Alleluia ! Après 15 ans de prédictions et autant d’échecs lamentables, j’ai enfin réussi cette saison à pronostiquer l’affiche de la finale NBA ! Oubliez le coup de chance, mon choix d’une finale San Antonio-Cleveland fut arrêté après une longue réflexion et des heures d’analyse. Quand je pense que tout ceci nous ramène en octobre, vous excuserez cet accès de vantardise : j’avais raison, et les autres avaient tort.
Laissez-moi à présent vous expliquer pourquoi les Spurs seront les nouveaux champions NBA dans moins de 15 jours :
Le favori : San Antonio
La star : Tim Duncan. Peut-être le meilleur joueur NBA des 10 dernières années. Le plus régulier, c’est certain. Ne se rate jamais en playoffs. Domine totalement la raquette en attaque et en défense. La superstar la plus ennuyeuse de l’histoire (Karl Malone était l’autre candidat) s’apprête à garnir sa collection d’une quatrième bague.
Les lieutenants : Parker et Ginobili. Tony P. a encore progressé. Toujours aussi rapide, mais plus adroit à mi-distance. Et inarrêtable en pénétration. Quant à Ginobili, c’est encore le même cirque pour rendre fou l’adversaire : acrobaties aériennes, simulations et coups de pattes mortels à 3 points. Systématiquement décisif.
Le reste de l’effectif : Bowen pour défendre et mettre des coups, Elson et Oberto pour boucher les trous dans la raquette, Finley et Barry pour shooter en série et enfin Horry pour mettre la touche finale. A la fois vieux et terrifiant.
Pourquoi ils ne peuvent pas perdre :
- parce que Popovich est le meilleur coach de la ligue et qu’il va manger tout cru son ancien assistant Mike Brown.
- parce que Cleveland est l’équipe la plus faible qui leur est proposée depuis le début de ces playoffs.
- parce qu’après 1999, 2003 et 2005, c’est encore une année impaire.
- parce qu’ils sont trop forts. J’aurais dû commencer par là.
Pourquoi j’ai du mal à les supporter :
- parce qu’on les a trop vus, et que leur succès semble inéluctable.
- parce qu’ils ont oublié d’être plaisants à voir jouer.
- parce que Tim Duncan n’a aucune raison de faire les gros yeux.
- parce qu’après le clip de « Balance-toi », Tony P. ne mérite pas de récompense.
Le challenger : Cleveland
La star : LeBron James. A seulement 22 ans et après 4 saisons de NBA, le phénomène a prouvé, avec une série exceptionnelle contre Detroit et un match 5 de légende, qu’il était capable de porter n’importe quelle équipe sur ses épaules jusqu’en finale. Pour les Cavs, les choses sont simples : tout dépend de LeBron.
Les lieutenants : Hughes ? Tellement irrégulier… Ilgauskas ? Tellement lent… Gooden ? Non, sérieusement, vous avez vu ce carré de cheveux dans sa nuque ? Clairement, LeBron n’est pas aidé.
Le reste de l’effectif : Varejao et sa coupe à la Tahiti Bob se jette sur tous les ballons, Pavolvic peut avoir un ou deux éclairs par match et Marshall, le Robert Horry du très pauvre, réussit un panier à trois points de temps en temps. Sinon Jones ne joue jamais et Snow est bon pour la retraite. Reste donc Gibson, le meneur rookie : il reste sur le match de sa vie (31 points) et pourrait pourquoi pas offrir une aide inespérée au King.
Pourquoi ils ne peuvent pas gagner :
- parce que personne ne va arrêter Duncan ou Tony P.
- parce qu’ils n’ont aucune expérience à ce niveau.
- parce que la conférence Est était si faible que 6 ou 7 équipes à l’ouest avaient les moyens de les battre. (Sans rire : Dallas, Phoenix, Utah, Houston, et même Golden State ou Denver…)
- parce que LeBron ne peut pas tout faire. Quoique.
Pourquoi vous devriez les supporter :
- parce que personne n’a envie de voir un sweep (4-0).
- parce que vous aimez les petits poucets.
- parce que les exploits de LeBron vous font quitter votre siège.
- parce que depuis 20 ans seules 6 équipes ( L.A Lakers, Detroit, Chicago, Houston, San Antonio, Miami) ont gagné le titre NBA. Il est temps de renouveler tout ça.
Pourquoi je ne vais pas me lever à 3 heures du matin dans la nuit de jeudi à vendredi :
- parce que j’ai un métier.
- parce que passer la nuit avec George Eddy, ce n’est plus de mon âge.
- parce c’est seulement dans le match 3 que LeBron va planter 56 points.
