"Imposteurs", "Le Scandale", "Ridicules", "Honteux", "La débandade", "Du grand n'importe quoi", "La risée de la terre entière" et "Va te faire enculer sale fils de pute". Aujourd'hui, je suis ravi de saluer tous ces journalistes qui viennent de découvrir le fil à couper le beurre, mais aussi tous mes compatriotes, par ces simples mots: bienvenue au club.
Ce club que j'ai créé il y a bien longtemps n'a longtemps compté parmi ses membres que ma famille la plus proche. Quand on vit sous le même toit, il y a des règles de base à respecter. Mais, en ce 21 juin, (joyeux anniversaire Platini!), les yeux enfin ouverts par cet assortiment de trouducs sans précédent, les Français dans leur ensemble, moins la faible proportion de malheureux atteints d'infirmité mentale, sont unis dans leur haine de l'équipe de France. Et ce n'est pas trop tôt. Ils ont deux décennies de retard.
Dès 86 et le tir-au-but victorieux de Fernandez, chaussettes baissées à Guadalajara, je sais que je ne pourrais jamais pardonner. Ils ont éliminé mon équipe, le Brésil, et je suis censé être content? Les journalistes en font (déjà!) des tonnes et les gens ne parlent plus que de ça. Quelques jours plus tard, pas de chance, c'est la leçon de la RFA. Danke Schön! Je suis ravi. J'ai 12 ans.
En 92 (hé oui, ni Euro ni Mondial entre temps...), ma haine pour les Bleurks (Papin, Boli, Angloma, Sauzee...) est équivalente à ma haine pour Marseille. Normal, c'est la même équipe. Le Danemark fait le boulot et c'est la fête au village.
En 93, je me souviens faire semblant d'être triste. Le bar dans le lequel j'assiste à la frappe de Kostadinov est plein de supporters. Intérieurement, je jubile. QUEL PUTAIN DE BUT!
En 96, des Bleurks insipides me laissent presque indifférent. Jusqu'aux demi-finales. Quand Pedros manque son tir-au-but face aux Tchèques, c'est la délivrance. Yes!
En 98... 98 n'a jamais eu lieu.
En 2000... La fin du monde s'est produite cette année-là et nous vivons tous depuis dans un univers parallèle.
En 2002, c'était tellement bon que c'est indécent d'en reparler. Jamais le football n'atteindra de tels sommets à nouveau.
En 2004, c'est Santini le benêt et la tête de Charisteas: Youpi!
En 2006, mon Dieu, c'est la résurrection de Zidane, et puis son éxécution en direct. Quatre semaines de pure souffrance et un soulagement extraordinaire. Ma demande de naturalisation italienne est presque partie à l'ambassade.
2008? (ricanements maniaques...)
La conclusion à 2010 restant à écrire, je me contenterai de cet avertissement: ILS PEUVENT ENCORE SE QUALIFIER! (mon Dieu faites que ça se termine...)
Que va-t-il se passer aujourd'hui?
Portugal-Corée du Nord: 3-0 Combien de désertions d'ici le prochain match? (Oups, 7-0!)
Chili-Suisse: 1-0 Les Suisses vont bien finir par en prendre un. (NdA: mais toujours pas à la mi-temps...)
Espagne-Honduras: 4-1 Un peu trop pour s'effondrer, Manuel!
Bonus! Pas mauvais au foot, les Brésiliens excellent réellement au thrash-metal.
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