jambes pour le tenir éloigné du terrain dimanche et le priver de son 4ème Superbowl. Mais quand même, son entorse à la cheville l’a empêché de s’entraîner toute la semaine dernière. Au moins ça lui a donné le temps de s’acheter un beau costume (je résiste à l’envie de rajouter une photo).

- Les Giants veulent gagner « pour New York ». Je n’ai pas la moindre idée de ce que ça peut bien vouloir dire.


- « University Of Phoenix Stadium ». Le nom est très laid. Le stade est incroyable.



- Mon vieil ami Chuck Klosterman a encore frappé. Je vous jure que ça n’était pas prémédité, mais ça tombe plutôt bien après ma dissertation de la semaine dernière à propos de son œuvre et des ses théories à la mord-moi-le-nœud. La dernière en date: les Patriots sont juste un peu trop parfaits. S’ils gagnent et réalisent ce qui était impensable il y a encore 6 mois (19-0: la saison parfaite), on ne se souviendra d’eux que comme d’une machine à gagner. S’ils sont battus, par contre, ils entreront dans l’histoire du sport en tant qu’individus, en tant qu’êtres humains symboles de notre faillibilité et comme ultime exemple que rien dans ce monde n’est jamais acquis. Mouais. Je ne suis toujours pas sûr de savoir si tu es vraiment un crétin, Chuck.

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