C’est officiel, la Ligue 1 Orange® n’a plus ni queue ni tête, et pour une fois Alexandre Ruiz n’y est pour rien : Lyon ne sait plus gagner.
Naturellement, les spéculations vont bon train, on parle de fatigue, d’usure psychologique, de la blessure de Wiltord, du manque de réussite ou de la méforme de certains joueurs-clés.
Et si le mal était plus grave ?
Et si Lyon n’était tout simplement pas en train de payer sa réussite plus qu’insolente et ses victoires à l’arraché des matches aller ?
Et si Lyon devait attendre la fin mars pour renouer avec la victoire en championnat ?
Le problème avec les retournements de fortune, c’est qu’on ne sait jamais à quel moment la situation revient à l’équilibre.
Tout dépend de ce qui a provoqué l’inversion de karma.
Trois hypothèses :
Naturellement, les spéculations vont bon train, on parle de fatigue, d’usure psychologique, de la blessure de Wiltord, du manque de réussite ou de la méforme de certains joueurs-clés.
Et si le mal était plus grave ?
Et si Lyon n’était tout simplement pas en train de payer sa réussite plus qu’insolente et ses victoires à l’arraché des matches aller ?
Et si Lyon devait attendre la fin mars pour renouer avec la victoire en championnat ?
Le problème avec les retournements de fortune, c’est qu’on ne sait jamais à quel moment la situation revient à l’équilibre.
Tout dépend de ce qui a provoqué l’inversion de karma.
Trois hypothèses :
- le syndrome Olivier Besancenot (anciennement connu sous le nom de « Malédiction d’Arlette ») : l’infâme capitaliste Aulas décide d’introduire son club en Bourse (pouah !) et de le livrer aux Puissances de l’Argent ? Par Saint Trotsky, ils joueront leurs prochains matches au Goulag !
- la fièvre verte : l’ignoble soudoyeur de stars Aulas tente d’attirer Piquionne dans ses filets et sème ainsi la zizanie à St Etienne ? Que l’Esprit de 76 s’empare de ses joueurs : pour eux les poteaux seront éternellement carrés !
- les effets secondaires du chambrage : il fallait que ça arrive. Houiller s’est vraiment trop moqué du monde après chaque victoire (« une très bonne équipe de Valenciennes », « une formidable équipe de Sedan »), pour que cela n’ait pas de conséquences à long terme.
Ajoutez à cela l’inutile échange Carew/Baros (selon le principe un attaquant lessivé et incapable de faire la différence contre un buteur has-been en plein doute et qui n’a pas marqué depuis six mois) et vous comprendrez que la France du football, avec moi, s’inquiète : Lyon ne sera peut-être champion qu’avec 10 points d’avance.
Dans le même registre, quoi de plus drôle que ces transferts désespérés le jour de la date limite du mercato d’hiver ?
Chaque année les clubs rivalisent de stupidité tout en espérant « sauver » leur saison grâce à un ou plusieurs joueurs qui, c’est bien évident, n’auraient jamais été libérés par leurs clubs d’origine s’ils avaient pu « sauver » qui que ce soit !
Quoiqu’il en soit, l’oscar 2007 du mercato le plus pourri est attribué à l’unanimité à Rennes, qui vient d’échanger Monterrubio (plus 3 millions d’euros !!!), une de ses rares valeurs sûres, contre l’ex-futur-grand-espoir-du-football-français Olivier Thomert, typiquement le genre de joueur qui a 99.9% de chances d’atterrir à Manchester City ou à Bolton d’ici le mois de juin.
Impayables dirigeants rennais qui ont sans doute lu quelque part que le trio magique Moreira/Utaka/Thomert avait mené Lens au sommet de l’Europe…
23ème journée
Lille-Nantes 2-0, Valenciennes-Lens 1-1, St Etienne-Sedan 2-0, Sochaux-Rennes 1-0, Nice-Bordeaux 2-1, Nancy-Toulouse 0-0, Lorient-Le Mans 1-1, Monaco-Auxerre 1-0, Troyes-Lyon 0-1, Marseille-PSG 3-1.
20ème : 2/10 21ème : 3/10 22ème : 4/10 Saison : 105/220
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire