Vive la France !
Désolé de jouer les chauvins, mais comment ne pas se sentir fier au lendemain du plus grand exploit jamais réalisé par un sportif français sur le sol américain ?
Tony P. a été élu MVP des finales NBA 2007 !
Tandis que les Spurs mettaient fin hier soir au calvaire des Cavs et de millions de fans à travers le monde en remportant la quatrième manche 83-82 (grande équipe, bravo à eux pour ce troisième titre en cinq saisons. Et accessoirement merci d’avoir validé mon pronostic de début de saison. Ça fait toujours plaisir d’avoir raison), les journalistes américains choisissaient le meneur de jeu français comme meilleur joueur des finales.
Un choix totalement justifié au regard des stats et des performances de Tony P. au cours des quatre manches : 24,5 points de moyenne à 57% de réussite aux tirs, des paniers décisifs et des pénétrations sans nombre face à une défense de Cleveland qui n’a jamais eu le début du commencement d’une solution pour l’arrêter.
MVP, donc, sans l’ombre d’un doute. Premier Européen honoré de la sorte, Parker peut brandir son trophée, se draper de bleu-blanc-rouge, demander « LeBron who ? », embrasser Eva Longoria et préparer sereinement ses noces.
Tony est grand, le monde est à ses pieds, et nous avons tous envie de chanter. Allez, tous ensemble :
Allons enfants de la patrie
Le jour de gloire est…
Euh, attendez une minute… Ce genre de choses ne me ressemble pas vraiment.
C’est peut-être le moment de se rappeler que Tony Parker (ce nom, déjà… Je me demande si je serais plus excité s’il s’appelait Jean-Michel Kermarrec.) est tout simplement un joueur de basket né en Belgique d’une mère hollandaise et d’un père américain qui a grandi en France pour une raison ou pour une autre et qui parle anglais avec un accent parisien.
Et qui, mais faut-il vraiment en parler, enregistre des albums de rap abominables et tourne dans des clips au-delà du ridicule.
Plutôt que de céder au chauvinisme de base (pas mon style, vous le savez), laissons donc Tony continuer à déchirer les raquettes NBA avec sa vitesse sans forcément en faire un Héros National.
On entonnera la Marseillaise une autre fois.
Désolé de jouer les chauvins, mais comment ne pas se sentir fier au lendemain du plus grand exploit jamais réalisé par un sportif français sur le sol américain ?
Tony P. a été élu MVP des finales NBA 2007 !
Tandis que les Spurs mettaient fin hier soir au calvaire des Cavs et de millions de fans à travers le monde en remportant la quatrième manche 83-82 (grande équipe, bravo à eux pour ce troisième titre en cinq saisons. Et accessoirement merci d’avoir validé mon pronostic de début de saison. Ça fait toujours plaisir d’avoir raison), les journalistes américains choisissaient le meneur de jeu français comme meilleur joueur des finales.
Un choix totalement justifié au regard des stats et des performances de Tony P. au cours des quatre manches : 24,5 points de moyenne à 57% de réussite aux tirs, des paniers décisifs et des pénétrations sans nombre face à une défense de Cleveland qui n’a jamais eu le début du commencement d’une solution pour l’arrêter.
MVP, donc, sans l’ombre d’un doute. Premier Européen honoré de la sorte, Parker peut brandir son trophée, se draper de bleu-blanc-rouge, demander « LeBron who ? », embrasser Eva Longoria et préparer sereinement ses noces.
Tony est grand, le monde est à ses pieds, et nous avons tous envie de chanter. Allez, tous ensemble :
Allons enfants de la patrie
Le jour de gloire est…
Euh, attendez une minute… Ce genre de choses ne me ressemble pas vraiment.
C’est peut-être le moment de se rappeler que Tony Parker (ce nom, déjà… Je me demande si je serais plus excité s’il s’appelait Jean-Michel Kermarrec.) est tout simplement un joueur de basket né en Belgique d’une mère hollandaise et d’un père américain qui a grandi en France pour une raison ou pour une autre et qui parle anglais avec un accent parisien.
Et qui, mais faut-il vraiment en parler, enregistre des albums de rap abominables et tourne dans des clips au-delà du ridicule.
Plutôt que de céder au chauvinisme de base (pas mon style, vous le savez), laissons donc Tony continuer à déchirer les raquettes NBA avec sa vitesse sans forcément en faire un Héros National.
On entonnera la Marseillaise une autre fois.
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