31 décembre 2008

2008: le meilleur

Comme promis, j'enchaîne rapidement avec ce qu'il faut retenir de positif de l'année 2008.
En espérant que le réveillon se passe bien pour vous.

(Les meilleurs) Matches de foot (de l'année 2008)

France/Pays-Bas, 1-4, le 13 juin
Oubliez les digues, les moulins, les sabots, les tulipes, le gouda, les coffee-shops, les canaux d’Amsterdam et tous les clichés gnangnans : les Hollandais sont des sales cons arrogants. Spécialement les joueurs de foot. Regardez donc Robin Van Persie célébrer un but qu’il vient de marquer et osez me dire que vous ne crevez pas d’envie de lui coller votre poing dans la figure. Bien sûr, s’il le fait contre les Bleurks, c’est tout de suite plus facile de se retenir. Et puis comment ne pas pardonner à Robin, Ruud, Wesley et leur amis le soir où ils s’allient pour envoyer pour de bon à la retraite l’archétype du sale con arrogant en short : Lilian Thuram.

Pays-Bas/Russie, 1-3 après prolongations, le 21 juin
Oubliez la vodka, la collectivisation forcée, le Bolchoï, le goulag, les frères Karamazov, les chœurs de l’Armée Rouge, Tchernobyl et Ivan Drago : la Russie peut aussi produire de sacrés footballeurs. Et on leur doit le match de l’année. J’étais tout excité dans mon salon, c’est vous dire.

Voyage

Las Vegas, du 21 au 27 mars
Je savourais une Bud Light à 8 dollars, allongé sur ma chaise longue et profitant de la douce chaleur de cette fin d'après-midi, lorsque retentirent dans les haut-parleurs disposés tout autour de la piscine du Hard Rock Hotel les premières notes du chef d'oeuvre « Lifestyles of the Rich & Famous » par Good Charlotte. Un (très) bref instant, je fus empli d'une sentiment inhabituel: celui d'être cool.



Sportifs

Hatem Ben Arfa
Sa technique individuelle hors du commun n’a d’égale que son absence totale de vision du jeu, mais son année 2008 en tous points remarquable en fait un chouchou personnel que je ne pouvais laisser de côté. Retour sur les évènements : mécontent de son temps de jeu à Lyon, il se fâche avec l’encadrement et certains de ses coéquipiers, dont Benzema (ils ne se parlent plus, et je jubile rien qu’à imaginer l’objet de leur différend). Après avoir boudé ostensiblement sur le banc lors de la finale de la Coupe de France remportée par son équipe, il est transféré en juillet à Marseille (toujours un choix de carrière judicieux), non sans causer une énième brouille Aulas/Diouf. Là, ses coups d’éclats initiaux laissent vite la place à de nouvelles confrontations avec ses nouveaux camarades (arrêtez de l’embêter les mecs, ça devient lourd), et Ben Arfa décide de ne pas rentrer en jeu contre le PSG, sans doute parce que Gerets ne le lui avait pas demandé assez gentiment. Il s’en sortira avec une réprimande et des excuses publiques lues sur un prompteur. Enfin, il ne pourra pas s’empêcher de balancer sur son ancien club quelques jours avant le match contre Lyon en décembre. Une saison bien remplie pour un garçon attachant. Il me tarde de le voir cirer le banc à Bolton. Dès le mois de janvier.

LeBron James
Pas de débat.



Album

Weezer, « Weezer » ou « The Red Album », sorti le 3 juin 2008
Je préférais le Rivers Cuomo mal dans sa peau des premiers albums, mais Weezer reste très écoutable. 2 tubes irrésistibles (« Troublemaker » et « Pork & Beans »), une curiosité épique (« The Greatest Man That Ever Lived ») et quelques morceaux corrects sont bien suffisants pour en faire l’album de l’année à une époque où, si l’on n’achète plus de disques, c’est surtout parce que l’on est trop paresseux pour les écouter en entier.



Fantasy

Les ligues de Rotisserie Baseball ne sont pas seulement les mères de toute la génération fantasy, elles restent la référence absolue quand il s’agit de mesurer la valeur d’un joueur. En clair, il faut être un sacré nerd pour en gagner une. Surtout une ligue ultra-compétitive avec 14 équipes et des effectifs de 30 joueurs (!)… Bref, je pourrais vous parler des heures de ma victoire dans la Whiners league, de ma stratégie et de ma persévérance, mais ça serait franchement ennuyeux. Sachez simplement que c’est l’accomplissement dont je suis le plus fier cette année. Fantasy ou pas.

Site web

espn.com
Disons que mes journées seraient sensiblement bien moins remplies sans la possibilité de visiter ce site une moyenne de 7,8 fois par jour.

Jeux Olympiques

Usain Bolt
L’homme qui court le plus vite et celui qui court le plus longtemps. Voilà les 2 seuls titres que les JO devraient décerner. Et comme personne n’a envie de se taper plus de 2 heures de marathon à la télé, il nous reste le 100m. Bolt a explosé le record du monde en s’arrêtant à quinze mètres de l’arrivée. Après ça, ils auraient dû annuler le reste des épreuves.

Etats-Unis/Espagne, 118-107, le 24 août
Grâce à la magie combinée du décalage horaire et de la stupidité des programmateurs, je n’ai pu suivre la deuxième mi-temps de la finale des JO que le dimanche matin vers 12h. Apparemment la finale d’un sport insensé nommé « handball » dans laquelle étaient impliqués des blaireaux portant un maillot bleu avait la priorité sur tout le reste ce matin-là. Je pouvais bien attendre un peu, de toute façon. Un animateur décérébré n’avait répété que quatorze fois dans la matinée « Restez avec nous, après le « handball » nous allons revivre la victoire des Américains dans la finale du basket. » Merci pour le suspense. Quoique je n’aurais peut-être pas supporté la tension, le niveau de jeu exceptionnel, Navarro rendant fous les défenseurs US, Fernandez dunkant sur Howard et finalement Kobe et Wade qui sortent les actions décisives. Quel match. Bill Simmons a avoué qu’il se sentait 3% plus cool pour être un des rares à être resté debout pour le suivre en direct. Pour ma défense, il y a longtemps que j’ai renoncé à être cool.

Film

Tonnerre sous les Tropiques, de Ben Stiller
Profondément débile et extrêmement bien foutu, le film vaut le coup rien que pour la performance de Robert Downey Jr dans le rôle d’un acteur australien qui joue un soldat noir. A prendre en compte néanmoins, le fait que je vais entamer ma septième année consécutive sans avoir mis les pieds dans une salle de cinéma, et que donc « Tonnerre sous les Tropiques » n’a pas énormément de concurrence.



Chansons

« Surrender », par Cheap Trick, 1978
C’est moi qui écrit le règlement ici, et je n’ai vu nulle part qu’un morceau sorti il y a 30 ans ne pouvait pas être élu « chanson de l’année ». Quoiqu’il en soit, avant 2008 je n’avais jamais entendu ce classique absolu, et si vous êtes toujours dans ce cas, voici quelques raisons pour vous de le télécharger : personne ne créera plus jamais de tels chefs d’œuvre pop à la puissance dévastatrice propulsés par une production aussi énorme ; « Surrender » figure au palmarès des 500 plus grandes chansons rock de tous les temps publié par Rolling Stone il y a quelques années (bien que la validité d’une telle liste soit sérieusement compromise par la présence de plusieurs chansons d’Elton John et par la 3ème place de l’abominable « Imagine » de Lennon.) ; les noms comptent dans le rock n’roll : vous voulez que votre chanteur préféré s’appelle Robin Zander ou Jean-Louis Aubert ? ; je ne suis certes pas un modèle à suivre, mais vous adorerez reprendre le refrain en chœur dans votre voiture. Gueuler un bon coup en rentrant du boulot est hautement recommandé.

« No One Like You », par Scorpions, 1982
Si je suis un hard-rockeur en herbe aujourd’hui, mon but est d’atteindre cette perfection. Je veux la même efficacité, le même contraste couplet calme/refrain énervé, les mêmes paroles débiles et surtout le même son de guitare qui définit le genre. Je n’hésite pas non plus à pousser le souci du détail jusqu’à rebaptiser les membres de mon groupe Rudolph, Matthias, Herman et Klaus. Et puis, en parlant de reprendre en chœur dans sa voiture : There’s NO ONE LIKE YOU-OU !/I can’t wait for the nights with you/I imagine the things we do/I just wanna be loved by yooou-ou/NO ONE LIKE YOU-OU !

Match de football américain

Indianapolis/San Diego, 24-28, le 13 janvier
AFC Divisional Game, vu en streaming sur un site illégal et à un format timbre-poste (depuis j’ai sagement investi 250 dollars dans le NFL Gamepass HD). Chassé-croisé en tête, scénario haletant, dernier quart-temps irrespirable, Billy Volek ( ! ? !) gagne le match pour les Chargers, Philip Rivers a une grande gueule (mais quelle passe de TD pour Chambers…) et le RCA Dome est bon pour la casse. La NFL est la meilleure ligue pro de la planète.



Comique

Larry David
Plutôt que de choisir un « comique » en vogue à 30 centimes d’euro (Dubosq ? Foresti ? Omar & Fred ?… Ha Ha Ha), et comme les candidats à un oscar « Pour l’ensemble de son œuvre » du genre Clavier, Bedos ou Dieudonné sont tous bons pour l’euthanasie, allons-y pour l’historique créateur de « Seinfeld » et actuelle star du pseudo reality-show « Curb your enthusiasm ». Où l’on s’aperçoit que la vie est un désastre relationnel au quotidien, même pour un multimillionnaire en pré-retraite dans les quartiers rupins de L.A.



Motivation en chanson


Imagine how it would be
To be at the top
Making cash money
Go and tour all
Around the world
Tell stories about
All the young girls


Prodigy – Girls

Activité de plein air

Y a-t-il un plus beau son que celui d’un ballon de basket qui, sans même effleurer l’arceau, déchire le filet ? Les Américains disent que l’on entend alors « Swish ». Je pencherais plutôt pour « Chlak » ; mais qu’importe. Une douce soirée de printemps, personne pour me faire chier, faire tourner le ballon (6 euros à Décathlon) au bout de mon majeur, dribbler entre mes jambes, écouter Ravitz et Berry, shooter encore et encore et oublier que je suis un loser. Chlak. Pas de meilleure sensation au monde.

Série TV comique

Arrested Development
Difficile de ne pas récompenser « The Office », mais j’ai déjà proclamé ici mon amour pour Michael Scott et les aventures à Dunder Mifflin sont toujours en cours et actuellement visibles sur Canal dans une VF atroce, alors je me permets de rendre hommage à la brillante mais défunte série « Arrested Development ». Merci de vous la procurer et de visionner rapidement un maximum d’épisodes afin de m’aider à résoudre ce dilemme : Tobias, le beau-frère moustachu, est-il réellement le plus ridicule des membres de la famille Bluth ? GOB ne mérite-t-il pas au moins autant cette distinction ?



Cuite

Trois secrets pour une cuite réussie : qu’elle vous ait aidé à rendre agréable un moment potentiellement pénible ; pas de séquelles physiques (dégâts matériels/membres fracturés/gueule de bois) ; pas de séquelles psychologiques (« Mon Dieu, qu’est-ce que j’ai fait/dit/vomi ? ?). Une théorie que j’ai mise en application avec succès lors de ma visite annuelle aux Transmusicales de Rennes début décembre. En effet, j’y ai descendu suffisamment de Heineken pour rapidement passer outre le fait que les concerts étaient mauvais, le tout en faisant profil bas pour éviter les ennuis et, dans une certaine mesure, le ridicule, avant de bénéficier de la présence d’un copain sobre et bienveillant pour me faire passer les multiples contrôles de gendarmerie au retour. Que demande le peuple ? Oh, et j’allais oublier : mal de crâne inexistant au réveil ! Si seulement c’était tout le temps comme ça.

Nana

Odette Yustman
Découverte par hasard la semaine dernière lorsque la bande-annonce d'un film qui fait peur (« The Unborn ») a été diffusée au cours d'un des innombrables temps morts d'un match de foot US. A chaque fois que je pose les yeux sur la photo ci-dessous, j'ai du mal à respirer et je ne sais plus comment je m'appelle.


Série TV dramatique

The Wire
« Just a gangster, I suppose. » - Avon Barksdale
Baltimore. XXIème siècle. Des flics, des voyous, des politiciens, des travailleurs, des paumés. Je n’en dirai pas plus. Faire le malin et essayer de décrire en un paragraphe le génie de la meilleure série de l’histoire de la télévision ? Peine perdue.



Livre

« Le monde comme volonté et comme représentation », par Arthur Schopenhauer (1818)
Tel le médecin qui vous annonce que vous êtes atteint d'une maladie incurable, Schopenhauer est le seul philosophe à la fois assez lucide et assez honnête pour se permettre de vous asséner à longueur de pages la vérité crue: votre vie n'a pas de sens. Extrait:
Déjà en considérant la nature brute, nous avons reconnu pour son essence intime l'effort, un effort continu, sans but, sans repos; mais chez la bête et chez l'homme, la même vérité éclate bien plus évidemment. Vouloir, s'efforcer, voilà tout leur être; c'est comme une soif inextinguible. Or tout vouloir a pour principe un besoin, un manque, donc une douleur; c'est par nature, nécessairement, qu'ils doivent devenir la proie de la douleur. Mais que la volonté vienne à manquer d'objet, qu'une prompte satisfaction vienne à lui enlever tout motif de désirer, et les voilà tombés dans un vide épouvantable, dans l'ennui; leur nature, leur existence leur pèse d'un poids intolérable. La vie donc, oscille, comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l'ennui; ce sont là les deux éléments dont elle est faite, en somme. De là ce fait bien significatif par son étrangeté même: les hommes ayant placé toutes les douleurs, toutes les souffrances dans l'enfer, pour remplir le ciel n'ont trouvé que l'ennui.


Si seulement Arthur avait connu la Playstation et les fantasy leagues.

2008: le pire

Plus que quelques heures avant la fin de l'année, c'est le moment ou jamais de faire le bilan.
Vous me permettrez de commencer par me débarrasser du pire, avant de me concentrer sur le meilleur.
Et oui, c'est ma bonne résolution pour 2009: place à l'optimisme.
C'est parti.

(Les pires) Matchs de foot (de l'année 2008)

Marseille/Strasbourg, 4-3, le 17 mai
Je sais, ça n’est que le match qui a donné aux Marseillais le droit d’aller se faire humilier en Ligue des Champions cet automne, mais quand même. Chacune de leur victoire reste une injure faite à la justice internationale et à la dignité humaine.

Stade Brestois 29/Vannes Olympique Club, 0-1, le 5 décembre
Appelez-moi nostalgique ou même vieux con, mais on ne m’enlèvera pas de l’idée que le monde était un meilleur endroit où élever ses enfants lorsque le Brest Armorique martyrisait Marseille et Bordeaux pendant que l’UCK Vannes et le Véloce Vannetais poursuivaient leur rivalité locale dans d’obscures divisions aujourd’hui défuntes.

Mois

Janvier et février ont été pourris (peuvent-ils être autre chose ?), mars s’en sort in extremis grâce à un périple à Vegas, avril n’avait rien de folichon, mai et juin furent OK, juillet majoritairement désagréable, août plus merdique qu’on aurait pu l’imaginer, septembre et octobre tous les deux sauvés de la misère noire par un enchaînement Canada/Portugal, et décembre au final pas si horrible pour un mois qui accumule les « fêtes » (anniversaire, Noël, St Sylvestre) spécialement conçues pour vous abattre le moral. Reste donc novembre. Félicitations, novembre, pour la deuxième année consécutive et la troisième en quatre ans, tu es le pire mois du calendrier.

Album

Metallica, « Death Magnetic », sorti le 12 septembre 2008
Ma passion adolescente pour Metallica a été malmenée cette année. Le plaisir de réécouter « Master Of Puppets » a d’abord disparu dans des circonstances malheureuses, et ensuite ça. Je n’attendais franchement rien de cet album (le making-of du précédent, St Anger, était 100 fois plus intéressant que le disque lui-même), mais pas au point d’abandonner au bout de 2 écoutes (très) partielles. Les critiques peuvent raconter ce qu’elles veulent et parler de « retour au sources réussi », nous ne sommes plus en 1988, et je ne vais pas supporter sans broncher 75 minutes de riffs inextricables, de changements de rythme sans but et d’agression surfaite. Désolé. Après le premier morceau, « That Was Just Your Life », on peut passer à autre chose.

Sportifs

Brett Favre
Vous ne savez sans doute pas qui il est (essayez Google), mais au nom de tout le peuple américain qui a suffisamment souffert en 2008, je voudrais lui dire ceci :
Please retire, Brett. NOW !

Fabrice Jeannet
Deux fois médaillé à l’épée à Pékin (argent en individuel, or par équipes), Jeannet a trouvé le moyen d’être à la fois mauvais perdant et insatisfait dans la victoire. La grande classe. Ça n’était pas franchement nécessaire, mais merci de nous avoir rappelé pourquoi il était si important de mépriser l’escrime et les escrimeurs une fois tous les quatre ans.

Site web

Celui que tu es en train de lire, espèce de loser !

Jeux Olympiques

Michael Phelps
« 8 médailles d’or !» « Le plus grand athlète de tous les temps ! » Pitié. 4 nages. 236 distances. Des relais. C’est de natation que l’on parle ici les amis. Le sport de ceux qui ont du mal à se mouvoir sur la terre ferme et qui sont maladroits avec un ballon. Vous êtes probablement un athlète plus complet que Phelps. Todd Gallagher est certain de l’être.

Jean-François Lamour
Notre ancien ministre escrimeur, pendant la cérémonie d’ouverture : « Vous vous rendez compte qu’il n’y aura pas cette année d’épreuve masculine de fleuret par équipe ! » Les salauds. Encore un coup de George Bush.

Le BMX
La France est en panne de médailles ? Pas de problème, donnez des bicross à 6 gonzesses, faites-les tourner sur un circuit bosselé pendant 30 secondes et il y aura une breloque au bout pour celles qui ne se seront pas cassé la gueule. Sitôt dit, sitôt fait, je vous présente Anne-Caroline Chausson et Laetitia Le Corguillé, héroïnes nationales.

Les femmes françaises
Dans leur infinie sagesse, les Grecs Anciens non seulement n’envisageaient pas de faire participer les femmes à leurs épreuves sacrées, ils leur interdisaient aussi l’accès à Olympie (j’ai appris ça dans Astérix). Devinez quel pays serait bien inspiré de réclamer un retour aux bonnes vieilles traditions antiques ? La France. Avec seulement 7 médailles féminines sur un total de 40, il serait temps de forcer bobonne à rester à la maison. Pour de bon.

Chanson

Sans en avoir entendu une seule note (Dieu m’en garde), c’est avec confiance que je puis affirmer que la pire chanson de l’année se trouve sur le nouvel album de Bénabar.

