Réjouissez-vous chers lecteurs, voici une nouvelle chance d’admirer le spectacle de mon âme tourmentée.
Contrairement à ce qu’affirmaient certaines rumeurs persistantes, je tiens en effet à préciser que j’ai survécu à la brutalité insensée des 10 derniers jours. Bien que je ne sois pas sûr de savoir ce qu’il me reste dans le réservoir (suggestion : pas grand-chose), quelle meilleure preuve de ma vitalité qu’un nouveau post pour me lamenter sur mon sort. C’est décidément ce que je sais faire le mieux.
- comme annoncé la semaine dernière, j’ai assisté vendredi soir à la victoire de Brest sur Gueugnon 2 à 1. Trop occupé que j’étais depuis à flipper ma race, je n’ai pas eu le temps de vous faire partager ces quelques impressions : 1) moins de 4000 spectateurs, le plus faible total depuis que Brest est remonté en Ligue 2. Une raison de plus pour détester le rugby. 2) si l’on ne sert que de la Tourtel dans les stades, il y a une bonne raison : les mecs bourrés sont insupportables. Surtout quand ils veulent vous serrer la main. 3) Cela dit, quelques bières avant d’arriver au stade sont parfois salutaires. 4) ça peut sembler dingue, mais j’étais au match avec trois autres types. C’est exact, TROIS personnes avaient accepté de m’accompagner. Il paraît évident qu’aucune d’entre elles n’était consciente du fait que j’étais susceptible de me balancer du haut de la tribune en cas de mauvais résultat. 5) Heureusement, Gueugnon a une mauvaise équipe. Très mauvaise.
- je viens encore de dire du mal du rugby, mais au fond je devrais peut-être essayer ce sport de brutes. Labourer le corps de son adversaire à coups de crampons est certainement un excellent défouloir.
- je suis sur le point d’écrire aux éditeurs de la collection « Pour les Nuls » afin de leur présenter mon projet de manuel : « Rater sa vie Pour les Nuls ». Je suis cependant sceptique sur ses chances d’être accepté : ils me répondront sans doute que je suis sur-qualifié pour rédiger un tel ouvrage.
- alors comme ça, l’entraîneur de Marseille a fini par se faire virer. Bien sûr, c’est mal de se moquer du malheur des autres, mais permettez-moi dans ce cas précis d’employer les mots immortels de Nelson Muntz : « Ha ha ! »
- quand les conneries s’enchaînent et que rien ne va dans le bon sens, il est d’usage d’invoquer la fameuse « Loi de Murphy ». J’ai vérifié, et voici son énoncé exact : « S'il y a plus d'une façon de faire quelque chose, et que l'une d'elles conduit à un désastre, alors il y aura quelqu'un pour le faire de cette façon.» Vrai, mais un peu trop technique à mon goût. Je préfère la « Loi de Finagle », qui en dérive directement : « Tout ce qui peut rater le fera – au pire moment possible » Alors ça c’est une loi à laquelle j’aurais été fier de donner mon nom.
- un film que je n’irai voir sous aucun prétexte : « Control », la vie (et le suicide par pendaison à 23 ans) de Ian Curtis, le chanteur de Joy Division, filmée en noir et blanc. Vous avez intérêt d’avoir une confiance totale dans votre santé mentale si vous allez voir ce truc. Ça me fait penser, est-ce que je n’aurais pas un vieux CD de Joy Division qui traîne quelque part ? Il faut que je le retrouve d’urgence pour le brûler.
- la note précédente était vraiment superflue. Je ne vais jamais au cinéma. Quand je dis jamais, ça veut dire 1 fois ces 7 dernières années. Et le film était à chier.
- déjà 3 week-ends de NFL et donc de fantasy football, et les trois joueurs (LT, LJ et Steven Jackson) choisis au sommet de toutes les drafts sont soit mauvais, soit blessés, ruinant ainsi des millions de saisons de fantasy à travers le monde, y compris la mienne (et s’il vous plaît ne mentionnez pas le nom de Maurice Jones-Drew en ma présence). Mais ça n’est pas bien grave. Cela peut même expliquer d’une autre manière pourquoi ce jeu est si populaire : parce que c’est une allégorie de la vie réelle. Comme elle, la fantasy vous brisera le cœur et balaiera tous vos espoirs, peu importe vos efforts. Mais vous continuerez à y jouer car, enfoui très profondément en vous, subsiste encore l’espoir de gagner. Un jour.
- si seulement j’avais eu les couilles de drafter Randy Moss dans au moins une de mes équipes. Mais non. Même pas. C’est si facile de se détester, parfois.
- l’autre jour j’ai entendu répéter le vieil adage « il vaut mieux faire envie que pitié ». Certes, mais que pensez-vous de cette maxime de mon cru : « Faire pitié, c’est déjà mieux que rien. »
- à propos j’en ai assez de prétendre que je n’ai que peu de règles dans la vie, pour toujours finir par vous en énoncer une nouvelle. Après les 3 règles imputrescibles figurant dans le « Guide de survie » de la semaine dernière et l’étalon-or de la « Loi de Finagle », en voici plein d’autres à garder constamment à l’esprit:
- « Ne te sens pas mal si tu as le sentiment de n’être qu’un loser égocentrique, parce que c’est la vérité. »
- « S’il te prend un jour l’envie stupide de prendre un risque, sois bien conscient d’une chose : tu vas te planter. »
- « Ne jamais, sous aucune circonstance, faire confiance à qui que ce soit. Et surtout pas à toi-même. »
- « Jamais plus de six heures d’affilée sur Internet. Même sur espn.com »
- « Tu es un imbécile. »
- « Si tu te surprends un jour à lécher les bottes de quelqu’un, arrache-toi la langue »
- « Pas de projectiles à portée de main quand tu regardes la télé. Un homme politique, un but de Marseille, une critique de cinéma ou un clip de Diam’s : le coup peut partir vite, et ces foutus écrans plats coûtent cher. »
- « Ne te préoccupes pas de ce que les autres pensent de toi. En as-tu la moindre idée, de toute manière ? Si oui, alors une chose est certaine : tu as tort. »
- « Ravales ta fierté et fais profil bas. Tu ne veux pas plus de problèmes, si ? »
- « Les antibiotiques, c’est pas automatique. »
- « 10 fruits et légumes frais par jour. »
- « Les produits laitiers sont nos amis pour la vie. »
- « Petit rappel au cas où tu aurais tendance à l’oublier : les hommes sont des gros lourds. Et les femmes sont purement et simplement diaboliques. »
- « Pourquoi paniquer lorsque tu te sens seul et abandonné ? C’est aussi comme ça que tu vas crever, alors autant t’y faire dès maintenant. »
Pas mal, non ? La vie peut être à peu près supportable dès lors que l’on suit ces commandements à la lettre. Il reste néanmoins une dernière règle, désormais connue sous le nom de « règle morte » depuis que je la bafoue sans vergogne : « N’évoques jamais les problèmes minables de ta misérable existence dans ce blog. Chacun sa merde. » Oups.
- attention à la musique que vous écoutez lorsque la Terre entière vous en veut et que vous avez pris conscience de votre peu de valeur aux yeux du monde. Pas question par exemple que je m’aventure ces jours-ci à affronter la puissance de titres comme « One In A Million » de Guns N’Roses ou « I’m Eighteen » d’Alice Cooper. Le risque que je m’effondre pour de bon serait d’environ 98%. Au lieu de ça je me continue de me focaliser sur Weezer. Mon opinion a souvent varié à leur sujet, mais en ce moment c’est eux ou rien. Est-ce à cause du côté nerd ? Pas forcément. Parce que je m’identifie avec Rivers Cuomo ? Vous voulez rire. Ce type a certes des problèmes psychologiques, mais c’est surtout un songwriter talentueux et dictatorial qui a vendu des paquets de disques, gagné des millions de dollars et baisé des centaines de groupies avant de prétendre que ça le rendait malheureux (cf « Tired of Sex »). Tout ceci me rend aussi proche de lui que de, au hasard, Tom Brady. Oh mon Dieu, voilà que ça me reprend : je voudrais tant être Tom Brady !... (si vous ne savez pas qui c’est, cliquez ici) Bref, pour revenir à Weezer, c’est « Pinkerton », l’album de 96, qui accompagne désormais mes journées. Cuomo a depuis renié le disque, selon lui trop personnel, comparant sa genèse à la mésaventure suivante : « aller à une soirée, boire beaucoup, parler de ce que l’on a sur le cœur de façon cathartique, mettre ses tripes sur la table, et se réveiller le lendemain en se rendant compte à quel point on s’est ridiculisé… » D’accord, je vois ce dont il veut parler… Il n’empêche que l’album contient la meilleure chanson du groupe, « El Scorcho », et son refrain fantastique, à reprendre en chœur (« I’m a lot like you, so please », etc) chez soi ou dans sa voiture. Et puis il y a « Why Bother ? », et surtout les paroles de « The Good Life », tellement bonnes et, au fond, stimulantes. Peu importe si ça marcherait mieux pour moi avec « lone man » plutôt que « old man ».
