Après des semaines de hype qui auront presque totalement éclipsé le dénouement des playoffs et le couronnement des Spurs, la draft NBA a enfin rendu son verdict (bilan de ma mock draft :13 joueurs sur 14, mais seulement 6 aux bonnes places). Toute cette salive, toutes ces pages web, tout ce papier dépensé en valaient-ils la peine ?
Et surtout, maintenant que les recrues ont enfilé leurs casquettes et serré la main de David Stern, qui sont les winners et les losers de cette 2007 NBA Draft ?
Winner : Portland Trail Blazers
Un nom, un seul : Greg Oden. Ça suffit à en faire les grands vainqueurs de la soirée. Maintenant, il y a ce trade curieux avec les Knicks : Zach Randolph et 2 joueurs insignifiants (Jones et Dickau) contre Channing Frye et Stevie « Franchise Killer » Francis ? ? D’accord, Randolph est ingérable, mais il vaut un bon 25-10 par match et il aurait fait un parfait complément à Oden à l’intérieur. Et quitte à l’échanger, pourquoi pas contre un Rashard Lewis (trop évident, sans doute), plutôt que de récupérer un clone de LaMarcus Aldridge et une tête de lard surpayée qui a ruiné sa carrière et semé le chaos à Houston, Orlando et New York ? Les Blazers n’avaient vraiment pas besoin de Francis, ni sur le terrain, ni ailleurs. Je ne suis pas persuadé qu’il joue une seule minute dans le Nord-Ouest.
Peu importe, avec Oden, Portland a l’avenir devant lui. On le savait depuis la loterie.
Loser : Boston Celtics
Dans l’obligation de trader pour une aide immédiate et apaiser les états d’âme de Paul Pierce, les Celtics voulaient Garnett ou Marion. Raté. Ils ont donc fini par envoyer Wally Sczerbiak, Delonte West et le 5ème choix de la draft à Seattle contre Ray Allen.
Est-ce que cela fait d’eux une meilleure équipe ? Dans l’immédiat, probablement, cela leur donne même une chance de gagner la division la plus lamentable de la ligue (Atlantic). Et après ? Tout est possible à l’Est, mais est-ce qu’ils pourront éviter une élimination au premier tour des playoffs ? Non. Qu’est devenu le plan de rajeunissement de l’effectif ? Ray Allen a 32 ans et des chevilles en mauvais état. Qui va mener le jeu après le départ du prometteur Delonte West ? Rajon Rondo, bon défenseur mais incapable de scorer.
Les Celtics ont deux ou trois ans devant eux pour « gagner » avec cet effectif, après quoi il sera trop tard. Ce trade est une tentative désespérée de revenir dans la course aux playoffs, pas une décision de construire l’avenir.
Enfin, au moins cela nous permettra de voir Ray Allen et Allan Ray jouer ensemble.
PS : Bill Simmons est totalement dégoûté.
Winner : Seattle Supersonics
Dans le genre équipe en reconstruction, les Sonics sont désormais les concurrents directs de leurs rivaux de Portland. Durant a tout pour être une superstar, et le départ de Ray Allen fait de lui le boss. Les arrivées de Jeff Green (via le choix de Boston) et surtout de Delonte West (sur le point d’exploser) sont des coups de maître. Il faut maintenant convaincre Rashard Lewis de rester ou d’accepter un sign-and-trade, et la franchise pourra commencer à regarder vers le haut. Il faudra tout de même un peu de patience.
Loser : Yi Jianlian
Le Chinois et ses agents l’avaient clamé haut et fort avant la draft, il voulait jouer dans un gros marché et face à une importante communauté asiatique. Surtout pas à Milwaukee, donc. Yi avait même refusé de rendre visite aux Bucks. Ça ne les a pas découragés. Content ou pas, Yi se dirige donc vers le Wisconsin. Sachant que le propriétaire des Bucks est un sénateur US et que les dirigeants chinois sont forcément derrière Yi, les choses pourraient mal tourner. Espérons que l’on évitera un conflit armé majeur. Un échange pourrait bien contenter tout le monde.
Winner : Atlanta Hawks
Horford (encore un ailier) en n°3 et Law (enfin un meneur !) en n°11. Pour une fois les Hawks n’ont pas fait n’importe quoi avec leurs choix (vous vous souvenez des deux Williams ?) On serait presque prêt à croire qu’ils vont s’améliorer.
Loser : Chicago Bulls
Scott Skiles va adorer Noah et son jeu ultra-volontaire, mais ce n’est pas lui qui va régler le souci n°1 des Bulls : qui va marquer des points à l’intérieur ? PJ Brown ? Tyrus Thomas ? Michael Sweetney ? Ben Wallace ? Et où sont passés KG et Kobe ?
Winner : Joakim Noah
Déjà lauréat du prix du plus beau costume et de la plus belle coupe cheveux de la soirée, Jo Noah part pour Chicago ! Une grande ville et une équipe qui va lutter pour le titre à l’Est. La vie est belle.
Loser : Sacramento Kings
Spencer Hawes ? Un grand blanc qui ne sait pas sauter ? Ils n’avaient pas déjà Brad Miller ? Les Kings sont déprimants.
Loser : Phoenix Suns
Ils voulaient soi-disant un échange pour un choix dans le top 10 qui aurait pu les aider dès l’an prochain à gagner le titre. Rien du tout. Au lieu de ça ils ont envoyé le 24ème choix (Rudy Fernandez) à Portland contre du cash et sélectionné un arrière qui ne sait pas shooter (Alando Tucker) avec le 29ème. Les finales NBA ne se sont pas rapprochées de l’Arizona, loin de là.
Winner : San Antonio Spurs
A l’image des Suns, la concurrence n’est pas plus redoutable aujourd’hui qu’hier. Et les Spurs sont plus que jamais favoris à leur propre succession.
Losers : Cleveland, Denver, Toronto
Aucun choix dans la draft cette année pour ces trois équipes. Elles essaieront de faire mieux la prochaine fois…
Et surtout, maintenant que les recrues ont enfilé leurs casquettes et serré la main de David Stern, qui sont les winners et les losers de cette 2007 NBA Draft ?
Winner : Portland Trail Blazers
Un nom, un seul : Greg Oden. Ça suffit à en faire les grands vainqueurs de la soirée. Maintenant, il y a ce trade curieux avec les Knicks : Zach Randolph et 2 joueurs insignifiants (Jones et Dickau) contre Channing Frye et Stevie « Franchise Killer » Francis ? ? D’accord, Randolph est ingérable, mais il vaut un bon 25-10 par match et il aurait fait un parfait complément à Oden à l’intérieur. Et quitte à l’échanger, pourquoi pas contre un Rashard Lewis (trop évident, sans doute), plutôt que de récupérer un clone de LaMarcus Aldridge et une tête de lard surpayée qui a ruiné sa carrière et semé le chaos à Houston, Orlando et New York ? Les Blazers n’avaient vraiment pas besoin de Francis, ni sur le terrain, ni ailleurs. Je ne suis pas persuadé qu’il joue une seule minute dans le Nord-Ouest.
Peu importe, avec Oden, Portland a l’avenir devant lui. On le savait depuis la loterie.
Loser : Boston Celtics
Dans l’obligation de trader pour une aide immédiate et apaiser les états d’âme de Paul Pierce, les Celtics voulaient Garnett ou Marion. Raté. Ils ont donc fini par envoyer Wally Sczerbiak, Delonte West et le 5ème choix de la draft à Seattle contre Ray Allen.
Est-ce que cela fait d’eux une meilleure équipe ? Dans l’immédiat, probablement, cela leur donne même une chance de gagner la division la plus lamentable de la ligue (Atlantic). Et après ? Tout est possible à l’Est, mais est-ce qu’ils pourront éviter une élimination au premier tour des playoffs ? Non. Qu’est devenu le plan de rajeunissement de l’effectif ? Ray Allen a 32 ans et des chevilles en mauvais état. Qui va mener le jeu après le départ du prometteur Delonte West ? Rajon Rondo, bon défenseur mais incapable de scorer.
Les Celtics ont deux ou trois ans devant eux pour « gagner » avec cet effectif, après quoi il sera trop tard. Ce trade est une tentative désespérée de revenir dans la course aux playoffs, pas une décision de construire l’avenir.
Enfin, au moins cela nous permettra de voir Ray Allen et Allan Ray jouer ensemble.
PS : Bill Simmons est totalement dégoûté.
Winner : Seattle Supersonics
Dans le genre équipe en reconstruction, les Sonics sont désormais les concurrents directs de leurs rivaux de Portland. Durant a tout pour être une superstar, et le départ de Ray Allen fait de lui le boss. Les arrivées de Jeff Green (via le choix de Boston) et surtout de Delonte West (sur le point d’exploser) sont des coups de maître. Il faut maintenant convaincre Rashard Lewis de rester ou d’accepter un sign-and-trade, et la franchise pourra commencer à regarder vers le haut. Il faudra tout de même un peu de patience.
Loser : Yi Jianlian
Le Chinois et ses agents l’avaient clamé haut et fort avant la draft, il voulait jouer dans un gros marché et face à une importante communauté asiatique. Surtout pas à Milwaukee, donc. Yi avait même refusé de rendre visite aux Bucks. Ça ne les a pas découragés. Content ou pas, Yi se dirige donc vers le Wisconsin. Sachant que le propriétaire des Bucks est un sénateur US et que les dirigeants chinois sont forcément derrière Yi, les choses pourraient mal tourner. Espérons que l’on évitera un conflit armé majeur. Un échange pourrait bien contenter tout le monde.
Winner : Atlanta Hawks
Horford (encore un ailier) en n°3 et Law (enfin un meneur !) en n°11. Pour une fois les Hawks n’ont pas fait n’importe quoi avec leurs choix (vous vous souvenez des deux Williams ?) On serait presque prêt à croire qu’ils vont s’améliorer.
Loser : Chicago Bulls
Scott Skiles va adorer Noah et son jeu ultra-volontaire, mais ce n’est pas lui qui va régler le souci n°1 des Bulls : qui va marquer des points à l’intérieur ? PJ Brown ? Tyrus Thomas ? Michael Sweetney ? Ben Wallace ? Et où sont passés KG et Kobe ?
Winner : Joakim Noah
Déjà lauréat du prix du plus beau costume et de la plus belle coupe cheveux de la soirée, Jo Noah part pour Chicago ! Une grande ville et une équipe qui va lutter pour le titre à l’Est. La vie est belle.
Loser : Sacramento Kings
Spencer Hawes ? Un grand blanc qui ne sait pas sauter ? Ils n’avaient pas déjà Brad Miller ? Les Kings sont déprimants.
Loser : Phoenix Suns
Ils voulaient soi-disant un échange pour un choix dans le top 10 qui aurait pu les aider dès l’an prochain à gagner le titre. Rien du tout. Au lieu de ça ils ont envoyé le 24ème choix (Rudy Fernandez) à Portland contre du cash et sélectionné un arrière qui ne sait pas shooter (Alando Tucker) avec le 29ème. Les finales NBA ne se sont pas rapprochées de l’Arizona, loin de là.
Winner : San Antonio Spurs
A l’image des Suns, la concurrence n’est pas plus redoutable aujourd’hui qu’hier. Et les Spurs sont plus que jamais favoris à leur propre succession.
Losers : Cleveland, Denver, Toronto
Aucun choix dans la draft cette année pour ces trois équipes. Elles essaieront de faire mieux la prochaine fois…