Match de basket

San Antonio/Utah, 119-94, le 21 novembre
Pas toujours évident de se remettre dans le bain de la NBA quand la NFL vous obsède depuis 3 mois. Ça ne m’empêche pas de jeter un œil à une affiche quand Canal+ Sport se donne la peine d’en programmer une à un horaire décent un samedi matin. Sauf que ma raisonnable excitation pour ce choc de la conférence Ouest retombe rapidement. Dès qu’apparaissent les 5 de départ, à vrai dire. Quoi ? Ronnie Price, C.J. Miles et freakin’ Kosta Koufos ? ! ? Où sont les champions olympiques D-Will et Boozer ? A l’infirmerie. Côté Spurs, même musique, les insupportables Tony P. et Ginobili sont blessés. Pas grave, ils dominent largement une partie où règne l’ennui le plus total. Quand soudain Roger Mason se met à enquiller les paniers à 3 points comme des lancers francs, j’ai au moins la satisfaction de l’avoir drafté au dernier tour de ma fantasy league. Et puis je me souviens que la veille j’ai négligé de l’insérer dans mon lineup. Il est sans doute temps d’éteindre la télé et de retourner se coucher.

Balade urbaine

Ce qui s’appelle se jeter dans la gueule du loup. Ou comment j’ai fait l’erreur de déambuler dans les rues de Rennes un samedi après-midi de décembre tout en sachant que j’allais être massivement confronté à trois des choses que je supporte le moins bien : les gens, le shopping, et les bobos aux alentours de la quarantaine qui se promènent avec dans une main un sac en papier à l’aspect étudié contenant une chemise et un pull pour un prix compris entre 250 et 400 euros, et dans l’autre une compagne habillée avec goût et dont le charme vit ses derniers semestres. Ugh. Pas un temps à mettre un misanthrope dehors.

Commentateur sportif

Stéphane Guy
Thierry Gilardi est peut-être décédé, mais il est toujours parmi nous grâce à tous ces commentateurs qui font fructifier son héritage. A propos, petite leçon de journalisme sportif : on ne dit pas « Alex Ferguson », mais « Seuralex » ; on ne dit pas « Manchester United », on dit « L’équipe de Seuralex » ; on ne dit pas non plus « Cristiano Ronaldo », mais « Le protégé de Seuralex ». Enfin on ne crie pas « Quel but ! », on crie « Regardez la joie de Seuralex sur le banc de touche ! »

Comique

Gad Elmaleh
Dans un effort ultime et surhumain de socialisation, je me suis rendu cet été au festival de Carhaix. Sans grand intérêt, la programmation musicale était agrémentée par la mise en vedette d’un comique à succès qui ne m’avait jamais fait marrer, mais je tâchais de laisser mes a priori de côté. Après tout, avec une ou deux bières dans le nez, Gad se révèlerait peut-être hilarant. J’avais tort. Gad Elmaleh n’est pas drôle. Même après 3 bières. Il en est d’ailleurs conscient, car son spectacle évacue très rapidement les blagues pourries (sur les GPS…) et les sketches débordants d’imagination (sur la paternité) pour lui permettre de jouer les chauffeurs de salle en scandant un à un des noms de villes bretonnes (merci au péquenot qui lui a filé la liste, la foule a adoré), puis les auteurs-compositeurs-interprètes avec des « chansons » au piano et à la guitare indignes d’un spectacle de fin d’année pour des CE1. Entre la réaction délirante du public et des jeunes femmes de ma connaissance prêtes à lui sauter sur les genoux pour jouer les groupies (« Il est drôle, il est riche… et en plus il est beau ! ! ! »), je mentirais si je disais que je ne me sentais pas légèrement embarrassé. A dire vrai je n’attendais qu’une chose, c’était que la terre s’ouvre sous nos pieds pour engloutir la scène et les 50 000 lobotomisés qui tapaient dans leurs mains. Bref, ce cauchemar n’avait qu’assez duré. Et puis Bob l’Eponge (quoi que ça puisse être) est apparu. Revoir cette séquence en réalité bien plus longue que les 2 minutes de la vidéo ci-dessous me donne envie de dégueuler tripes et boyaux.



Match de football américain

Superbowl XLII : New York Giants/New England Patriots, 17-14, le 3 février
Le plus grand Superbowl de l’histoire, David qui abat Goliath, la défense héroïque des Giants, le miracle absolu de l’action Manning-pour-le-casque-de-Tyree et le rêve de perfection des Patriots qui s’effondre à 35 secondes de la fin du match. Wow. En tant que « supporter » des Pats et du duo si facile à détester Brady/Belichick, disons qu’on ne pouvait pas faire pire.


Motivation en chanson

C'est la lutte finale
Groupons nous et demain
L'Internationale
Sera le genre humain
.

Fantasy

DeAngelo Williams en échange pour Willie Parker, le 14 octobre
Sur le papier, c’était l’échange parfait, du genre que l’on enseigne dans toutes les bonnes écoles de fantasy football : vendre un joueur surprise dont la valeur ne sera jamais plus haute (Williams, 2 saisons décevantes mais un match à 3 touchdowns le dimanche précédent) et acheter un joueur confirmé au cours très bas (Parker, de retour de blessure). Ça n’a pas marché. Les traders de Wall Street ont peut-être perdu des milliards, mais ça n’était pas leur argent, ils ne sont pas si stupides. Moi j’ai dû me contenter d’une médaille en chocolat dans ma ligue et regarder impuissant triompher le nouveau propriétaire de Williams, avec ses 16 touchdowns (are you kiddin’ me, DeAngelo ?) en 10 semaines pendant que le prétendu « Fast Willie » moisissait sur mon banc avec 1 misérable TD en 10 misérables semaines. Worst. Trade. Ever.

Blessure

DeAndre Brown. Rien ne vous oblige à regarder.



Cuite

Lorsque votre patronne (et néanmoins amie) vous invite chez elle pour un barbecue en compagnie d’autres collègues de travail, il faut bien entendu accepter sans hésitation. Toutefois, il y a également un certain nombre de restrictions : ne pas croire que l’on a 21 ans à nouveau et que c’est une bonne vieille soirée biture comme à la fac ; ne pas inconsidérément déboucher des bouteilles de vins quand personne ne vous le demande ; ne pas réclamer une cigarette alors que vous ne fumez jamais ; ne pas demander l’hospitalité passé minuit parce qu’il est évident que vous ne serez pas en état de reprendre votre voiture ; ne pas accepter de bière à 4 heures du matin ; ne pas se coucher avec la tête qui tourne et être immédiatement malade ; ne pas se lever tard le lendemain matin avec la gueule de bois et quand tout le monde est parti ; ne pas boire le café qu’on vous propose gentiment et être immédiatement malade ; en résumé, ne pas passer pour un pauvre type. Un week-end de juin, j’ai échoué à respecter chacun de ces commandements de base. Dès lors, comment s’étonner d'avoir perdu mon boulot et de ne pas avoir reçu de carton d'invitation pour le réveillon?

Expression

« A un de ces quatre. »

25 août 2008

Il est encore temps

15 jours de frénésie nationaliste à Pékin et pas une réaction de ma part ? C’est que je suis tellement fatigué de toujours dire du mal.
Bien évidemment que j’ai savouré avec délices les multiples échecs français et moqué avec force les « exploits » de nos athlètes, de l’incroyable parodie qu’est l’escrime au duo de charme (sic) féminin du BMX (par pitié…) en passant par le pire sport collectif jamais inventé et dans lequel nous excellons.
7 médailles d’or à 50 000 euros plus tard (c’est décidé, je me mets au sabre à la rentrée), il est temps d’effacer Gérard Holtz et Patrick Montel de nos mémoires et de revenir aux choses sérieuses. A la vraie compétition.

IL RESTE DES PLACES DANS MA LIGUE DE FANTASY FOOTBALL !

Pour ceux d’entre vous qui ne se seraient pas inscrits par crainte de ne pas savoir comment jouer et d’être ridicules, plus d’excuses désormais. Je réponds à toutes vos questions :

Quel est le but du jeu ?
Gagner. Un match par semaine. Chaque week-end un nouvel adversaire. 14 semaines de lutte acharnée, les 4 meilleures équipes se retrouvent en playoffs et s’affrontent pour le titre lors des 2 dernières semaines. Un magnifique cadeau de Noël, et le droit de chambrer pendant un an.

Comment ça marche ?
Equipe virtuelle, joueurs réels. Vous marquez des points selon un barème basé sur les performances sur le terrain de votre effectif lors de la rencontre du week-end (ex : 6 points pour un TD, 1 point pour 10 yards). D’où l’intérêt d’avoir les meilleurs joueurs disponibles.

La draft ?
Se déroule suivant le même principe que la composition des équipes de foot dans la cour de l’école. Chacun choisit à son tour les joueurs dont il a besoin pour former son équipe. Sauf qu’ici vous avez votre sélection à faire parmi 250 super athlètes. Bien plus marrant.

Après la draft ?
C’est votre équipe, vous en faites ce que vous voulez. Mettez vos stars blessées (croyez-moi, les joueurs de foot US se font mal) au chaud sur le banc, virez les pauvres brêles qui encombrent votre effectif et remplacez-les par les meilleurs « free agents » disponibles sur le « waiver wire » et faites des échanges avantageux avec vos camarades de jeu. Bref, le nécessaire pour présenter une équipe au top chaque week-end.

Comment s’inscrire ?
C’est forcément la seule question que vous vous posez à présent. Rien de plus simple : cliquez sur ce lien, entrez le « League ID# » 278432 et le mot de passe : edd.
Vous ne le regretterez pas.

02 août 2008

Fantasy Football 2008

Salut tout le monde. Comment ça va ?
Et oui, je me plais à croire qu’il y a encore des gens qui se connectent sur ce blog en espérant y trouver de la nouveauté. Ma façon à moi de vivre dans l’illusion, j’imagine.
Après ces mois d’abandon pur et simple, vous êtes en droit de poser la question : qu’est-ce qui me pousse à remettre ça ?

Pas le bilan du Tour de France. D’ici trois mois, j’aurai même oublié qu’il était parti de Brest.
Pas le retour de la Ligue 2 Orange ®. Car ce que cela signifie, c’est que j’aurai une fois encore 19 occasions de me faire la réflexion suivante : « Oh la merde, je vais pas claquer 13 euros pour aller me geler le cul dans ce stade pourri, tout ça pour une bande de losers pas foutus de battre Amiens ». Quand je pense que le président vise la montée… 14ème place, nous voilà !
Pas non plus les préparatifs des Jeux Olympiques de la Chine (we will miss you, Eunice), le transfert de Baky Koné à Marseille (obligé de te détester, maintenant. Désolé, rien de personnel) ou la prestation de Christian Jeanpierre à l’Euro qui m’a presque poussé à déposer une gerbe sur la tombe du regretté Thierry Gilardi.
Et même pas non plus les signes avant coureurs de ma dépression automnale annuelle. (avouez-le, arrivé en août, vous sentez que l’été est fini, non ? La vérité, c’est que moi je le sens dès le 14 juillet.)

Je veux simplement 8 personnes motivées pour jouer dans ma ligue de fantasy football en septembre.
Je ne réclame pas de connaisseurs ou autres experts qui disserteront sur les yards per carry de Rudi Johnson (2,9 l’année dernière à propos, totalement catastrophique). Je ne vous demande même pas de savoir à quoi Tom Brady ressemble (il sort avec Gisèle Bündchen, bordel !)
Je veux juste 8 individus raisonnablement futés qui feront l’effort de se connecter au minimum une fois par semaine et qui ne laisseront pas leur équipe se désagréger au fil de la saison.
En résumé, je prends mes désirs pour des réalités. Mais peu importe.

Pourquoi 8 personnes ?
Parce qu’on joue à 10 et que mon frère reçoit une invitation automatique en tant que champion en titre. Ce dont je ne me suis toujours pas remis, soit dit en passant. Comment ce blaireau qui n’y connaît rien a-t-il pu tout écraser sur son passage la saison dernière ? Aucune chance cependant qu’il conserve son trophée : Randy Moss et Adrian Peterson après le 3ème tour de draft ? Vous rigolez ou quoi ?
Et puis surtout parce que vous aurez l’honneur de m’affronter.

Que les choses soient claires, je suis un fantastique joueur de fantasy.

Passion pour les sports concernés, temps à perdre, capacité d’analyse, fierté mal placée, inaptitude sociale, horreur de la défaite, intelligence, frustration sexuelle ? J’ai tout ça en rayon. Par containers entiers.

En conséquence, les trophées virtuels s’accumulent sur mes étagères (virtuelles elles aussi). Parmi le nombre déraisonnable de mes équipes engagées depuis 2 ans dans les ligues de basket, une seule a échoué au pied du podium. Quant à mes performances en Roto Baseball, elles dépassent l'entendement: deux tiers de la saison 2008 sont écoulés, et aucune de mes 6 équipes n'est classée au-delà de la deuxième place. Plutôt impressionnant, non? Ces fantasy leagues sont décidemment le seul domaine dans lequel je remporte un succès relatif.

Mais ne vous laissez pas intimider. Les ligues de football sont aléatoires, imprévisibles, elles ne durent que 4 mois au cours desquels le premier néophyte venu a toutes les chances d'écoeurer l' « expert » qui connait toutes les stats.

Vous savez ce qu'il vous reste à faire: cliquez sur ce lien (vous aurez besoin d'un compte Yahoo) entrez le League ID (278432) et le mot de passe (edd) et trouvez un nom intelligent pour votre équipe. Ne me décevez pas sur ce coup-là.

19 mai 2008

Multiplex et Maîtrise de Soi

NB: si vous lisez ceci, après des semaines de silence, c'est que vous êtes probablement un fidèle. Merci. Néanmoins, ne vous réjouissez pas trop vite. Ce qui va suivre n'est rien de plus qu'un chapelet d'injures, de sarcasmes et de grossièretés écrit sous l'emprise d'une rage à peine maîtrisée. Rien à voir donc avec mon humour subtil, ma joie de vivre et ma bienveillance coutumières. Considérez ce come-back comme un virage à 180°.

Je dois l'admettre, la Ligue 1 Orange® a récemment réussi l'impensable: piquer mon intérêt au point que Hornets/Spurs et Celtics/Cavs sont reléguées au second plan. D'accord, ces séries de playoff sont les plus ennuyeuses et prévisibles jamais jouées depuis la naissance de LeBron James, mais tout de même. Si on m'avait dit qu'un jour je porterai plus d'attention aux déclarations de Jean-Pierre Papin qu'à celles de Greg Popovich...
Quoiqu'il en soit, voici, par ordre de priorité, mes souhaits de supporter pour cette ultime soirée de championnat:
- que Marseille échoue à se qualifier pour le tour préliminaire de la LDC. Aucune explication n'est nécessaire.
- que Lens descende en D2. Ou Paris. Ou Toulouse. Vraiment il y aurait tant de bonnes raisons de voir ces 3 équipes humiliées ce soir... Si vous saviez comme j'en veux aux Strasbourgeois d'avoir perdu 10 (!) matches d'affilée et à Metz d'avoir une équipe. Ils nous privent d'un triplé historique.
- que Lyon soit champion. Pas par choix. Mais parce que ça agace la France entière.
- que les équipes de Canal+ nous abreuvent d'énormités au rythme d'une par minute de retransmission. Eric Besnard étant le maître de cérémonie, le quota sera sans doute atteint après le premier quart d'heure.

20h36: je me demande si commentateur sportif n'est pas un métier plus sûr que tout ce que vous pouvez trouver dans la fonction publique: peu importe à quel point vous craignez, on vous garde. Je me souviens de Besnard dans sa période NBA et des finales des Bulls « àliounaïtide Cennteure ». Voir Jordan évoluer au sommet de son art permettait d'oublier la nullité de ses commentaires et sa voix haut-perchée. Et puis un jour j'ai acheté « NBA Live 04 » sur PS2 et j'ai dû ramener le jeu d'extrême urgence au magasin car j'étais incapable de supporter les interventions de Besnard à chacune de mes actions. Sans mentionner son incapacité à prononcer correctement le prénom de Lamar Odom. Aujourd'hui il est récompensé. Il présente la « soirée exceptionnelle » du multiplex. Ça va être fun.

20h40: direction Auxerre, avec la paire magique Margotton/Rouyer. Comme on pouvait s'y attendre, au bout de 10 secondes, cette phrase-choc nous est assénée: « Lyon a son destin entre ses mains » OK, que les choses soient claires: je n'ai jamais rencontré mon destin, et je n'ai pas la moindre idée de ce que à quoi il pourrait bien ressembler. Néanmoins j'ai le sentiment qu'il serait soit trop volumineux, soit trop volatil pour mes petites mains. Personne dans l'histoire de l'humanité n'a jamais « tenu son destin entre ses mains », bandes d'ignares.

20h41: mais si vous voulez tout savoir, la dernière fois que je suis allé au McDo et que j'ai eu à choisir entre Coca et Sprite, je me suis senti parfaitement maître de mon destin.

20h42: après l'image touchante de Gervais Martel pétant un énième ulcère dans les couloirs de Bollaert, Besnard veut « absolument nous montrer une double image »: celle des supporters qui se rassemblent devant les écrans géants à Lyon et à Bordeaux. Après mûre réflexion, voici les 2 uniques occasions valables de montrer les supporters à la télé: quand ils se foutent sur la gueule et si jamais une fille vaut le coup d'oeil.

20h43: Les matches n’ont pas encore débuté qu’un favori se détache déjà pour le titre de commentaire le plus délirant : « le trophée qui fait rêver à Nancy, c’est la Ligue des Champions ! » Ouais, un peu comme ces gens qui rêvent de gagner au Loto sans jamais y jouer.*

20h44: « Le match le plus important dans l’histoire du PSG » Non seulement je désapprouve (et PSG/Real, alors ?) mais je rétorque que c’est également un match à énorme enjeu pour Sochaux. S’ils font descendre Paris, la France du football leur sera éternellement reconnaissante.

20h47: Alexandre Ruiz, en régie, fait coucou à la caméra. Ses cheveux sont enduits de gras, il est déjà prêt à passer à l’antenne.

20h48: Les Lyonnais en maillot doré: tellement laid que ça mériterait presque une défaite.

20h51: Et but de Benzema! 23 secondes, fin du suspense, merci aux Auxerrois d'être venu. Et surtout ne dites rien aux Bordelais.

20h52: Besnard: « Regardez le classement: Lyon a 79 points! Donc si Auxerre ne marque pas 2 buts, Lyon sera champion! » D'une logique implacable.

20h53: But à Metz! But à St Etienne! But à Toulouse!

20h55: But à Marseille! Je vais vomir.

20h56: Encore un but à StEtienne! Et but à Nancy! Ça m'enlève un peu du goût de gerbe. Et merci au défenseur rennais qui laisse passer le ballon entre ses jambes.

20h58: Est-ce qu'on a le temps de voir les buts de StEtienne: la défense de Monaco roupille profondément sur le premier, on va voir sur le deuxième... Mais but pour Lyon!

21h00: Dans le c...! Besnard: « But à Marseille! Le deuxième but marseillais!... Mais c'est Strasbourg! » Faut avouer que ça peut surprendre.

21h01: Hem, quel magnifique intervention du gardien auxerrois sur le but de Fred... Et Besnard continue son festival: « Il faudrait maintenant qu'Auxerre marque 3 buts! » Là, c'est sûr, il nous prend pour des cons.

21h02: Metz a déjà retrouvé ses automatismes de Ligue2: 2-0.

21h03: 10 buts en un quart d'heure. Je suis sur quelle chaîne, déjà?

21h04: bon alors, et le PSG, ça sent mauvais, oui ou non?

21h06: « Bordeaux joue à 10 à l'heure ». Quand je vous disais que le PSG était mal. Et en plus les Bordelais viennent de vendanger (j'ai pas fait exprès).

21h08: Kevin Gameiro for ever!!!!!!!!!!! C'est toujours aussi bon de voir Marseille se prendre un but.

21h10: « Allez, on va à Lorient ! » Non merci.

21h12: But pour le PSG! Diané! Se pourrait-il que l'on évite l'émeute dans le Doubs?

21h14: Besnard s'emmêle les pinceaux avec le classement: « Si Lens marque, ça ne suffira pas... comment ça, il ont 40 pts? Ah oui, mais avec la différence de buts... » Que quelqu'un lui offre une calculette. Et un valium.

21h18: « Si Lens marque 3 buts contre Bordeaux, c'est Lens qui passe devant Toulouse !» Suffisait de demander.

21h19: But à Nice: le gardien dégage la balle puis revient vers ses cages en tournant le dos au jeu: Erreur de pupille, frappe de 50m, but. Comme c'est facile, le foot.

21h21: but pour Rennes, un des plus laids de la saison. Ces blaireaux ont décidé de faire le jeu de Marseille, ou quoi?

21h22: but pour St Etienne. Si j'entends encore une fois le mot « chaudron », je frappe mon voisin. Et Besnard ose répéter qu'il est « en ébullition », je prépare le colis piégé.

21h23: 3-0 pour Metz, pour leur jubilé en L1. « Même Yvon Pouliquen n'en revient pas !» C'est sûr qu'en conférence de presse il sera un peu tard pour déclarer que « le travail commence à payer ».

21h27: But valenciennois qui replonge Toulouse dans la mouise. Et la bande de l'hymne de la LDC, elle est toujours dans le radiocassette depuis l'année dernière?

21h31: terrible choc de tête à Marseille entre Niang et Cassard. Si seulement ça pouvait le décider à mettre enfin terme à sa pathétique carrière.

21h33: but de Tabarly pour le Festival Interceltique.

21h36: pénalty à Marseille pour Cissé. Le f... de p... Arrêté!!!!!! Non, le ballon rebondit par miracle sur sa p... de tête de c... Enc... Bâtard. Sale merde.

21h40: C'est la panique devant les buts strasbourgeois, je commence à comprendre pourquoi Cassard était titulaire indiscutable, ça pue, mais dégage bordel, et voilà, NON!!! ENNNNCCCCCCCCCUUUUUUUULLLLLLLLLLEEEEES!

21h43: je récapitule. Tsunami: Indonésie. Katrina: la Nouvelle-Orléans. Typhon: Birmanie. Tremblement de terre: un trou perdu en Chine. J'implore en ce moment le dieu des catastrophes naturelles pour que la prochaine fois son courroux s'abatte sur Marseille. Promis, je donnerai 5 euros à la Croix Rouge.

21h44: mi-temps. Pour se calmer un peu, 5 minutes d'oxygénation. Et une bière.

21h53: je reviens, bien dégoûté, juste à temps pour voir Rennes marquer à Nancy. Ces p... de Rennais. Offrant la LDC sur un plateau à Marseille. Je dégueule mes tripes sur le clavier.

21h56 « But à Metz pour les Manceaux? » Comme ça, ça n'a l'air de rien, mais prononcé par Eric Besnard en direct, ça peut vous vriller la cervelle.

21h58: But de Källström en direct. Au cas où vous n'auriez pas suivi, Auxerre doit désormais marquer 4 buts.

22h00: on ne va ni à Lorient, ni à Metz, parce qu'il faut montrer l'effervescence à la place Belcourt... Quelqu'un sait à quoi servait cet endroit avant que Lyon n'ait une équipe de foot décente?

22h01: égalisation nancéenne: les choses rentrent progressivement dans l'ordre.

22h02: mais putain, mais putain, mais qu'est-ce que c'est que ce bordel: but pour Rennes??????? Et vous voudriez que je ne sois pas bouffi par la haine?

22h04: 4ème énorme occasion d'affilée pour Bordeaux à Lens. Je ne suis pas sûr de ce qui me consolerait le plus ce soir: la descente de Toulouse ou celle de Lens?

22h06: autant les Toulousains ne sont qu'une bande de rugbymen à l'accent douteux qui mériteraient la descente rien que pour la façon honteuse avec laquelle ils avaient accroché la 3ème place l'an passé, autant je ne supporte plus les Lensois, surtout depuis « l'affaire de la banderole ». A-t-on jamais vu pires pleureuses? Reçus par Sarko! « Il faut rejouer le match! » Dany Boon indigné! Qu'il retourne faire mumuse avec une caméra celui-là: 20 millions d'analphabètes attentent « Bienvenue chez les Ch'tis 2 » avec impatience.

22h10: Lens-Bordeaux est apparemment le match le plus capital de la soirée...

22h12: Bienvenue en D2!!! But pour Bordeaux.

22h15: pénalty pour les pédoph... OK, j'arrête, je ne veux pas risquer le procès. On venait juste de voir ces blaireaux de Toulouse exulter sur leur banc. A propos, y avait pas faute. Mes sentiments sont partagés. Je ne sais plus où donner de la haine.

22h19: Et c'est reparti, Paris prend un but sur corner! Sérieusement, qui veut se sauver? Le stade Francis Le Blé vous accueillera tous à bras ouverts.

22h20: et but toulousain...

22h21: et but pour Stasbourg!!! C'est magique! Simon Zenke for ever! Plus qu'à attendre un nouveau pénalty... Et la sérénité du gardien alsacien fait plaisir à voir.

22h23: montrez nous le match de Paris! On en a marre de Lens!

22h25: « Le PSG est en grande difficulté » Vous m'en direz tant.

22h27: but de Cissé. J'étais tellement sûr que ça allait arriver que je ne fracasse même pas ma bière contre la télé.

22h28: « Un miracle pour le PSG !!» C'est pas faux. Et maintenant qu'ils sont sauvés, Philippe Lucas va pouvoir venir remettre de l'ordre.

22h29: l'affaire est close: but pour Bordeaux. Je vais aller me coucher.

22h30: quoique si Auxerre, qui a sauvé l'honneur entre temps, marque 3 nouveaux buts, le titre pourrait changer de main!

22h31: égalisation lensoise. Je vais essayer de rester éveillé.

22h33: et pénalty pour Marseille. La saloperie est éternelle. Arrêté!!! Qu'ils aillent tous se faire enculer.

22h37: envahissement du terrain à Metz. Génial. Amis supporters, soyez raisonnables, vous devriez être heureux de rentrer chez vous, en D2.

22h38: Lyon est champion. Et tout le monde s'en branle.

22h40: Lens en D2, Marseille en LDC. Et 17 saisons depuis que Brest a disparu de l'élite. J'y crois encore.

23h12: rien de tel qu'un épisode de « The Wire » pour maîtriser l'argot des ghettos de Baltimore: « Diz shit ain't wry, bro! » No, it's not.

29 février 2008

Popular

Quand le tube de Nada Surf passait à la radio en 96, j'avais beau écouter avec attention, j'échouais lamentablement à comprendre de quoi il était question dans la longue introduction qui précède le refrain: le chanteur parlait trop vite. Aujourd'hui que je suis devenu tellement fort en anglais, tout est enfin clair. S'il y a parmi vous des jeunes filles à la vie sentimentale incertaine et mouvementée, ceci peut éventuellement vous servir:

Three important rules for breaking up
Don't put off breaking up when you know you want to
Prolonging the situation only makes it worse
Tell him honestly, simply, kindly, but firmly
Don't make a big production
Don't make up an elaborate story
This will help you avoid a big tear jerking scene
If you wanna date other people, say so
Be prepared for the boy to feel hurt and rejected
Even if you've gone together for only a short time,
And haven't been too serious,
There's still a feeling of rejection
When someone says she prefers the company of others
To your exclusive company,
But if you're honest and direct,
And avoid making a flowery emotional speech when you brake the news,
The boy will respect you for your frankness,
And honestly he'll appreciate the kind of straight forward manner
In which you told him your decision
Unless he's a real jerk or a cry baby you will remain friends

28 février 2008

Bored

Il n'y apparemment rien à faire quand on est jeune à Sacramento, Californie. A part zoner à bicyclette et fonder un putain de groupe avec ces potes pour jouer dans des squats. Pour preuve, ce premier clip des Deftones. Les atouts principaux du groupe sont déjà à l'oeuvre ici: le riff ample, le son de guitare absolument fantastique et la voix de Moreno. Je me dis parfois que j'aurais aimé avoir assez de talent pour pouvoir hurler « I get BOOOOOOOOORED!!! ». Admettez que c'est poignant.

27 février 2008

Roto Mania

Si la vie, cette salope, m'a appris une chose, c'est qu'il ne faut jamais croire que l'on est un cas isolé. Je suis ainsi persuadé qu'il existe des gens comme moi qui n'ont parlé à personne depuis dix jours (et n'ont aucune raison d'imaginer qu'un événement aussi extraordinaire puisse leur arriver dans un futur plus ou moins proche), se sentent absolument isolés dans leur propre connerie et ne voient décidemment pas quel intérêt ils auraient à poursuivre cette existence de merde.
A tous ces ratés solitaires qui ont l'audace de se dire aujourd'hui qu'ils tiendront six mois de plus à ce régime sans demander grâce et sans débrancher la prise, je propose de rejoindre ma ligue de fantasy.
Vous resterez un loser (soyons clairs: votre chance est passée), mais vous connaîtrez le plaisir inédit de vous lever le matin pour découvrir ce qu'ont fait les joueurs de votre équipe imaginaire pendant que vous cherchiez en vain le sommeil. Et gardez ceci à l'esprit: toutes les minutes que vous « gaspillerez » à tenter d'améliorer votre classement seront autant de temps volé à la rumination de votre colossal échec.
Qu'est-ce que vous attendez?

- je sais, vous vous posez forcément la question: « Mais que vient foutre le terme bien franchouillard de « Rotisserie » dans ces ligues de fantasy? » Wikipedia a la réponse: les pères fondateurs de la première ligue de fantasy (1980) se réunissaient pour jouer dans un restaurant new-yorkais, « La Rôtisserie Française », et avaient tout naturellement donné à leur ligue le nom de « Rotisserie League Baseball ». Désormais répandu par Internet et pratiqué par 20 millions de personnes outre-Atlantique, le jeu qui nous intéresse aujourd'hui est plus connu sous ne nom de « Fantasy ». Les termes « Rotisserie » ou « Roto » désignent un type particulier de ligue, adapté au baseball.

- comment accumuler les points dans une ligue roto? Un jeu d'enfant. Prenons le cas standard d'une ligue avec 12 équipes luttant dans 10 catégories statistiques (c'est aussi le format que j'ai choisi). Chaque équipe accumule quotidiennement des stats, et un classement est établi dans chacune de ces catégories. 12 points sont attribués à l'équipe en tête, 11 points à l'équipe qui suit, 10 à la troisième, et ainsi de suite jusqu'à la plus mal classée qui marque 1 point. Le classement général est établi en additionnant les points gagnés. Une équipe en tête dans toutes les catégories aurait ainsi 120 points au compteur. Mais là n'est pas l'objectif. Il faut simplement finir avec le meilleur classement au soir du dernier match de la saison.

- pourquoi le baseball? Parce que c'est à la fois le sport pionnier et le support idéal pour la rotisserie. Parce que le baseball est gavé jusqu'à la gueule de statistiques, et que tout peut être mesuré. Parce que chaque équipe de baseball joue 162 matches par saison, et que la rotisserie ne s'arrête jamais. Parce que les ligues de fantasy baseball sont celles qui laissent le moins de place à la chance. Faites le calcul, il y a 2 fois plus de matches qu'au basket et surtout 10 fois plus qu'au football. Vous pouvez gagner votre ligue de football avec 2 joueurs (au hasard, LdT et Tom Brady). Vous pouvez arriver en finale sans jamais vous connecter sur le site de votre ligue (je peux le prouver). Impossible que cela arrive au baseball. Stratégie et réactivité sont indispensables pour bien figurer en roto.

- vous n'y connaissez rien? Mais rien de rien? Pas de panique, j'étais dans le même cas il y a un an. Je m'étais inscrit, par pure curiosité, dans un paquet de ligues. Huit, pour tout vous dire. Après avoir laissé le PC drafter à ma place et attendu presque 2 mois pour commencer à m'occuper de mes équipes, j'ai vite attrapé le coup: un trophée et quatre places sur le podium plus tard, je me considérais presque comme un expert. N'importe qui peut y arriver. Vous êtes le prochain.

Baseball Pour Les Nuls 2008
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22 février 2008

Stuck Here Again

Le meilleur groupe de filles était aussi le plus sauvage et le seul dont j'ai jamais acheté un disque. Non, il ne s'agit pas des Pussycat Dolls, mais vous m'aviez compris.
Tout n'était certes pas parfait chez L7, et ça n'aurait rien gâché si elles avaient été un peu plus jolies, quoique Donita Sparks (la guitariste brune) aurait pu être OK si elle s'était arrangée un minimum...
Mais bien sûr, ce qui compte, c'est qu'elles auront sorti un bon petit paquet d'excellents titres, le plus mémorable étant ce fabuleux hymne à la lose (« I'm good at feelin' bad, I'm even better at feelin' worse/Some would say life is a charm, I'm convinced it is a curse ») au refrain lancinant et indélébile. Préparez-vous à fredonner ces paroles de circonstance ad vitam aeternam : « Yeah yeah I'm stuck here again, I've learned to make bad situations my friend/It starts all over just when it should end/Yeah yeah stuck here again... » En plus, le clip est parfait. Que demande le peuple?

21 février 2008

B.Y.O.B.

Pendant un laps de temps relativement restreint, j'ai cru que System Of A Down était un groupe génial. J'écoutais leurs albums en boucle.
Aujourd'hui ces CD prennent la poussière sur mes étagères, et j'essaie en vain de comprendre ce qui pouvait me plaire chez ces quatre Arméniens (que des noms en -ian) de L.A. Une chose est sûre, ça n'était certainement pas l'activisme politique qui inspirait des titres tels que B.Y.O.B., détournement subtil de « Bring Your Own Beer » en « Bring Your Own Bomb », énième dénonciation de la « guerre », vu que, je ne sais pas si vous savez, mais la guerre, c'est pas bien.
Au moins y a-t-il un passage tolérable dans cette vidéo, à l'intérieur de la boîte de nuit: « Everybody's going to the party, have a real good time... » Je veux bien leur accorder ça.
Pour le reste, S.O.A.D. est insupportable. Définitivement. Je ne me ferai plus avoir.

19 février 2008

Jeremy

Le grunge dans toute son horreur avec ce que Pearl Jam a fait de pire: morceau informe, Eddie Vedder qui geint et une vidéo d'une prétention sans bornes. Allez directement à la fin et posez-vous la question cruciale: Jeremy a-t-il tiré sur un de ses petits camarades ou bien s'est-il contenté de se faire sauter le caisson? Franchement, qu'est-ce qu'on en a à foutre.
Heureusement pour nous, peu après la sortie de ce clip Vedder décida de stopper les frais, qu'il n'en tournerait plus parce qu'ils « faisaient du mal à sa musique » et qu'avoir du succès était indécent.
Peu après, il décréta que sortir des disques corrects l'était également. Déjà écouté « No Code »?

15 février 2008

Match des Etoiles

Il m'aura fallu quelques jours pour me remettre de ma gueule de bois post-Superbowl, mais trop de choses arrivent dans le monde merveilleux d'espn (pour la dernière fois: Entertainment and Sports Programming Network) pour rester abattu plus de 48h. Voilà de quoi rattraper mon retard.

- les blessures font partie du jeu quelque soit le sport, mais se faire trancher la gorge en plein match? Par un coéquipier? C'est pourtant ce qui est arrivé dimanche dernier à Buffalo à Richard Zednik, malheureux joueur de hockey qui a eu la carotide sectionnée par la lame d'un patin mal placé. Rassurez-vous, il n'est pas mort. Il doit même sortir de l'hôpital ce week-end. Si vous aviez été dans les tribunes ce soir-là (regardez les traces de sang vers la fin de cette vidéo), vous n'auriez sûrement pas misé lourd sur ses chances.

- à croire que la NBA est tout d'un coup gérée comme une ligue de fantasy. Gasol aux Lakers (l'échange le plus déséquilibré de la décennie), Shaq aux Suns (le plus gros coup de poker depuis... depuis quand, au fait?) et Jason Kidd à Dallas. Oups, non, c'est vrai, l'illustre Devean George a fait jouer sa clause de « no-trade », bloquant l'échange et rendant sans nul doute Kidd fou de rage. Ils vont bien trouver un moyen de s'arranger, nous dit-on (à mes heures perdues, il m'arrive de jouer avec la « Trade Machine » Fascinant, surtout pour les salaires des joueurs). En attendant, les Mavs étaient prêts à lâcher un sacré paquet pour Kidd (Harris, Stackhouse, Diop, George, 2 choix de drafts et 3 millions de dollars). Cela prouve à quel point ils sont désespérés pour tenter de rester au niveau dans une conférence Ouest infernale. De mémoire, je n'ai jamais vu une compétition aussi serrée et relevée: des Hornets (36-15) aux Nuggets (32-20), 9 équipes se tiennent. Pour une fois la fin de saison régulière vaudra la peine d'être jouée.

- Kobe Bryant a mal au petit doigt. Il préfère continuer à jouer et à souffrir que de se faire opérer et de manquer les 6 prochaines semaines de compétition. C'est qu'il n'a pas vraiment le choix. Sans lui, dans une conférence aussi acharnée, les Lakers pourraient même chuter hors des playoffs.

- et la franchise de L.A. voudrait bien que la Ligue dispense Kobe de All-Star Game ce week-end. J'approuve à 100%. Qu'on envoie plutôt un jeune comme Deron Williams à sa place. Et d'ailleurs, qu'est-ce qu'on en a à foutre du All-Star Game? Il y bien 10 ans que ce show grotesque a cessé de m'intéresser. Tant que la NBA n'osera pas le duel « America vs The World » que j'attends avec impatience, je resterai couché, merci. Et je me contenterai de ces quelques clips.

- pas de français cette année chez les All-Stars (on a voulu nous faire croire que Tony P, blessé avait « déclaré forfait ». Il aurait peut-être fallu qu'il soit sélectionné d'abord. Je hais ces journalistes), mais Boris Diaw est un « Anti All-Star »! Et dans le 5 majeur, excusez du peu.