- bien, il est temps ce conclure et de profiter de la formidable interactivité que nous offre Internet. J’en ai assez de cette situation, vous en avez assez, la blogosphère tout entière en a assez, alors voilà ce que nous allons faire. Je vais vous présenter une liste de solutions potentielles qui pourraient mettre fin à mes pleurnicheries pathétiques, et vous allez me dire laquelle serait, à votre avis, la plus appropriée. N’hésitez pas non plus à me proposer quelque chose à laquelle je n’aurais pas pensée (inutile cependant de me parler d’humanitaire ou d’aller au Darfour sauver des vies : n’oubliez pas que je suis égocentrique et que je ne pense qu’à moi.) Merci d’avance et, qui sait, grâce à vous je pourrai peut-être bientôt voir la vie en rose.
- l’alcool (j’opterais sans doute pour la bière, j’ai besoin de reprendre un peu de poids)
- le nœud coulant (corde en nylon, bien évidemment)
- regarder en boucle les coffrets DVD des meilleures saisons des Simpsons (pourvu que je ne m’identifie pas avec Moe, le patron du bar)
- foutre le feu à un immeuble rien que pour voler au secours des habitants et devenir un héros (en attendant la prison)
- la drogue (seul problème, mon budget limité)
- le fusil de chasse façon Kurt Cobain (bruyant et salissant, bref, pas idéal)
- un pass gratuit et illimité pour une sélection des sites porno les plus hard (et pourtant, Dieu sait que j’ai besoin de dormir)
- un relooking total avec séances de muscu (quoique la mode est au rugbyman métrosexuel, alors je ne sais pas trop)
- le pont du Bouguen (ah zut, c’est vrai, ils ont installé des « barrières de prévention »)
- la lobotomie (mais ça mettrait également fin à ce blog, ce qui serait vraiment dommage, hein ?)
Voilà. Je suis à court d’idées. J’attends vos suggestions.
Contrairement à ce qu’affirmaient certaines rumeurs persistantes, je tiens en effet à préciser que j’ai survécu à la brutalité insensée des 10 derniers jours. Bien que je ne sois pas sûr de savoir ce qu’il me reste dans le réservoir (suggestion : pas grand-chose), quelle meilleure preuve de ma vitalité qu’un nouveau post pour me lamenter sur mon sort. C’est décidément ce que je sais faire le mieux.
- comme annoncé la semaine dernière, j’ai assisté vendredi soir à la victoire de Brest sur Gueugnon 2 à 1. Trop occupé que j’étais depuis à flipper ma race, je n’ai pas eu le temps de vous faire partager ces quelques impressions : 1) moins de 4000 spectateurs, le plus faible total depuis que Brest est remonté en Ligue 2. Une raison de plus pour détester le rugby. 2) si l’on ne sert que de la Tourtel dans les stades, il y a une bonne raison : les mecs bourrés sont insupportables. Surtout quand ils veulent vous serrer la main. 3) Cela dit, quelques bières avant d’arriver au stade sont parfois salutaires. 4) ça peut sembler dingue, mais j’étais au match avec trois autres types. C’est exact, TROIS personnes avaient accepté de m’accompagner. Il paraît évident qu’aucune d’entre elles n’était consciente du fait que j’étais susceptible de me balancer du haut de la tribune en cas de mauvais résultat. 5) Heureusement, Gueugnon a une mauvaise équipe. Très mauvaise.
- je viens encore de dire du mal du rugby, mais au fond je devrais peut-être essayer ce sport de brutes. Labourer le corps de son adversaire à coups de crampons est certainement un excellent défouloir.
- je suis sur le point d’écrire aux éditeurs de la collection « Pour les Nuls » afin de leur présenter mon projet de manuel : « Rater sa vie Pour les Nuls ». Je suis cependant sceptique sur ses chances d’être accepté : ils me répondront sans doute que je suis sur-qualifié pour rédiger un tel ouvrage.
- alors comme ça, l’entraîneur de Marseille a fini par se faire virer. Bien sûr, c’est mal de se moquer du malheur des autres, mais permettez-moi dans ce cas précis d’employer les mots immortels de Nelson Muntz : « Ha ha ! »
- quand les conneries s’enchaînent et que rien ne va dans le bon sens, il est d’usage d’invoquer la fameuse « Loi de Murphy ». J’ai vérifié, et voici son énoncé exact : « S'il y a plus d'une façon de faire quelque chose, et que l'une d'elles conduit à un désastre, alors il y aura quelqu'un pour le faire de cette façon.» Vrai, mais un peu trop technique à mon goût. Je préfère la « Loi de Finagle », qui en dérive directement : « Tout ce qui peut rater le fera – au pire moment possible » Alors ça c’est une loi à laquelle j’aurais été fier de donner mon nom.
- un film que je n’irai voir sous aucun prétexte : « Control », la vie (et le suicide par pendaison à 23 ans) de Ian Curtis, le chanteur de Joy Division, filmée en noir et blanc. Vous avez intérêt d’avoir une confiance totale dans votre santé mentale si vous allez voir ce truc. Ça me fait penser, est-ce que je n’aurais pas un vieux CD de Joy Division qui traîne quelque part ? Il faut que je le retrouve d’urgence pour le brûler.
- la note précédente était vraiment superflue. Je ne vais jamais au cinéma. Quand je dis jamais, ça veut dire 1 fois ces 7 dernières années. Et le film était à chier.
- déjà 3 week-ends de NFL et donc de fantasy football, et les trois joueurs (LT, LJ et Steven Jackson) choisis au sommet de toutes les drafts sont soit mauvais, soit blessés, ruinant ainsi des millions de saisons de fantasy à travers le monde, y compris la mienne (et s’il vous plaît ne mentionnez pas le nom de Maurice Jones-Drew en ma présence). Mais ça n’est pas bien grave. Cela peut même expliquer d’une autre manière pourquoi ce jeu est si populaire : parce que c’est une allégorie de la vie réelle. Comme elle, la fantasy vous brisera le cœur et balaiera tous vos espoirs, peu importe vos efforts. Mais vous continuerez à y jouer car, enfoui très profondément en vous, subsiste encore l’espoir de gagner. Un jour.
- si seulement j’avais eu les couilles de drafter Randy Moss dans au moins une de mes équipes. Mais non. Même pas. C’est si facile de se détester, parfois.
- l’autre jour j’ai entendu répéter le vieil adage « il vaut mieux faire envie que pitié ». Certes, mais que pensez-vous de cette maxime de mon cru : « Faire pitié, c’est déjà mieux que rien. »
- à propos j’en ai assez de prétendre que je n’ai que peu de règles dans la vie, pour toujours finir par vous en énoncer une nouvelle. Après les 3 règles imputrescibles figurant dans le « Guide de survie » de la semaine dernière et l’étalon-or de la « Loi de Finagle », en voici plein d’autres à garder constamment à l’esprit:
- « Ne te sens pas mal si tu as le sentiment de n’être qu’un loser égocentrique, parce que c’est la vérité. »
- « S’il te prend un jour l’envie stupide de prendre un risque, sois bien conscient d’une chose : tu vas te planter. »
- « Ne jamais, sous aucune circonstance, faire confiance à qui que ce soit. Et surtout pas à toi-même. »
- « Jamais plus de six heures d’affilée sur Internet. Même sur espn.com »
- « Tu es un imbécile. »
- « Si tu te surprends un jour à lécher les bottes de quelqu’un, arrache-toi la langue »
- « Pas de projectiles à portée de main quand tu regardes la télé. Un homme politique, un but de Marseille, une critique de cinéma ou un clip de Diam’s : le coup peut partir vite, et ces foutus écrans plats coûtent cher. »
- « Ne te préoccupes pas de ce que les autres pensent de toi. En as-tu la moindre idée, de toute manière ? Si oui, alors une chose est certaine : tu as tort. »
- « Ravales ta fierté et fais profil bas. Tu ne veux pas plus de problèmes, si ? »
- « Les antibiotiques, c’est pas automatique. »
- « 10 fruits et légumes frais par jour. »
- « Les produits laitiers sont nos amis pour la vie. »
- « Petit rappel au cas où tu aurais tendance à l’oublier : les hommes sont des gros lourds. Et les femmes sont purement et simplement diaboliques. »
- « Pourquoi paniquer lorsque tu te sens seul et abandonné ? C’est aussi comme ça que tu vas crever, alors autant t’y faire dès maintenant. »
Pas mal, non ? La vie peut être à peu près supportable dès lors que l’on suit ces commandements à la lettre. Il reste néanmoins une dernière règle, désormais connue sous le nom de « règle morte » depuis que je la bafoue sans vergogne : « N’évoques jamais les problèmes minables de ta misérable existence dans ce blog. Chacun sa merde. » Oups.
- attention à la musique que vous écoutez lorsque la Terre entière vous en veut et que vous avez pris conscience de votre peu de valeur aux yeux du monde. Pas question par exemple que je m’aventure ces jours-ci à affronter la puissance de titres comme « One In A Million » de Guns N’Roses ou « I’m Eighteen » d’Alice Cooper. Le risque que je m’effondre pour de bon serait d’environ 98%. Au lieu de ça je me continue de me focaliser sur Weezer. Mon opinion a souvent varié à leur sujet, mais en ce moment c’est eux ou rien. Est-ce à cause du côté nerd ? Pas forcément. Parce que je m’identifie avec Rivers Cuomo ? Vous voulez rire. Ce type a certes des problèmes psychologiques, mais c’est surtout un songwriter talentueux et dictatorial qui a vendu des paquets de disques, gagné des millions de dollars et baisé des centaines de groupies avant de prétendre que ça le rendait malheureux (cf « Tired of Sex »). Tout ceci me rend aussi proche de lui que de, au hasard, Tom Brady. Oh mon Dieu, voilà que ça me reprend : je voudrais tant être Tom Brady !... (si vous ne savez pas qui c’est, cliquez ici) Bref, pour revenir à Weezer, c’est « Pinkerton », l’album de 96, qui accompagne désormais mes journées. Cuomo a depuis renié le disque, selon lui trop personnel, comparant sa genèse à la mésaventure suivante : « aller à une soirée, boire beaucoup, parler de ce que l’on a sur le cœur de façon cathartique, mettre ses tripes sur la table, et se réveiller le lendemain en se rendant compte à quel point on s’est ridiculisé… » D’accord, je vois ce dont il veut parler… Il n’empêche que l’album contient la meilleure chanson du groupe, « El Scorcho », et son refrain fantastique, à reprendre en chœur (« I’m a lot like you, so please », etc) chez soi ou dans sa voiture. Et puis il y a « Why Bother ? », et surtout les paroles de « The Good Life », tellement bonnes et, au fond, stimulantes. Peu importe si ça marcherait mieux pour moi avec « lone man » plutôt que « old man ».
- bien, il est temps ce conclure et de profiter de la formidable interactivité que nous offre Internet. J’en ai assez de cette situation, vous en avez assez, la blogosphère tout entière en a assez, alors voilà ce que nous allons faire. Je vais vous présenter une liste de solutions potentielles qui pourraient mettre fin à mes pleurnicheries pathétiques, et vous allez me dire laquelle serait, à votre avis, la plus appropriée. N’hésitez pas non plus à me proposer quelque chose à laquelle je n’aurais pas pensée (inutile cependant de me parler d’humanitaire ou d’aller au Darfour sauver des vies : n’oubliez pas que je suis égocentrique et que je ne pense qu’à moi.) Merci d’avance et, qui sait, grâce à vous je pourrai peut-être bientôt voir la vie en rose.
- l’alcool (j’opterais sans doute pour la bière, j’ai besoin de reprendre un peu de poids)
- le nœud coulant (corde en nylon, bien évidemment)
- regarder en boucle les coffrets DVD des meilleures saisons des Simpsons (pourvu que je ne m’identifie pas avec Moe, le patron du bar)
- foutre le feu à un immeuble rien que pour voler au secours des habitants et devenir un héros (en attendant la prison)
- la drogue (seul problème, mon budget limité)
- le fusil de chasse façon Kurt Cobain (bruyant et salissant, bref, pas idéal)
- un pass gratuit et illimité pour une sélection des sites porno les plus hard (et pourtant, Dieu sait que j’ai besoin de dormir)
- un relooking total avec séances de muscu (quoique la mode est au rugbyman métrosexuel, alors je ne sais pas trop)
- le pont du Bouguen (ah zut, c’est vrai, ils ont installé des « barrières de prévention »)
- la lobotomie (mais ça mettrait également fin à ce blog, ce qui serait vraiment dommage, hein ?)
Voilà. Je suis à court d’idées. J’attends vos suggestions.
1 commentaire:
Les Simpons et la muscu. Ou un séjour au Club Med.
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