- parce que je vais devenir fou si j’entends encore une fois la salle de San Antonio reprendre en chœur « Héééééé Ho ! »
Le pronostic : San Antonio en 5 matches.
Et je me trompe rarement ces temps-ci.
Laissez-moi à présent vous expliquer pourquoi les Spurs seront les nouveaux champions NBA dans moins de 15 jours :
Le favori : San Antonio
La star : Tim Duncan. Peut-être le meilleur joueur NBA des 10 dernières années. Le plus régulier, c’est certain. Ne se rate jamais en playoffs. Domine totalement la raquette en attaque et en défense. La superstar la plus ennuyeuse de l’histoire (Karl Malone était l’autre candidat) s’apprête à garnir sa collection d’une quatrième bague.
Les lieutenants : Parker et Ginobili. Tony P. a encore progressé. Toujours aussi rapide, mais plus adroit à mi-distance. Et inarrêtable en pénétration. Quant à Ginobili, c’est encore le même cirque pour rendre fou l’adversaire : acrobaties aériennes, simulations et coups de pattes mortels à 3 points. Systématiquement décisif.
Le reste de l’effectif : Bowen pour défendre et mettre des coups, Elson et Oberto pour boucher les trous dans la raquette, Finley et Barry pour shooter en série et enfin Horry pour mettre la touche finale. A la fois vieux et terrifiant.
Pourquoi ils ne peuvent pas perdre :
- parce que Popovich est le meilleur coach de la ligue et qu’il va manger tout cru son ancien assistant Mike Brown.
- parce que Cleveland est l’équipe la plus faible qui leur est proposée depuis le début de ces playoffs.
- parce qu’après 1999, 2003 et 2005, c’est encore une année impaire.
- parce qu’ils sont trop forts. J’aurais dû commencer par là.
Pourquoi j’ai du mal à les supporter :
- parce qu’on les a trop vus, et que leur succès semble inéluctable.
- parce qu’ils ont oublié d’être plaisants à voir jouer.
- parce que Tim Duncan n’a aucune raison de faire les gros yeux.
- parce qu’après le clip de « Balance-toi », Tony P. ne mérite pas de récompense.
Le challenger : Cleveland
La star : LeBron James. A seulement 22 ans et après 4 saisons de NBA, le phénomène a prouvé, avec une série exceptionnelle contre Detroit et un match 5 de légende, qu’il était capable de porter n’importe quelle équipe sur ses épaules jusqu’en finale. Pour les Cavs, les choses sont simples : tout dépend de LeBron.
Les lieutenants : Hughes ? Tellement irrégulier… Ilgauskas ? Tellement lent… Gooden ? Non, sérieusement, vous avez vu ce carré de cheveux dans sa nuque ? Clairement, LeBron n’est pas aidé.
Le reste de l’effectif : Varejao et sa coupe à la Tahiti Bob se jette sur tous les ballons, Pavolvic peut avoir un ou deux éclairs par match et Marshall, le Robert Horry du très pauvre, réussit un panier à trois points de temps en temps. Sinon Jones ne joue jamais et Snow est bon pour la retraite. Reste donc Gibson, le meneur rookie : il reste sur le match de sa vie (31 points) et pourrait pourquoi pas offrir une aide inespérée au King.
Pourquoi ils ne peuvent pas gagner :
- parce que personne ne va arrêter Duncan ou Tony P.
- parce qu’ils n’ont aucune expérience à ce niveau.
- parce que la conférence Est était si faible que 6 ou 7 équipes à l’ouest avaient les moyens de les battre. (Sans rire : Dallas, Phoenix, Utah, Houston, et même Golden State ou Denver…)
- parce que LeBron ne peut pas tout faire. Quoique.
Pourquoi vous devriez les supporter :
- parce que personne n’a envie de voir un sweep (4-0).
- parce que vous aimez les petits poucets.
- parce que les exploits de LeBron vous font quitter votre siège.
- parce que depuis 20 ans seules 6 équipes ( L.A Lakers, Detroit, Chicago, Houston, San Antonio, Miami) ont gagné le titre NBA. Il est temps de renouveler tout ça.
Pourquoi je ne vais pas me lever à 3 heures du matin dans la nuit de jeudi à vendredi :
- parce que j’ai un métier.
- parce que passer la nuit avec George Eddy, ce n’est plus de mon âge.
- parce c’est seulement dans le match 3 que LeBron va planter 56 points.
- parce que je vais devenir fou si j’entends encore une fois la salle de San Antonio reprendre en chœur « Héééééé Ho ! »
Le pronostic : San Antonio en 5 matches.
Et je me trompe rarement ces temps-ci.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire