Ils n’ont pas peur du vide.
Ils n’ont pas peur du néant.
Ils sont l’autorité suprême. Des guides pour nous, les ignorants.
Ils ont déjà tout vu. Rien ne les surprend.
Ils sont devenus incontournables. Pas de football à la télé sans eux.
Ils parlent trop et sont payés pour ça. Grassement.
Ils nous expliquent pourquoi c’est bien de marquer des buts. Et pourquoi c’est pas bien d’en prendre.
Ils vont à la télé parce qu’ils ne sont pas capables de gagner leur vie honnêtement.
Ils sont tellement creux qu’ils en rendraient presque les commentateurs intelligents (mais pas Christian Jeanpierre).
Ils feraient passer Gilardi pour un type spirituel.
Ils se multiplient comme les mouches sur la viande avariée.
Plus que la corruption, le dopage, les magouilles sur les transferts, le championnat de Ligue 1 et Raymond Domenech, ils sont la plaie du football moderne.
Ce sont les consultants.
Oh, je savais déjà tout ça depuis longtemps. Mais quand on bouffe comme moi du foot non-stop depuis bientôt 15 jours, que les matches perdent en intérêt (j’ai coupé Allemagne-Equateur à la mi-temps) et que l’excitation des débuts retombe peu à peu (en attendant vendredi), on devient de plus en plus irritable à force d’entendre les lieux communs pleuvoir sur les plateaux.
Ils n’ont pas peur du néant.
Ils sont l’autorité suprême. Des guides pour nous, les ignorants.
Ils ont déjà tout vu. Rien ne les surprend.
Ils sont devenus incontournables. Pas de football à la télé sans eux.
Ils parlent trop et sont payés pour ça. Grassement.
Ils nous expliquent pourquoi c’est bien de marquer des buts. Et pourquoi c’est pas bien d’en prendre.
Ils vont à la télé parce qu’ils ne sont pas capables de gagner leur vie honnêtement.
Ils sont tellement creux qu’ils en rendraient presque les commentateurs intelligents (mais pas Christian Jeanpierre).
Ils feraient passer Gilardi pour un type spirituel.
Ils se multiplient comme les mouches sur la viande avariée.
Plus que la corruption, le dopage, les magouilles sur les transferts, le championnat de Ligue 1 et Raymond Domenech, ils sont la plaie du football moderne.
Ce sont les consultants.
Oh, je savais déjà tout ça depuis longtemps. Mais quand on bouffe comme moi du foot non-stop depuis bientôt 15 jours, que les matches perdent en intérêt (j’ai coupé Allemagne-Equateur à la mi-temps) et que l’excitation des débuts retombe peu à peu (en attendant vendredi), on devient de plus en plus irritable à force d’entendre les lieux communs pleuvoir sur les plateaux.
"Qui va gagner la Coupe du Monde, Messieurs?" On sait déjà qui peut la RUINER: les consultants.
Dont voici les principales espèces.
Les entraîneurs au chômage : définitivement pathétiques. Ces types sont si brillants qu’aucun club ne veut d’eux pour s’occuper de leur petite équipe, mais ils se permettent de donner leur opinion sur le 4-4-2 brésilien. Essayez ne pas pouffer de rire en demandant à Erik Mombaerts son avis sur le jeu argentin. Les présentateurs de Canal y arrivent, c’est pour ça que ce sont des pros et pas vous. Pour mémoire, Mombaerts a enfin été dégagé de Toulouse après avoir mené avec panache cette équipe aux 13ème puis 16ème places en Ligue 1. J’ose espérer qu’il saura bien occuper sa retraite grâce à « Football Manager ».
Dont voici les principales espèces.
Les entraîneurs au chômage : définitivement pathétiques. Ces types sont si brillants qu’aucun club ne veut d’eux pour s’occuper de leur petite équipe, mais ils se permettent de donner leur opinion sur le 4-4-2 brésilien. Essayez ne pas pouffer de rire en demandant à Erik Mombaerts son avis sur le jeu argentin. Les présentateurs de Canal y arrivent, c’est pour ça que ce sont des pros et pas vous. Pour mémoire, Mombaerts a enfin été dégagé de Toulouse après avoir mené avec panache cette équipe aux 13ème puis 16ème places en Ligue 1. J’ose espérer qu’il saura bien occuper sa retraite grâce à « Football Manager ».
Dans la même catégorie, l’homme qui ferait passer Gérard Gili pour un speaker argentin après un but de Maradona, j’ai nommé l’inimitable Raynald Denoueix. Sans club depuis une éternité (et l’époque révolue où la Real-Sociedad-de-Raynald-Denoueix-qui-fait-un-travail-formidable luttait pour le titre), et plus morose au micro qu’un Roger Gicquel. Envoyez-le au Qatar.
Quant à Luis Fernandez, sa maîtrise syntaxique mériterait à elle seule un roman. Le mieux pour tout le monde serait qu’il retourne encore au PSG.
Les entraîneurs de « prestige » : ils ont gagné des titres, ils ont coaché les plus grands, les journalistes sont à leurs pieds. Vous comprenez, ils connaissent tellement bien le football. Alors quand Gilardi fait semblant (?) de ne pas comprendre une décision d’entraîneur, la question fuse, immédiate : « Mais pourquoi il fait ça, Arsène ? ». Et Wenger prend son temps pour lui répondre : « Parce qu’il a décidé de jouer l’attaque. » Le téléspectateur est ébloui par tant de clairvoyance.
Les entraîneurs de « prestige » : ils ont gagné des titres, ils ont coaché les plus grands, les journalistes sont à leurs pieds. Vous comprenez, ils connaissent tellement bien le football. Alors quand Gilardi fait semblant (?) de ne pas comprendre une décision d’entraîneur, la question fuse, immédiate : « Mais pourquoi il fait ça, Arsène ? ». Et Wenger prend son temps pour lui répondre : « Parce qu’il a décidé de jouer l’attaque. » Le téléspectateur est ébloui par tant de clairvoyance.
Les interventions d’Houillier (champion avec Lyon: Mombaerts aurait pu le faire...) sont du même acabit, impressionnantes de platitude, du genre « ils attaquent trop dans l’axe », et quand il forme un tandem avec Wenger comme pour Suède-Angleterre, c’est le désert intellectuel : « Les Anglais ont bien entamé le match », suivi trois quarts d’heure après par « les Anglais sont en grande difficulté ». OK, mais POURQUOI ? « Parce que les Suèdois se sont repris ». Ouah, le football de haut niveau, c’est trop compliqué pour moi, décidément…
Et comme ces types sont des champions, ils ont aussi la classe, et ils passent ainsi leur temps à donner des leçons de fair-play aux autres. C’est bien, ça fait « éducateur », et puis ça ne mange pas de pain, surtout quand on ne se les applique pas à soi-même, hein Wenger ?
A mi-chemin entre le prestige et le chômage, on peut aussi trouver Le Guen et Deschamps. Heureusement le premier vient de partir en Ecosse et l’autre va bientôt reprendre son manuel d’italien pour pouvoir expliquer le « latéralisme » et la « verticalité » aux joueurs de la Juve.
Les séniles : je pousse un peu, Guy Roux radote peut-être, mais il a encore toute sa tête. Ce qui n’est pas le cas d’Hidalgo, totalement désorienté sur le plateau l’autre jour et bafouillant « l’Argentine a très bien joué ». J’ai mal pour lui. Encore un peu et il va nous réclamer le retour de Bruno Bellone en attaque. Bon pour l’hospice, où il sera bientôt rejoint par notre Aimé national (mais là c’est un article entier qu’il faudrait lui consacrer).
Les intellos : obligatoirement de gauche et totalement ignares en matière de football. Je croyais avoir vu le pire avec le sinistre Pascal Boniface (cf J1), mais je suis tombé sur le crypto-stalinien Claude Cabannes dans l’hallucinant « N’ayons pas peur du foot » (tous les soirs sur Itélé à minuit. Je précise pour que vous ne tombiez pas dessus par hasard). Tout simplement à vomir.
Les comiques : le problème avec Paganelli, ce n’est pas tant qu’il croie qu’il est consultant, mais plutôt qu’il se croit drôle…
Les « Champions du Monde ! » : pendant que Zidane court dans le vide sur le terrain, ces anciens petits camarades font les malins à la télé. Si Leboeuf et Dugarry sont bien meilleurs au micro que sur le terrain (ils ont conservé leur atout n°1 : gueuler contre l’arbitrage), la palme revient sans conteste à Desailly, exquis d’égocentrisme (MOI j’aurais fait ça…) et de suffisance. J’adore.
Les séniles : je pousse un peu, Guy Roux radote peut-être, mais il a encore toute sa tête. Ce qui n’est pas le cas d’Hidalgo, totalement désorienté sur le plateau l’autre jour et bafouillant « l’Argentine a très bien joué ». J’ai mal pour lui. Encore un peu et il va nous réclamer le retour de Bruno Bellone en attaque. Bon pour l’hospice, où il sera bientôt rejoint par notre Aimé national (mais là c’est un article entier qu’il faudrait lui consacrer).
Les intellos : obligatoirement de gauche et totalement ignares en matière de football. Je croyais avoir vu le pire avec le sinistre Pascal Boniface (cf J1), mais je suis tombé sur le crypto-stalinien Claude Cabannes dans l’hallucinant « N’ayons pas peur du foot » (tous les soirs sur Itélé à minuit. Je précise pour que vous ne tombiez pas dessus par hasard). Tout simplement à vomir.
Les comiques : le problème avec Paganelli, ce n’est pas tant qu’il croie qu’il est consultant, mais plutôt qu’il se croit drôle…
Les « Champions du Monde ! » : pendant que Zidane court dans le vide sur le terrain, ces anciens petits camarades font les malins à la télé. Si Leboeuf et Dugarry sont bien meilleurs au micro que sur le terrain (ils ont conservé leur atout n°1 : gueuler contre l’arbitrage), la palme revient sans conteste à Desailly, exquis d’égocentrisme (MOI j’aurais fait ça…) et de suffisance. J’adore.
Aujourd'hui, encore des matches. J'imagine que c'est sans fin...
Mexique-Portugal (0-0): les premiers ont besoin d'un point pour se qualifier, les seconds d'un point pour finir en tête de la poule, je ne vais pas rater grand-chose.
Angola-Iran (1-1): là non plus.
Côte d'Ivoire-Serbie (8-5): est-ce qu'on ne pourrait pas supprimer tout bonnement ces matches pour l'"honneur"?
Argentine-Pays-Bas (2-2): essayez de ne pas trop vous fatiguer, les gars.
1 commentaire:
bravo encore une fois, ça me fait bien rigoler.
Aujourd'hui ici au boulot retransmission du match "pour ceux qui ont du temps libre": autant dire que tt le monde y sera...
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