Croyez-le ou non, mais il y a un point commun entre ce blog et les finales NBA : un taux d’audience presque indécent.
Evidemment, je ne dépasse pas les douze visites quotidiennes dans mes moments de gloire, alors j’ignore quel effet cela fait de perdre des millions de téléspectateurs, et cette comparaison stupide s’arrête là.
Quoiqu’il en soit, tandis que San Antonio s’achemine vers un nouveau titre, le public américain continue à regarder ailleurs. Il doit y avoir une bonne raison à cela. Ou plutôt 6 ou 7 :
- la NBA, fondamentalement, est un spectacle, et les Spurs, devinez quoi, sont ennuyeux. Ultra-solides, mais prévisibles. Effroyablement efficaces, mais rarement spectaculaires. Et si on n’a pas envie de les regarder jouer ces finales, c’est peut-être surtout parce qu’on a la certitude qu’ils vont les gagner.
- Les Cavs sont d’une faiblesse insigne. Sans imagination ni jeu collectif, ils sont sur le point de se faire balayer 4-0. En attendant une réaction de leur part, on peut d’ores et déjà les considérer comme l’un des pires finalistes dans l’histoire de la ligue.
- Les playoffs sont trop longs. Trop de matches (pourquoi ne pas jouer les 2 premiers tours au meilleur des 5 manches ?), et trop d’écart entre les rencontres. La saison régulière a pris fin il y a 8 semaines ! Même le fan hardcore se lasse, alors l’amateur occasionnel…
- L’écart de niveau entre les conférences est tel que tous les spécialistes américains se sentent obligés de proposer une nouvelle formule abolissant la séparation Est/Ouest au moment des playoffs. Si l’objectif de ce changement de système est d’éviter le massacre auquel nous assistons ces jours-ci et d’aboutir à une finale San Antonio/Phoenix, difficile de ne pas être d’accord.
- « Defense wins championships », c’est entendu, mais elle peut aussi faire fuir le public. La victoire de San Antonio à Cleveland 75-72 dans le match 3 a combiné le deuxième plus petit total de points (147) dans l’histoire des finales, devant les 145 points de Fort Wayne contre Syracuse, en… 1955. Autant dire la préhistoire.
- Bruce Bowen. Fantastique défenseur universellement détesté en dehors de San Antonio, ses coups bas et son âge avancé (36 ans) n’en font pas précisément une publicité vivante pour la NBA.
- Un Français est candidat numéro 1 au titre de MVP de ces finales. Peut-être le plus dur à avaler, finalement.
Evidemment, je ne dépasse pas les douze visites quotidiennes dans mes moments de gloire, alors j’ignore quel effet cela fait de perdre des millions de téléspectateurs, et cette comparaison stupide s’arrête là.
Quoiqu’il en soit, tandis que San Antonio s’achemine vers un nouveau titre, le public américain continue à regarder ailleurs. Il doit y avoir une bonne raison à cela. Ou plutôt 6 ou 7 :
- la NBA, fondamentalement, est un spectacle, et les Spurs, devinez quoi, sont ennuyeux. Ultra-solides, mais prévisibles. Effroyablement efficaces, mais rarement spectaculaires. Et si on n’a pas envie de les regarder jouer ces finales, c’est peut-être surtout parce qu’on a la certitude qu’ils vont les gagner.
- Les Cavs sont d’une faiblesse insigne. Sans imagination ni jeu collectif, ils sont sur le point de se faire balayer 4-0. En attendant une réaction de leur part, on peut d’ores et déjà les considérer comme l’un des pires finalistes dans l’histoire de la ligue.
- Les playoffs sont trop longs. Trop de matches (pourquoi ne pas jouer les 2 premiers tours au meilleur des 5 manches ?), et trop d’écart entre les rencontres. La saison régulière a pris fin il y a 8 semaines ! Même le fan hardcore se lasse, alors l’amateur occasionnel…
- L’écart de niveau entre les conférences est tel que tous les spécialistes américains se sentent obligés de proposer une nouvelle formule abolissant la séparation Est/Ouest au moment des playoffs. Si l’objectif de ce changement de système est d’éviter le massacre auquel nous assistons ces jours-ci et d’aboutir à une finale San Antonio/Phoenix, difficile de ne pas être d’accord.
- « Defense wins championships », c’est entendu, mais elle peut aussi faire fuir le public. La victoire de San Antonio à Cleveland 75-72 dans le match 3 a combiné le deuxième plus petit total de points (147) dans l’histoire des finales, devant les 145 points de Fort Wayne contre Syracuse, en… 1955. Autant dire la préhistoire.
- Bruce Bowen. Fantastique défenseur universellement détesté en dehors de San Antonio, ses coups bas et son âge avancé (36 ans) n’en font pas précisément une publicité vivante pour la NBA.
- Un Français est candidat numéro 1 au titre de MVP de ces finales. Peut-être le plus dur à avaler, finalement.
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