Je hais les clips. Je ne les regarde jamais. Sauf peut-être ceux de Fatal Bazooka.
Je ne regarde pas les clips parce que j’ai de très bonnes raisons:
a) ils tuent l’imagination.
b) ils sont soit idiots, soit prétentieux.
c) 99% d’entre eux sont ratés.
d) ils ruinent la chanson. Sauf ceux de Fatal Bazooka.
Combien de fois ai-je fait la connerie suivante: j’aime un morceau, je le connais par cœur, je l’ai écouté des dizaines de fois et j’ai créé ma propre interprétation, associé mes propres images à ce titre bien précis. Tout va bien.
Et puis un jour, je glande devant Internet (quelle surprise), je suis sur YouTube et une mauvaise idée me vient: « Hé, voyons s’il a une vidéo pour XXX… » Généralement, je suis alors obligé d’arrêter la connexion au bout de 30 secondes si je ne veux pas ruiner une chanson pour toujours.
Mais j’aurais comme qui dirait une tendance à l’auto-destruction ces temps-ci. Et je prends donc cet engagement: un clip par jour pour vous sur ce blog. Uniquement mes titres favoris. Et Dieu sait combien de clips catastrophiques.
Néanmoins, pour ne pas vous dégoûter dès le départ, je préfère commencer par un contre-exemple.
1988, les Guns N’Roses remplissent le Giants Stadium, Axl porte une veste en cuir blanche, Duff et Steven Adler jouent les touristes à Manhattan, Slash signe le blouson d’un type en sortant des chiottes et puis tout ce beau monde embarque dans le Concorde pour jouer devant un trillion de personnes (un peu plus de 100 000, en réalité, moins les 2 fans qui mourront piétinés) au Monsters Of Rock de Donington, UK. 1988. C’était le bon temps.
Et ne vous gênez surtout pas pour reprendre en chœur le refrain immortel: « Take me down to the Paradise City where the grass is green and the girls are pretty… »
05 février 2008
Paradise City
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1 commentaire:
fantastique!!!!!
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