- David Stern a dans ses cartons le projet d'une « European Division », soit 5 nouvelles équipes NBA créées de toute pièce dans 5 grandes villes d'Europe à l'horizon 2018. Séduisant sur le papier, mais j'annonce dès aujourd'hui que ça ne marchera jamais. Bon courage pour imposer des franchises à l'américaine sur le vieux continent, pour convaincre les fédérations, ligues et sponsors, pour construire des salles aux standards US et surtout, surtout, pour y attirer 15 à 20 mille personnes 41 soirs dans l'année. Aucune chance que ça arrive. Et puis très honnêtement, tant mieux. 75% de l'attrait de la NBA consiste dans le fait que New York affronte Chicago et Los Angeles, pas Madrid, Paris ou Milan. La seule NBA valable en Europe existe déjà, à l'état d'embryon certes, mais tout de même. Ça s'appelle la Ligue des Champions, et ça reprend la semaine prochaine.

- je ne sais pas si une seule personne en Amérique comprend réellement ce qui se passe dans le scandale du rapport Mitchell, ou si quelqu'un sait ce qui ressortira des auditions de l'autre jour devant le Congrès (!), mais j'en ai personnellement assez de Clemens, McNamee, Pettitte et compagnie. J'ai bien saisi que Clemens était le plus grand pitcher de l'ère moderne et qu'il a sans doute prolongé sa carrière à coups de piqûres de stéroïdes, mais il aurait fallu que je le vois lancer la balle au moins une fois dans ma vie pour me sentir concerné. Désolé.

- cela ne m'empêche pas de me préparer pour la saison de baseball. Enfin, de fantasy, pour être franc. Alors si comme moi vous avez peur de vous ennuyer d'ici le mois d'octobre, rejoignez dès maintenant « Baseball Pour Les Nuls 2008 » et découvrez les joies des RBI, ERA et autres WHIP. Inscrivez-vous, et je vous expliquerai. Peut-être. Cliquez ici, league ID# 66276, password: edd.

In Bloom

Impossible de me remémorer ma période grunge sans ressentir une profonde nostalgie. Car pour autant que je m’en souvienne, j’ai été vraiment grunge. Pendant au moins deux ans. Et c'était la belle vie. De toute évidence, aucun mouvement musical ne me correspondrait jamais à ce point : j’étais jeune, stupide, oisif (traduction : étudiant), et déjà fondamentalement désabusé. C’était presque trop facile. Quant aux codes vestimentaires et comportementaux du grunge, ils étaient taillés sur mesure. J’avais toujours rêvé de laisser pousser mes cheveux, d’ « oublier » de prendre des douches et de porter mes jeans jusqu’à ce que l’on puisse voir à travers. Je n’étais pas spécialement fou des chemises de bûcheron, mais après tout, pourquoi pas, du moment que je pouvais les laisser pendre sur mes hanches 15 jours d’affilée. Pour le reste, il s’agissait de demeurer apathique en toute circonstance (hormis pendant les matches de foot, on ne se refait pas) et de se bourrer la gueule au moindre prétexte. Pas bien compliqué. Un soir que l’on buvait une bière chez un pote et que je m’apprêtais à rentrer dignement, sa copine débarqua à l’appartement avec des amies à elles. Soit elles étaient très moches, soit elles avaient apporté des bouteilles, mais la seule chose dont je me souviens après c’est de descendre les escaliers quatre à quatre pour aller dégobiller dans le caniveau. Le lendemain, j’eus droit à ce récit édifiant : « Oh, putain, t’étais défoncé hier soir, t’étais vautré dans le canapé, on te secouait, tu réagissais plus… Y a une des gonzesses qui a sorti que t’étais le Kurt Cobain de la fac !… » Je ne me souvenais de rien, mais j’étais flatté. Il ne me restait plus qu'à claquer le reste de mon fric dans une dose d’héroïne et un fusil de chasse, histoire de coller complètement au personnage. Mon seul regret, c’est que bizarrement aucune de ces filles n’ait ensuite cherché à me revoir. Allez savoir pourquoi.

Quoiqu'il en soit, si j'ai choisi « In Bloom » pour illustrer mon propos, c'est pour deux raisons:
- de tout le répertoire de Nirvana, c'est probablement mon titre favori. Un bon petit morceau à la base, mais la batterie de Dave Grohl le propulse littéralement dans une autre dimension.
- Cobain essaie de sourire dans la vidéo. Il paraît que ça n'arrivait pas tous les jours.

14 février 2008

Easy

Figurant en bonus-track du chef-d’œuvre perturbé « Angel Dust », cette reprise des Commodores (avec Lionel Richie) par Faith No More est presque trop belle pour être vraie. Offrant enfin à Mike Patton, après les excentricités de « Midlife Crisis » ou « B.E A.G.G.R.E.S.S.I.V.E », l’opportunité de jouer les crooners et à l’auditeur (moi) de chanter à l’unisson (« No one said it’s funny but I just can’t stand the pain »…), « Easy » est si géniale qu’il est impossible de s’en lasser malgré plusieurs centaines d’écoutes.
Même un clip rempli de travelos ne saurait gâcher mon plaisir.

12 février 2008

Stacy's Mom

J’aimais bien ce morceau. J’avais l’habitude de reprendre en choeur le refrain, le plus souvent dans ma voiture, en me disant que Fountains Of Wayne était un bon groupe avec un nom bizarre.
C’était avant de voir la vidéo et de découvrir que la maman de Stacy ne ressemble absolument pas à l’idée que je m’en faisais.
Désormais, à chaque fois que j’entends chanter ses louanges, je repense à ce petit branleur en train d'espionner une pouffiasse siliconée sortant d’une piscine. Mon Dieu. Stacy’s Mom is a vieille p...

08 février 2008

Heartbreak Station

Au départ, j’avais l’intention de vous dire à quel point cette ballade était parfaite, que ce clip échappait miraculeusement au ridicule pour rester simplement majestueux et que Cinderella était un groupe fortement sous-estimé, assimilé à tort aux groupes de « hair-metal » des années 80. Probablement uniquement à cause des cheveux.
Mais je me contenterai de vous soumettre ce commentaire trouvé sur YouTube: « In a perverse way I really just want to fall in love, break up, get ultra depressed and then put this song on. Then it'll be all worth it. »
Comme qui dirait, « sounds like a plan. »

07 février 2008

Duality

J’avais bien 10 ans de trop pour les apprécier quand les fous furieux de Slipknot sont apparus à la fin des années 90. Les combinaisons de taulard, les masques « qui font peur », l’anonymat des 9(?!) membres du groupe cachés chacun derrière un numéro de 0 à 8 (le chanteur, Corey Taylor, est officiellement #8)… Tous ce cirque pour ressembler à une version plus énervée de Korn, si possible plus déterminée encore à annihiler tout sens de la mélodie: j’avais clairement passé l’âge.
Mais quand en 2004 j’ai eu l’occasion d’entendre leur troisième et dernier album en date, « Vol 3: The Subliminal Verses », à ma grande surprise, j’ai aimé ça. Disons les choses clairement: le dernier Slipknot est le seul album de metal sorti ces 5 dernières années sur lequel j’ai eu plaisir à secouer frénétiquement la tête de haut en bas.
J’ignore totalement si Slipknot sortira un jour un autre album, mais ça n’est pas bien grave, ils ne feront jamais mieux que « Duality ». J’aime à fredonner « I push my fingers into my eyes… » et regarder la horde de fans déferler sur la baraque avant de passer à travers murs et plafonds. Et ce break, putain… Il donnerait presque envie d’attaquer le plancher à coups de masse.

05 février 2008

Paradise City

Je hais les clips. Je ne les regarde jamais. Sauf peut-être ceux de Fatal Bazooka.
Je ne regarde pas les clips parce que j’ai de très bonnes raisons:
a) ils tuent l’imagination.
b) ils sont soit idiots, soit prétentieux.
c) 99% d’entre eux sont ratés.
d) ils ruinent la chanson. Sauf ceux de Fatal Bazooka.
Combien de fois ai-je fait la connerie suivante: j’aime un morceau, je le connais par cœur, je l’ai écouté des dizaines de fois et j’ai créé ma propre interprétation, associé mes propres images à ce titre bien précis. Tout va bien.
Et puis un jour, je glande devant Internet (quelle surprise), je suis sur YouTube et une mauvaise idée me vient: « Hé, voyons s’il a une vidéo pour XXX… » Généralement, je suis alors obligé d’arrêter la connexion au bout de 30 secondes si je ne veux pas ruiner une chanson pour toujours.
Mais j’aurais comme qui dirait une tendance à l’auto-destruction ces temps-ci. Et je prends donc cet engagement: un clip par jour pour vous sur ce blog. Uniquement mes titres favoris. Et Dieu sait combien de clips catastrophiques.
Néanmoins, pour ne pas vous dégoûter dès le départ, je préfère commencer par un contre-exemple.

1988, les Guns N’Roses remplissent le Giants Stadium, Axl porte une veste en cuir blanche, Duff et Steven Adler jouent les touristes à Manhattan, Slash signe le blouson d’un type en sortant des chiottes et puis tout ce beau monde embarque dans le Concorde pour jouer devant un trillion de personnes (un peu plus de 100 000, en réalité, moins les 2 fans qui mourront piétinés) au Monsters Of Rock de Donington, UK. 1988. C’était le bon temps.
Et ne vous gênez surtout pas pour reprendre en chœur le refrain immortel: « Take me down to the Paradise City where the grass is green and the girls are pretty… »

04 février 2008

La Défaite

La perfection n’est pas de ce monde.
Eighteen and One.
Les Patriots ont perdu.



