J’avais bien 10 ans de trop pour les apprécier quand les fous furieux de Slipknot sont apparus à la fin des années 90. Les combinaisons de taulard, les masques « qui font peur », l’anonymat des 9(?!) membres du groupe cachés chacun derrière un numéro de 0 à 8 (le chanteur, Corey Taylor, est officiellement #8)… Tous ce cirque pour ressembler à une version plus énervée de Korn, si possible plus déterminée encore à annihiler tout sens de la mélodie: j’avais clairement passé l’âge.
Mais quand en 2004 j’ai eu l’occasion d’entendre leur troisième et dernier album en date, « Vol 3: The Subliminal Verses », à ma grande surprise, j’ai aimé ça. Disons les choses clairement: le dernier Slipknot est le seul album de metal sorti ces 5 dernières années sur lequel j’ai eu plaisir à secouer frénétiquement la tête de haut en bas.
J’ignore totalement si Slipknot sortira un jour un autre album, mais ça n’est pas bien grave, ils ne feront jamais mieux que « Duality ». J’aime à fredonner « I push my fingers into my eyes… » et regarder la horde de fans déferler sur la baraque avant de passer à travers murs et plafonds. Et ce break, putain… Il donnerait presque envie d’attaquer le plancher à coups de masse.
07 février 2008
Duality
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire