- Domenech est un sélectionneur avisé et humble, l’Equipe de France est solide et efficace, Auxerre est une grande ville de football, le duo Ribéry-Nasri électrise les foules et perfore les défenses (mais fait pleurer les orthophonistes) : les Bleurks ont écrasé la Géorgie 1 à 0, le monde tremble et je prépare mes munitions pour l’Euro 2008. Le Lexomil, aussi. Mon Dieu, mais cela ne finira donc jamais ?
- je crois que j’aimerais beaucoup être président d’un club de Ligue 1 Orange®. Parmi toutes les joies de la fonction, comme préparer l’entrée de mon club en bourse, recruter des sud-américains à prix d’or, assister aux matches dans la tribune officielle aux côtés de mon homologue d’en face, ruiner mon brushing après les défaites dans les arrêts de jeu, me faire mousser auprès des journalistes qui me donnent du « Président » à qui mieux-mieux, ou entendre mes joueurs chanter mon nom dans les vestiaires les soirs de victoire pour réclamer une double prime, je suis sûr que j’adorerais céder au caprice suprême : virer mon entraîneur. Virer cet incompétent en survêt qui m’a cassé les pieds toute la saison. J’adorerais ça. Un geste mesquin, souvent coûteux et toujours inutile, mais qui soulage tellement. Pas étonnant que tant de « bons présidents » se lâchent en ce moment.
- toujours pas daigné jeter un œil sur Roland-Garros, où le tournoi masculin est à ce point prévisible qu’on se croirait revenu à la grande époque des finales systématiques entre Navratilova et Chris Evert dans les années 80. Zzzz. Sans que j’en ai quoi que ce soit à faire, je me vois dans l’obligation d’espérer une défaite de Nadal ou Federer. Ou des deux.
- Et pourtant hier, deux beautés slaves s’affrontaient sur le Court Central. Le seul spectacle agréable de la quinzaine, sans aucun doute. Comme quoi, quand le tennis féminin veut faire des efforts, et se débarrasser des Mauresmo et autres Davenport, il peut hypnotiser jusqu’au plus démotivé des téléspectateurs (pour info, la brune a battu la blonde).
- Team New Zealand a battu Team quelque chose et s’est qualifié pour la finale de la Coupe de l’America. Vous vous en foutez complètement ? Bien. Ça prouve que vous êtes une personne normale et que votre santé mentale n’est pas menacée.
- Le président du comité olympique espagnol veut des paroles pour son hymne car il en a assez de voir des athlètes muets sur les podiums. Bonne idée, même si avec des paroles on risque de vexer les Basques, les Catalans, les Andalous, les Navarrais, les Galiciens, les Asturiens, les Castillans, etc. Les Ibères sont un peuple tellement fier. Qu’ils évitent donc toute référence politique, et se concentrent plutôt sur leurs gloires nationales. Une suggestion :
Nous en Espagne on sait pas jouer au football
Mais maintenant pour gagner on a Rafael Nadal
Pour ce qui est des autos
Le meilleur c’est Alonso
Et puis au basket-ball
On gagne avec Pau Gasol !
- deux listes qui font mal aux dents, celles des sportifs les mieux payés : les américains et puis les autres. Ce qui saute aux yeux, tout d’abord, c’est que Tiger Woods vit sur une autre planète et qu’un seul combat de boxe bien vendu peut suffire à renflouer ses caisses. Les autres tendances ? Qu’il fait bon jouer en NBA, spécialement si l’on est une « star » carbonisée qui a signé un contrat monstrueux il y 6 ou 7 ans (cf Shaq, Finley, Marbury, Webber, Rose, Hill, Jones…). Que le football américain est bien trop dangereux et ne rapporte pas (seulement 5 quarterbacks dans la liste). Et que si vous tenez absolument à jouer au baseball, autant que ce soit pour les Yankees de New York.
- les Spurs ont battu les Cavs 85-76 dans une partie sans éclat et surtout sans suspense pour prendre un premier avantage dans la finale NBA. Quelle surprise. Je me tue à vous le dire, Cleveland n’a pas une chance. Bill Simmons est d’accord avec moi.
- miséricorde, yahoo a ouvert les inscriptions pour la prochaine saison de fantasy football ! Combien de temps avant que je ne craque et ne crée ma propre ligue ? Combien de temps avant que je ne vous supplie de vous joindre à moi ? Pour le bien-être de tous, espérons que je tiendrai jusqu’en août.
- je crois que j’aimerais beaucoup être président d’un club de Ligue 1 Orange®. Parmi toutes les joies de la fonction, comme préparer l’entrée de mon club en bourse, recruter des sud-américains à prix d’or, assister aux matches dans la tribune officielle aux côtés de mon homologue d’en face, ruiner mon brushing après les défaites dans les arrêts de jeu, me faire mousser auprès des journalistes qui me donnent du « Président » à qui mieux-mieux, ou entendre mes joueurs chanter mon nom dans les vestiaires les soirs de victoire pour réclamer une double prime, je suis sûr que j’adorerais céder au caprice suprême : virer mon entraîneur. Virer cet incompétent en survêt qui m’a cassé les pieds toute la saison. J’adorerais ça. Un geste mesquin, souvent coûteux et toujours inutile, mais qui soulage tellement. Pas étonnant que tant de « bons présidents » se lâchent en ce moment.
- toujours pas daigné jeter un œil sur Roland-Garros, où le tournoi masculin est à ce point prévisible qu’on se croirait revenu à la grande époque des finales systématiques entre Navratilova et Chris Evert dans les années 80. Zzzz. Sans que j’en ai quoi que ce soit à faire, je me vois dans l’obligation d’espérer une défaite de Nadal ou Federer. Ou des deux.
- Et pourtant hier, deux beautés slaves s’affrontaient sur le Court Central. Le seul spectacle agréable de la quinzaine, sans aucun doute. Comme quoi, quand le tennis féminin veut faire des efforts, et se débarrasser des Mauresmo et autres Davenport, il peut hypnotiser jusqu’au plus démotivé des téléspectateurs (pour info, la brune a battu la blonde).
- Team New Zealand a battu Team quelque chose et s’est qualifié pour la finale de la Coupe de l’America. Vous vous en foutez complètement ? Bien. Ça prouve que vous êtes une personne normale et que votre santé mentale n’est pas menacée.
- Le président du comité olympique espagnol veut des paroles pour son hymne car il en a assez de voir des athlètes muets sur les podiums. Bonne idée, même si avec des paroles on risque de vexer les Basques, les Catalans, les Andalous, les Navarrais, les Galiciens, les Asturiens, les Castillans, etc. Les Ibères sont un peuple tellement fier. Qu’ils évitent donc toute référence politique, et se concentrent plutôt sur leurs gloires nationales. Une suggestion :
Nous en Espagne on sait pas jouer au football
Mais maintenant pour gagner on a Rafael Nadal
Pour ce qui est des autos
Le meilleur c’est Alonso
Et puis au basket-ball
On gagne avec Pau Gasol !
- deux listes qui font mal aux dents, celles des sportifs les mieux payés : les américains et puis les autres. Ce qui saute aux yeux, tout d’abord, c’est que Tiger Woods vit sur une autre planète et qu’un seul combat de boxe bien vendu peut suffire à renflouer ses caisses. Les autres tendances ? Qu’il fait bon jouer en NBA, spécialement si l’on est une « star » carbonisée qui a signé un contrat monstrueux il y 6 ou 7 ans (cf Shaq, Finley, Marbury, Webber, Rose, Hill, Jones…). Que le football américain est bien trop dangereux et ne rapporte pas (seulement 5 quarterbacks dans la liste). Et que si vous tenez absolument à jouer au baseball, autant que ce soit pour les Yankees de New York.
- les Spurs ont battu les Cavs 85-76 dans une partie sans éclat et surtout sans suspense pour prendre un premier avantage dans la finale NBA. Quelle surprise. Je me tue à vous le dire, Cleveland n’a pas une chance. Bill Simmons est d’accord avec moi.
- miséricorde, yahoo a ouvert les inscriptions pour la prochaine saison de fantasy football ! Combien de temps avant que je ne craque et ne crée ma propre ligue ? Combien de temps avant que je ne vous supplie de vous joindre à moi ? Pour le bien-être de tous, espérons que je tiendrai jusqu’en août.
1 commentaire:
futbol - Nadal
autos - Alonso
baloncesto - Gasol
En Espagnol, u est la rime?
Salut
Porto
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