C’est un abominable cliché, mais les Giants « en voulaient » plus. Ils étaient morts de faim. Ils avaient mis au point la défense idéale. Leur quarterback était en pleine confiance. L’Amérique toute entière était derrière eux. Et les dieux du football aussi.
10 minutes de possession de balle pour démarrer le match. Un record dans un Superbowl. Le ton est donné. Tom Brady et l’attaque toute-puissante des Patriots doivent patienter sur la touche.
Lorsque leur tour vient enfin, Maroney marque de près pour donner l’avantage 7-3 à New England en tout début de deuxième quart-temps. Ensuite, plus rien.
L’attaque des Pats n’est plus que l’ombre de celle qui terrorisait la ligue au mois d’octobre. Tom Brady n’est pas en rythme. Sacké 5 fois. Sans arrêt mis au sol. Il est vraiment blessé à la cheville, tout compte fait. Mais c’est sa ligne offensive qui le trahit. Vantée comme étant la meilleure de toute la NFL, elle est baladée par les athlètes de la defensive line new-yorkaise. Michael Strahan. Osi Umenyiora. Justin Tuck. C’est le chaos derrière la ligne. Brady n’a plus le temps n’ajuster ses passes. Et le score ne bouge pas.
Jusqu’au quatrième quart-temps. Eli Manning trouve David Tyree (qui ça?) pour un touchdown de 5 yards. 10-7 Giants. L’Histoire se met à bégayer.
Mais Brady n’est pas le meilleur quarterback de la planète pour rien. Le dos au mur, il trouve les ressources pour un drive de 80 yards, conclu par une passe de TD pour Randy Moss. 14-10 Patriots, 2:42 à jouer. 19-0, la perfection et l’immortalité sont à portée de main.
Sauf que.
L’impensable est sur le point de se produire.
90 secondes à jouer sur les 44 yards des Giants, troisième tentative et 5 yards à gagner. Le Superbowl se joue maintenant. Eli Manning est sous pression, les défenseurs des Pats sont sur lui, il va être sacké, mais il parvient à s’en sortir on ne sait comment, et réussit à lancer une balle qui reste une éternité en l’air, et David Tyree (encore lui ? mais qui est ce type ? ?) réussit la réception la plus improbable de l’histoire du football, la réception dont les new-yorkais parleront encore dans 50 ans, et la perfection vacille sur son socle.
4 actions plus tard, Manning trouve Plaxico Burress tout seul dans la zone de l’en-but. Touchdown. 17-14 Giants.
Moins de 30 secondes à jouer, la dernière passe désespérée de Brady vers Moss est incomplète. Game Over.
The New York Giants are the new Superbowl champions. Unbelievable.


Et pourtant, j’aurais dû le voir venir. C’était tellement évident.


D’ailleurs, quand je me suis connecté sur espn.com au réveil à 7h00 (non, je n’ai pas regardé le match. J’ai un métier. Et je n’ai pas encore vu la moindre image. Tout ce que j’ai écrit plus haut est issu de ma lecture compulsive de différents sites web ce matin. Pourtant en me lisant vous aviez l’impression que j’étais au stade pour vivre l’évènement en direct, je parie…) pour découvrir la photo d’un Michael Strahan triomphant, je ne suis pas tombé de ma chaise. Mes yeux ne se sont même pas écarquillés. Mes tripes ne se sont pas révoltées, et je n’ai pas eu envie de vomir non plus. (d’accord, j’étais à moitié endormi, mais quand même)
J’ai juste pensé: « OK, ça ne pouvait pas finir autrement. »
Dieu venait de trouver une nouvelle façon de me dire que j’étais un loser.


Car voyez-vous, je suis un fan des Patriots. Je sais que ça peut sembler ridicule, mais je suis bien obligé de l'admettre. Je peux même vous dire à quand ça remonte: le Superbowl en 2002, quand New England avait mis à terre les grandissimes favoris de Saint Louis, dans une des plus grosses surprises de l’histoire (c’était avant…) Depuis, mon intérêt pour la NFL a fluctué, mais les Pats sont restés mes favoris. Il faut dire que 3 SB en 4 ans, ça aide.
Mais cette année, tout était différent. Depuis septembre, la NFL était ma bouée de survie. Chaque dimanche, entre la fantasy et les Pats, je pouvais m’investir à fond. Etre un supporter, vibrer et célébrer les victoires. Et tant pis si ça voulait dire serrer le poing en silence devant l’écran de mon portable. Une soirée dans la semaine, ma vie valait le coup d’être vécue.
Car au fond, c’est à ça que sert le sport, peu importe qu’il se joue de l’autre côté de l’océan ou sur le petit stade communal: à donner l’illusion que tout ce merdier a un sens.
Et c’est le cas, apparemment, il y a vraiment un sens: dans la vie, quoique l’on fasse, on ne gagne jamais.


Il y a une semaine, je vous ai conseillé la lecture d’un article prémonitoire de Chuck Klosterman dans lequel il expliquait que la quête de perfection des Patriots serait bien plus mémorable et significative si elle s’achevait sur une cruelle défaite. Je me permets d’en retranscrire ici la conclusion:


If the Patriots win, they will just become this thing that scorched the earth for five months before capturing a trophy that was never in doubt. Future historians will describe this New England team as if it were a machine. Everyone will concede the Pats' superlative greatness, but the 19 wins will be just a collection of numbers. But if they lose -- especially if they lose late -- the New England Patriots will be the most memorable collection of individuals in the history of pro football. They will prove that nothing in this world is guaranteed, that past returns do not guarantee future results, that failure is what ultimately defines us and that Gisele will probably date a bunch of other dudes in her life, because man is eternally fallible.


Losing isn't everything. It's the only thing.


Je ne sais quoi rajouter. Si ce n’est peut-être que je savais déjà tout ça. Car je suis un échec ambulant, un gâchis sur pattes. Contrairement à Brady et aux Patriots, j’étais préparé à perdre. La lose ne peut pas me prendre par surprise. Le seul et unique accomplissement de mon existence est d’avoir réussi à rester en vie pendant 34 putains d’années.
Alors si les Pats avaient gagné, me serais-je senti un peu moins misérable?
Probablement. Tout au plus pendant 24 heures. Toujours bon a prendre, mais n’en parlons plus.

Les Patriots ont perdu.
Je suis un loser.


Il serait peut-être temps que je fasse quelque chose de ma vie.

01 février 2008

Superbowl Week: vendredi

- Dr Z de Sports Illustrated analyse Giants et Patriots position par position (je reconnais que j'ai dû avoir recours à Wikipedia pour connaître la signification de FL pour Moss et de SE pour Burress. Honte sur moi. Mais depuis le temps que je suis le foot américain, c'est la première fois que j'entends parler d'un "Split End" pour qualifier un receveur! On en apprend tous les jours) et donne l'avantage final au Pats (11-9-5). Mais Zimmerman prédit tout de même une victoire des Giants 24-20. Il faut que l'on m'explique à quoi sert le "Positional Breakdown", dans ce cas.

- puisqu'on parle de prédictions pour le Superbowl, vous ne serez pas étonné d'apprendre que tout le monde aux Etats-Unis a son avis sur la question. Et quand je dis tout le monde, ça n'est pas une façon de parler. C'est la réalité. Cliquez ici pour connaître les pronostics des "experts" d'espn.com, puis baladez-vous sur les liens pour découvrir entre autres les avis éclairés de Dave Grohl ou de Vince Neil.

- vous constaterez qu'un nombre étonnamment élévé (entre 30 et 40%) de journalistes mais surtout de "célébrités" voient une victoire des Giants. J'imagine que c'est en partie dû à une inclination naturelle (supporter David contre Goliath) mais surtout au fait que les Giants sont les "New York Football Giants" et que les stars aiment NYC. Si le Superbowl opposait les Panthers de la Caroline aux Patriots, personne n'aurait idée de pronostiquer une surprise.

- pour en avoir le coeur net je me suis tourné vers les fous furieux de footballoutsiders.com, créateurs de la redoutable DVOA (Defense-adjusted Value Over Average), la statistique qui tue. Et pour Aaron Schatz et tous les nerds qui analysent la moindre action pour la transformer en stat, les choses sont claires: une victoire des Giants sur les Patriots constituerait la plus grosse surprise de l'histoire du football américain professionnel. Mais ça ne veut pas dire que ça ne va pas arriver pour autant... (bon courage à ceux qui veulent lire l'article en entier pour comprendre pourquoi. Je ne suis pas encore arrivé à la moitié.)

- au lecteur angoissé qui souhaitait savoir si Gisèle serait dans les tribunes pour applaudir le quarterback de son coeur, je regrette de ne pouvoir répondre que ceci: aucune idée. Si jamais c'était le cas, nul doute que les caméras de la Fox la repéreraient rapidement. En attendant, on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même:

31 janvier 2008

Superbowl Week: jeudi

- il n’est pas trop tard pour s’envoler vers l’Arizona avec un billet pour le match en poche. Premier prix sur le web: 2250 dollars la place. Au taux de change actuel, c’est une affaire. Seulement 1517,3483 petits euros!

- pour rentabiliser vraiment le voyage, n’oubliez pas de parier avant de partir. La ligne pour le résultat final fixée par les casinos de Las Vegas est Patriots par 12 points, et j’imagine que c’est exactement ce qu’il faut pour que des millions de dollars soient misés sur les Giants. Mais il ne faut pas se contenter d’un petit billet sur le vainqueur. Qui va marquer le premier touchdown? Combien de points au total? Qui le futur MVP du match remerciera-t-il en premier? Dieu, son coach ou ses coéquipiers? Il y a du pognon à se faire.

- Plaxico Burress n’a pas seulement le prénom le plus démentiel de la NFL, il a aussi un pronostic: 23-17 Giants. Ce à quoi Tom Brady a répondu: « Seulement 17 points? » Les Pats ayant scoré une moyenne record de 36,8 points par match cette saison, Plaxico doit sans doute savoir quelque chose que tout le monde ignore. Ou alors il aurait mieux fait de se taire.